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14.2 hrs on record (10.6 hrs at review time)
HellBlade, la première fois que j'ai entendu ce nom je ne savais même pas ce que c'était. Sorti de nul part, le premier jeu a été une belle surprise, imparfait mais plaisant. J'attendais donc le deuxième opus avec impatience.

Alors disons le d'emblée, j'ai beaucoup apprécié le jeu, mais je suis resté (un peu) sur ma faim. Hellblade II c'est comme un bon repas, avec des ingrédients de qualité, servis dans une vaisselle impeccable et avec un bon vin. Mais quand tu as fini, bhen, tu te dis qu'il manquait un petit rien pour que ce soit parfait.

Commençons par ce qui saute au yeux dès le départ : les graphismes. Franchement je crois qu'un cap vient d'être franchit, Hellblade II est pour moi une belle vitrine technique de l'UE5 (au sens positif). Je me suis arrêté de nombreuses fois pour admirer les paysages désolés de l'Islande. Alors oui, ils ne sont pas très diversifiés, mais ils sont beaux, très beaux. Les personnages le sont aussi, avec la motion capture les protagonistes sont criants de réalisme et transcendent tout ce qu'on a pu voir jusqu'à aujourd'hui. Mention spéciale à Melina Juergens, qui incarne Senua avec toujours autant de présence et de rage.

Ensuite, le côté qui fâche apparemment beaucoup de monde, le gameplay. Il y'a deux écoles : ceux qui comprennent ce qu'est Hellblade, et ceux qui ne le comprennent pas. Hellblade n'est pas un RPG, ni un jeu d'aventure, ni un jeu de combat. Hellblade c'est une histoire, et cette histoire c'est Senua qui la vit. Nous, nous ne faisons que l'accompagner, comme une des voix qui hantent sa tête. Il n'y aucun choix pour le joueur, aucun monde ouvert, aucune façon d'éviter le destin qui est celui de Senua, le joueur est un spectateur, rien de plus. S'il fallait vraiment le qualifier, Hellblade II est un jeu narratif, émaillé de phases de combat, de puzzles et de dialogues.

Pour les combats justement on retrouve le même système que dans le premier, à ceci près qu'ils sont encore plus spectaculaires qu'avant, ne vous attendez pas à du réalisme, le jeu veut vous en mettre plein les yeux et franchement il y arrive. Par contre, ça reste du QTE déguisé, attaquez et parez au bon moment, c'est gagné. Le challenge est ici inexistant et mourir reste bien improbable, mais bordel, ça en jette !

Côté puzzles ils sont plus diversifiés et moins présents, ce qui avait le don de casser le rythme dans le premier jeu. Un bon point donc. On reste par contre sur du très basique, encore une fois pas d'échec possible tant les énigmes sont simples.

Pour l'histoire Hellblade II fait un virage à 180° en proposant un scénario bien plus tangible. Alors que pour le premier l'histoire était une introspection dans la propre folie de Senua, à travers ses ténèbres, ses remords et ses cauchemars, ici on découvre un monde tout aussi ténébreux et surnaturel, mais qui ne se limite plus à sa seule personne. D'autres personnages croiseront le chemin de Senua, ancrant le monde dans une réalité bien plus palpable. Un détail qui m'a un peu perturbé d'ailleurs, puisque avant on ne pouvait jamais déterminer avec certitude ce qui était vrai ou fantasmé par Senua, ici à priori tout est réel (ou presque). Pour moi il est tout de même nécessaire d'avoir fait le premier pour comprendre ce qui se trame dans le deux. La "saga" de Senua introduit un nouveau chapitre, alors que le premier parlait de l'abandon du passé et de renaissance, le second sera une tentative pour trouver sa juste place dans le monde. Cette évolution du personnage est intéressante et les créateurs ont sans doute déjà pensés à la suite des événements, sorte de voyage initiatique, aussi violent et sombre soit-il.

L'ambiance est toujours aussi réussie, avec cette crasse et cette noirceur omniprésente, avec ses personnages cauchemardesques et les différentes phases où Senua fait (à nouveau) face à son passé. Les jeux de lumières (très réussis) y sont pour beaucoup, les rayons du soleil caressent littéralement le paysage, alors que la pénombre ne laisse qu'entrevoir et deviner les dangers qui nous font face. La direction artistique est réussie, assez sobre mais suffisamment présente pour ajouter une touche unique au monde proposé. Le thème "viking" est ici bien représenté.

