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Hero of the Kingdom: The Lost Tales 2 est un petit jeu, tranquille et agréable, de type point-and-click, avec une pointe de gestion de ressources et un zeste d’objets cachés. Concernant le scénario, qui est indépendant des autres jeux de la franchise HotK, c’est du très classique, voire basique, mais cela reste plaisant à suivre. Les graphismes sont simples mais corrects, de même que la bande son. Malheureusement, le jeu est assez court (environ quatre heures pour le terminer à 100%) et ne présente aucune difficulté, je conseille donc de le prendre en promotion. Enfin, par rapport aux autres HotK, cet épisode, qui est dans la même veine que The Lost Tales 1, a grosso modo les mêmes ingrédients que les deux premiers.

Paw Paw Paw est un beat 'em up avec de beaux graphismes et une bande son insipide et répétitive. La jouabilité, à la manette, est plutôt correcte, avec des contrôles simples, intuitifs et qui peuvent être modifiés via le menu des options ; il est également possible de jouer au clavier, mais je trouve que ce n’est pas l’idéal pour ce jeu. Concernant le scénario, celui-ci est anecdotique. Si la diversité de personnages jouables (dont une partie à débloquer) et d’ennemis est plutôt correcte, ce n’est pas le cas des armes, objets et surtout des arbres de compétences, trop similaires peu importe le personnage. L’intérêt du jeu est, je pense, son mode coopération, qui permet notamment d’avancer plus facilement. En effet, la difficulté est assez mal dosée, même en mode normal, ce qui peut être frustrant, surtout en solo. Il arrive également parfois de se faire enchaîner de coups par les ennemis, sans possibilité de parer ou s’échapper. A noter que, globalement, il est bien plus facile d’avancer, en solo, en jouant un archer. Outre le mode solo et le mode coopération, on peut noter la présence d’un mode versus ainsi que d’un mode survie, mais qui ne présentent pas d'intérêt. Concernant la durée de vie, il faut compter environ sept heures pour terminer l’histoire en mode normal (quatre niveaux de difficulté disponibles), et quelques heures supplémentaires pour obtenir tous les succès. Enfin, il faut noter que ce jeu ressemble beaucoup à Castle Crashers, sans parvenir à atteindre le niveau de ce dernier. Je vous conseille donc de vous orienter vers Castle Crashers si vous n’y avez pas joué, et si Paw Paw Paw vous intéresse, je vous conseille de le prendre avec quelques amis.

Geometric Sniper est un petit FPS dans lequel vous incarnez Andrew, un sniper, qui va raconter son histoire (assez basique) entre chacune des douze missions du jeu, durant lesquelles vous devrez éliminer une ou plusieurs cibles. La précision est importante ici car vous n’avez qu’une balle par cible. Une fois le mode histoire terminé, d’autres modes sont débloqués, dont le mode élite (difficulté augmentée) et le mode find (objets cachés à trouver). Pour le reste, tout est correct : la jouabilité, à la souris, est bonne, avec des contrôles simples et intuitifs, les graphismes sont beaux et la bande son est correcte bien qu’assez discrète. A noter que le jeu n'est pas disponible en français ; cependant, l’anglais utilisé reste dans l’ensemble assez basique. Enfin, concernant la durée de vie, il faut compter environ trois heures pour terminer le jeu à 100%.

Orcs Must Die! est un bon mélange de TPS et défense de tour, avec d’assez beaux graphismes et une bande son correcte. La jouabilité, à la manette, est bonne, avec des contrôles simples et intuitifs ; il est également possible de jouer au clavier et à la souris, avec des contrôles qui ne peuvent pas être modifiés mais qui sont bien assignés. Concernant le scénario, celui-ci est très basique et anecdotique. Orcs Must Die!, bien qu’on y fasse toujours la même chose, ne s’avère pas trop répétitif grâce à trois points forts : sa diversité, que ce soit d’ennemis, de niveaux, d’armes ou de pièges, qui est très correcte ; son côté fun, défoulant et bourrin ; la relative rapidité pour terminer un niveau, ce qui fait qu’il est également adapté pour de petites sessions de jeu. Le seul point négatif est l’absence d’un mode multijoueur coopératif. Enfin, concernant la durée de vie, il faut compter un peu plus d’une vingtaine d’heures pour terminer le jeu à 100%.