La musique dans un jeu est aussi importante que le parfum d'une fleur. Une musique bien placée peut magnifier une scène, comme dans le premier opus où les différentes compositions portaient le jeu de bout en bout. Ici la musique est bien présente, mais très, trop, discrète. Elle est pourtant très bonne, Heilung a participé à l'OST, mais il n'y a qu'à quelques moments, combats ou événement majeurs, qu'elle prend de l'importance et qu'enfin elle porte l'action. Malheureusement ces moments sont tellement fugaces qu'elle s'évapore aussi vite qu'elle est venue. (Les rageux me diront "monte le son" je sais).

La durée de vie est assez pauvre, comptez moins de 10 heures pour le finir, en prenant le temps d'admirer le paysage. Ce détail n'est pas un problème quand le contenu proposé est suffisamment dense pour tenir le rythme, même si en milieu de partie j'ai trouvé quelques longueurs, mais rien de gravissime. L'histoire se suffit à elle même, rajouter du contenu n'aurait fait office que de remplissage.

Alors que penser de Hellblade II au final ?

Et bien difficile de donner un avis sans le nuancer. Autant il arrive à nous plonger à nouveau dans le monde cauchemardesque de Senua et d'une bien belle manière, autant il pêche par son gameplay pauvre et son manque de challenge. Il ne fera pas l'unanimité c'est certain. D'un côté il y a ceux (comme moi) qui l'apprécieront pour ce qu'il est : une histoire interactive qui vous prend la main jusqu'à son dénouement, et ceux qui trouveront tout simplement que ce n'est pas un "jeu vidéo" à proprement parlé.
Au final c'est une digne suite de son grand frère, améliorant ses points forts, mais traînant toujours les mêmes casseroles.

Hellblade II est donc destiné à ceux qui ont su apprécier le premier opus et qui souhaitent à nouveau voyager aux côtés de Senua.
Posted 24 May. Last edited 24 May.
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19.1 hrs on record
Jacob Rivers, marqué pour extermination


N'y allons pas par quatre chemins, Terminator Resistance est un hommage au futur dystopique des deux premiers films (les deux seuls vrais diront les puristes).

L'an 2029, on y retrouve la résistance (ha bon ?) aux prises avec Skynet et sa terrible armée de terminators. Vous êtes Jacob Rivers, un combattant humain qui aura fort à faire pour survivre dans ce monde hostile. La campagne principale du jeu permet de suivre l'évolution de la guerre, de l'apparition des premiers T-800 infiltrés jusqu'à la destruction de Skynet, événement qui marquera l'envoi des différents protagoniste dans les passé, et donc dans les films . Vous l'aurez compris, le scénario du jeu est étroitement lié à celui des films, se permettant même de combler certaines ellipses narratives. Mention spéciale au DLC qui revient sur l'histoire de Kyle Reese dans le futur et qui nous permet même de revivre la scène devenue culte de son cauchemar . A noter la présence d'une troisième "campagne" intitulée le mode infiltré, où vous pourrez incarner un terminator. Très courte, mais ultra jouissive, cette partie du jeu fait de vous une machine à tuer, défoulez vous !

Étrangement j'ai trouvé la campagne principale moins réussie que le DLC, la faute à un rythme un peu en dent de scie, alternant phases d'exploration, d'infiltration et de baston, un poil répétitif dans son approche. Le DLC à quand à lui un rythme plus soutenu, et de manière plus générale, une histoire mieux amenée. Attention, la campagne principale offre quand même quelques moments qui marquent les esprits, je pense par exemple à une des premières mission, où vous êtes seul dans un hôpital rempli de T-800, alors que vous ne possédez que des armes conventionnelles incapables de les endommager, le tout dans le noir avec une musique qui fait monter la tension jusqu'au plafond...

Parlons en de la bande son, outre les effets sonores qui sentent bon les films des années 80 (les "piou piou" des fusils plasma vous rappellerons des souvenirs), les thèmes musicaux sont en majorité repris des films, et ça c'est LA bonne idée pour vous mettre dans le bain. Le thème des T-800 par exemple est particulièrement stressant suffisamment singulier pour que lorsque vous l'entendez, vous sentez que la mort approche... D'autres moments plus héroïques comme les batailles sont portées par les musiques mythiques du film, je n'en dis pas plus, vos oreilles n'en croiront pas leurs yeux (cette phrase est bizarre je sais).

Du côté technique le jeu semble un peu daté, il y'a de jolies choses, comme la modélisation des ennemis qui sont en tout point fidèles aux films, d'un autre côté, les visages humains semblent quand à eux fort peu expressifs dans l'ensemble. A croire que c'est Skynet qui était en charge de cet aspect. Les décors eux, sont évidement assez limités et répétitifs, mais c'est en partie voulu, le désert nucléaire n'est pas connu pour sa diversité. Reste quelques beaux effets de lumière tamisée et quelques panoramas inspirés (dans le sens apocalyptique du terme).

Pour le gameplay, on est sur du fps tout ce qu'il y a de plus correct, sans plus. Il y'a un peu de craft, du piratage et du crochetage, des points d'XP à dépenser pour augmenter vos capacités, bref, on reste en terrain connu. Le jeu se divise en plusieurs chapitres, composés d'une zone ouverte à explorer, recelant ça et là des objectifs secondaires, libre à vous de les remplir ou non.

Pour finir, Terminator Resistance est ce qu'on pourrait appeler un "fan game" fait par des fans pour des fans. On sent que les développeurs sont des passionnés, respectueux des longs métrages et désireux d'y inclure leur vision d'un 2029 post-nucléaire. Pour moi ce jeu pourrait être le vrai Terminator 3, son histoire respecte en tout point celle des deux premiers volets et s'y emboîte parfaitement.

Points forts

- Fidèle à l'univers des films (I et II)
- La bande son
- L'ambiance post apo
- Le DLC

Points faibles

- Techniquement daté
- Un poil répétitif dans son approche

En bref

Un peu bancal techniquement, mais ô combien fidèle à l'univers de Terminator, ce jeu divisera. Si vous êtes fan des films (du moins des 2 premiers) vous l'apprécierez à coup sûr, sinon vous risquez de le trouver fade et sans saveur...
Posted 10 March. Last edited 11 March.
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12 people found this review helpful
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23.1 hrs on record
La principale chose qui m'a fait hésiter si longtemps avant de l'acheter était de savoir s'il aller tourner sur ma machine, sans ramer, sans planter, sans me faire rager, comme beaucoup en avaient fait l'expérience à sa sortie.

Presque un an plus tard, le jeu est à présent parfaitement jouable, (du moins sur ma config, je tourne avec un i5-12600, RTX3070, 16GoRam). Je n'ai eu aucun bug, aucun ralentissement, aucun plantage. Vous pouvez donc désormais y aller les yeux fermés pour le côté technique.

Pour ce qui est du jeu en lui même, difficile d'en dire plus que ce qui en a déjà été dit. TLOU est un mastodonte unique en son genre. Oscillant entre le titre narratif, l'exploration, la survie post-apo et le survival horror, le jeu vous fera tantôt transpirer d'angoisse face aux infectés, tantôt vous émouvoir du triste sort de l'humanité post-covid post-cordyceps, pardon.

Le tout soutenu par des graphismes clairement au niveau des standards actuels qui vous chatouilleront la rétine. Je n'ai pas vu des animations aussi réussies depuis Red Dead II, même si TLOU ne propose pas autant de libertés dans son gameplay, mais tout ce qui est possible de faire ici à été particulièrement soigné dans ses moindres détails.
Ajoutez à ça une bande son discrète mais ô combien réussie qui vient sublimer l'ambiance générale du jeu. Que ce soit les thèmes musicaux ou les bruits abjects des claqueurs, tout est réussi.

L'histoire quant à elle peut paraître simple de prime abord, un voyage d'un point A à un point B, mais quel voyage... La narration et le jeu d'acteur (le tout en motion capture) rendent les personnages crédibles et attachants, à tel point qu'on veut vraiment protéger Ellie, pas parce que c'est le but du jeu, mais parce qu’on le souhaite vraiment après un moment passé avec elle (et son carnet de blagues).

Bref, tout ça pour dire que, si vous hésitiez encore, il est temps de lancer The Last Of Us.
Posted 13 January.
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4 people found this review helpful
12.7 hrs on record (9.2 hrs at review time)
Très belle surprise que ce Tormented Soul.