Trine 2 est un jeu de type plates-formes/réflexion, avec de beaux graphismes et une belle bande son. Malgré la présence d’ennemis et d’obstacles, l’atmosphère du jeu est calme et relaxante. La jouabilité, à la manette, est bonne, avec des contrôles simples et intuitifs. Concernant le scénario, qui est la suite du premier Trine, celui-ci est classique mais reste plaisant à suivre. Avec trois personnages jouables et interchangeables à tout moment, les possibilités sont variées et intéressantes. L’intérêt du jeu est, je pense, son mode coopération, qui permet d’avancer plus facilement et de manière amusante en mettant régulièrement des bâtons dans les roues de vos coéquipiers avec l’objectif suprême de les tuer. Outre le mode solo et le mode coopération, on peut noter la présence appréciable d’un éditeur de niveaux et d'un workshop steam. Enfin, concernant la durée de vie, il faut compter environ dix heures pour terminer l’histoire principale et l’extension en mode normal (trois niveaux de difficulté disponibles), et il faudra plusieurs heures supplémentaires pour obtenir tous les succès.

Shadwen est un jeu d’action/infiltration dans lequel vous incarnez Shadwen, une femme assassin qui sur sa route pour atteindre le roi va rencontrer une jeune orpheline, Lily, qui va la persuader de la laisser la suivre et que Shadwen va donc devoir escorter, leur relation variant en fonction de vos actions. Et c’est à peu près tout concernant le scénario, qui est malheureusement anecdotique et plutôt bâclé ; à noter que quelques éléments de contexte sont appris via les conversations des gardes, mais cela reste succinct. L’ambiance du jeu est bonne, renforcée par de beaux graphismes ainsi que par une belle bande son. La jouabilité, à la manette, est correcte malgré quelques imprécisions, avec des contrôles simples et plutôt intuitifs ; il est également possible de jouer au clavier et à la souris, avec des contrôles qui peuvent être modifiés via le menu des options. Un des points forts du jeu est que vous avez le choix dans votre tactique : infiltration et/ou assassinats, ce qui permet normalement à tout le monde de pouvoir terminer le jeu, dont la difficulté (pas de choix possible) est progressive et globalement facile. Un autre point fort est la manipulation du temps : lorsque vous ne bougez pas, le temps s’arrête, sauf si vous appuyez sur un contrôle dédié (bouton ou touche) pour que le temps s’écoule normalement ; il est également possible à tout moment de rembobiner (lorsque vous mourrez, lorsqu’une ou plusieurs actions ne conviennent pas, etc) et ce longuement (je n’ai jamais atteint une quelconque limite). Le principal point faible du jeu est l’IA, souvent hasardeuse (parfois aux fraises, parfois improbable de réussite), que ce soit Lily ou les gardes, ces derniers étant d’ailleurs très peu diversifiés. Enfin, concernant la durée de vie, il m’a fallu environ sept heures pour terminer l’histoire (100% infiltration, aucun garde tué), et il faut compter quelques heures supplémentaires pour obtenir tous les succès.

Windscape est un mauvais mélange de Zelda et d’Elder Scrolls, que je vous recommande d’éviter. Le jeu, qui fut en accès anticipé pendant presque trois ans, semble avoir été sorti précipitamment car il est clairement bâclé et a depuis été abandonné. Il y a des bugs (entre autres, cinq des douze succès ne se débloquent pas), il n’est pas possible de modifier les contrôles qui sont pour certains mal assignés, la traduction française est une version brouillon, les dialogues des PNJ sont décousus, certaines ressources ne servent à rien, etc. Pour le reste, le jeu ne propose pas grand-chose d’intéressant : le scénario est basique, il n’y a pas de lore, la jouabilité est moyenne, les combats sont lents et inintéressants, la récolte de ressources et l’artisanat ont un intérêt limité, et le jeu ne présente pas de difficulté ; seuls les graphismes et la bande son tiennent à peu près la route. Windscape est donc un gâchis, car il y avait les ingrédients pour en faire un bon petit jeu, mais dans l’état, il ne vaut pas la peine d’y investir votre temps et votre argent.

FAR: Lone Sails est un petit jeu d’aventure se déroulant dans un monde abandonné jadis prospère, et plutôt contemporain au nôtre. L’ambiance du jeu est très bonne, renforcée par de beaux graphismes ainsi que par une belle bande son. La jouabilité, à la manette, est correcte, avec des contrôles simples et intuitifs, même s’il faut parfois se battre avec le zoom de la caméra. Le scénario, sans aucun dialogue et sans aucun texte, se veut avant tout contemplatif et libre d’interprétation, tout en donnant une certaine conclusion à l’aventure. Pour le reste, le jeu ne présente pas de difficulté : les énigmes sont simples et la conduite du véhicule relativement aisée, avec du carburant (qui n’est pas toujours nécessaire pour avancer) trouvable facilement et abondamment. Enfin, concernant la durée de vie, il faut compter environ trois heures pour terminer l’histoire, et quelques heures supplémentaires pour obtenir tous les succès.

Ninja Tycoon est un jeu de gestion minimaliste et plutôt tranquille, avec de jolis graphismes et une bande son correcte mais répétitive. La jouabilité, au clavier et à la souris, est correcte, avec des contrôles simples et qui peuvent être modifiés via le menu des options, certains étant mal assignés par défaut. Il n’y a pas de scénario, seulement quelques éléments de contexte. Le jeu est simple, la première carte, servant également de tutoriel, permet de trouver tranquillement une organisation qu’il suffira de répéter sur les deux cartes suivantes, qui présentent à peine plus de difficulté, pour terminer le mode campagne. Il y a également un mode arcade (survie) ainsi qu’un workshop steam, malheureusement assez anecdotique, celui-ci ne contenant que des apparences pour vos ninjas. Malgré un côté assez addictif, Ninja Tycoon devient vite répétitif, mais ce n’est pas un problème car d’une part, il est adapté pour de petites sessions, avec la possibilité de sauvegarder n’importe quand, et d’autre part car sa durée de vie est courte : environ une heure pour faire le tour du jeu et environ cinq heures pour le terminer à 100%. Je recommande donc de prendre ce jeu en promotion.

Outland est un metroidvania plutôt axé sur le côté plates-formes, avec une bonne dose de bullet hell. La jouabilité, à la manette, est plutôt correcte malgré quelques imprécisions, avec des contrôles globalement simples et intuitifs ; il est également possible de jouer au clavier avec des contrôles qui peuvent être modifiés via un fichier dans le répertoire du jeu sur le disque dur. L’ambiance d’Outland est excellente, renforcée par de superbes graphismes et une très belle bande son, mais un peu ternie par un scénario trop simpliste. La diversité d’ennemis est plutôt bonne même si j’ai regretté que la partie combat soit trop minimaliste, hormis les boss. N’étant pas spécialement fan de plates-formes et encore moins de bullet hell, j’ai donc joué à Outland uniquement en coopération (deux joueurs maximum) et il y a malheureusement plusieurs problèmes avec ce mode de jeu : lorsque vous ramassez de l’argent, il est uniquement pour vous, rien pour votre partenaire (et vice-versa) ; un quart des succès n’est pas faisable en coopération, un choix des développeurs que je trouve stupide et incompréhensible ; lorsque l’un des joueurs consulte la carte, ce qu’il peut faire à tout moment, une fenêtre qui fait quasiment toute la taille de l’écran apparaît pour l’autre joueur afin de lui signaler qu’il est en attente, il ne peut rien faire (le temps s’arrête), ne voit pas son personnage ni la situation dans laquelle il se trouve, et en plus il ne voit même pas la carte ; des bugs sont toujours présents : sur trois sessions de deux-trois heures, trois crashs et une fois des lags qui rendaient le jeu injouable. Sinon, certains passages de plates-formes sont plus faciles à deux et il est toujours utile de pouvoir compter sur un partenaire pour les combats de boss. Si la difficulté du jeu est progressive, la frustration l’est aussi, notamment à cause du bullet hell que j’ai trouvé trop présent, des hitbox qui sont parfois discutables, et les quelques imprécisions des contrôles ; pour le reste, réflexes, timing et précision seront nécessaires pour avancer. Concernant la durée de vie, il faut compter 6-10 heures pour terminer l’histoire, et quelques heures supplémentaires pour obtenir tous les succès. J’aimerais pouvoir donner, si c’était possible, un avis neutre ou mitigé à ce jeu, mais en tout cas je conseille de le prendre en promotion, et si vous comptez jouer en coopération, de le prendre avec un ami car il n’y a personne en ligne avec qui jouer.