Hommage à des titres fondateurs comme alone in the dark, resident evil ou encore silent hill (les premiers) on se retrouve ici avec un jeu au gameplay oldschool assumé qui fonctionne parfaitement.
L'ambiance y est, un manoir/hopital, des créatures cauchemardesques, un monde parallèle infernal, des énigmes à résoudre, bref, un survival horror typique de la fin des années 90.

Evidemment techniquement on est loin des gros tas de pixels de cette époque, le jeu est beau, les effets de lumières réussis (d'ailleurs la lumière est super importante ici...), les décors fourmillent de détails et le manoir est magnifique. Petit bémol pour la modélisation des personnages, mais on est pas sur un AAA non plus.
L'ambiance n'est pas en reste avec une descente aux enfers en pente douce mais glissante qui plongera de plus en plus loin dans l'horreur.
Les énigmes et différents puzzles sont parfaitement abordables et logiques pour la plupart (bon y'en a quand même un ou deux où j'ai tourné un peu en rond je l'admets ^^). La difficulté est bien dosée dans l'ensemble.
L'histoire est sympathique sans être transcendante non plus, mais dans ce contexte elle suffit amplement à ancrer le joueur dans ce manoir de fou.

Est ce que ça fonctionne en 2023 ?

OUI, mais à condition d'accepter les lourdeurs inhérentes de ce genre de gameplay oldschool, votre personnage se dirige comme un frigo de 300kg, les sauvegardes sont limitées à certains lieux et avec des consommables, l'action est lente, etc. Moi ça ne me dérange pas (j'ai grandi avec ce genre de jeu), mais j'imagine déjà certains jeunes habitués aux jeux récents grincer des dents ^^

Bref pour les nostalgiques dans mon genre ce jeu est une pépite sortie d'un coffre poussiéreux du fond de votre grenier, mais dieu que c'est bon !
Posted 2 March, 2023. Last edited 2 March, 2023.
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3 people found this review helpful
8.3 hrs on record
J'ai beaucoup aimé, une histoire prenante dès le début, différentes phases de gameplay tout au long du jeu, de jolis graphismes et un ensemble bien maîtrisé.

Je recommande :)
Posted 17 February, 2023.
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21.1 hrs on record (19.2 hrs at review time)
Chaussette !
Posted 2 January, 2023.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
2 people found this review helpful
2.4 hrs on record
Une bien jolie histoire, racontée d'une façon originale.

A faire au moins une fois pour ceux qui aiment les jeux narratifs.

Posted 22 December, 2022.
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3 people found this review helpful
9.8 hrs on record (7.9 hrs at review time)
Une environnement oppressant et angoissant, ajoutez à cela une ambiance à mi chemin entre Gravity et The Cloverfield Paradox et vous obtenez un "film interactif" soigné sur tout les points.

A faire au moins une fois !
Posted 22 July, 2022.
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1 person found this review helpful
2.2 hrs on record
Vous êtes Paul Prospero, détective à l'intuition surnaturelle, engagé pour retrouver un enfant disparu.
Autant le dire tout de suite, ce jeu ne vous aidera pas, vous serez largué dans une forêt et débrouillez vous !

The Vanishing of Ethan Carter est presque un simulateur de marche (on peut néanmoins sprinter :D ), il y'aura peu d'interactions, se limitant à ramasser et inspecter des objets. Paul devra aussi résoudre des mystère sur son chemin en recomposant les divers événements du passé.

Graphiquement j'ai été étonné par la beauté des décors (je n'ai joué qu'à la version Redux, je ne peux pas comparer avec l'original), les textures sont vraiment fines et les panoramas somptueux. On pourrai presque s'arrêter le long d'un lac pour pécher :)

L'aventure est par contre très courte, même s'il faut chercher son chemin par moment ou comprendre ce qu'il faut faire, le tout se fini assez rapidement.

Bref, The Vanishing of Ethan Carter est un chouette petit jeu, plein d'idées originales, baigné dans l'atmosphère de l'imagination d'un enfant. Une jolie (et triste) histoire à découvrir au moins une fois !
Posted 8 April, 2022.
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2 people found this review helpful
3.2 hrs on record (1.8 hrs at review time)
Dear Esther n'est pas un jeu, c'est un voyage.

Si vous recherchez du gameplay et du fun, passez votre chemin. Si vous recherchez une expérience poétique et contemplative alors Dear Esther est fait pour vous.

Posted 13 March, 2022.
Was this review helpful? Yes No Funny Award
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