Essayez d'imaginer : une princesse, grande, svelte, très séduisante, blonde, le visage encadré par deux petites nattes et un diadème qui vaut son pesant de rubis. Bien sapée, il va sans dire. Notez le triangle doré qui luit au dos d'une de ses mains. Ca y est, vous la remettez ? Elle se languit, la bougresse ! Parce que l'autre elfe, là (vous savez, celui dont la garde-robe se résume à pléthore de kilts en majorité verts), ça fait genre trente piges qu'il lui sauve les miches une fois tous les deux ans (ou peu s'en faut, tous supports confondus), en faisant mine - c'est imparable - de ne pas y toucher. Aux miches, j'entends. Et aux siennes, tout particulièrement.

Maintenant, essayez d'imaginer : un ancien vampire devenu... démon, cheveux noir de jais, avec une espèce de défroque marron dégueul@sse (une cape, soi-disant) qui lui masque tout le bas du visage. Silhouette décharnée, mais malgré tout athlétique ; autrefois plutôt beau gosse. Oui, sauf que ça, c'était avant. Avant que ne le condamne à l'Abysse un énergumène de sa connaissance - son ex-patron, pour ne pas le balancer. D'un autre côté, lui ne s'en est pas privé. De le balancer. Bon, ça y est, vous le remettez, lui aussi ? On est d'accord, vu sa gueule, c'est pas l'envie de lui claquer la bise qui vous étouffe.

Pour le reste, je ne vais pas entrer dans le détail de cet heureux... accident, ce serait indécent. Encore que, de vous à moi, m'étonnerait pas qu'ait traîné par là un flacon ou deux d'un tord-boyaux artisanal qui décollerait la rétine aux pires poivrots qu'Hyrule et Nosgoth aient jamais portés. Après, la frustration sexuelle aidant... Toutefois, ne soyez pas prompt à les juger. Mettez-vous plutôt à leur place. Lui, avec sa ganache de détérré (ce qu'il est certainement), ce n'est pas tous les jours que l'occasion se présente. Quant à la donzelle, bon, ça faisait trente ans qu'elle rongeait son frein, quand même !

Sur ce, madame tombe enceinte et décide néanmoins de garder le moutard. Ce dont elle n'aura jamais à rougir, qu'on se le dise. Moutard qui grandit, passe plus souvent qu'à son tour ses vacances chez l'un de ses oncles, auquel il ne cesse de répéter : “dis tonton, pourquoi t'as les cheveux tout blancs ? et autres joyeusetés du genre "hé, je peux t'emprunter ton flingue ?”. Moutard qui devient ensuite ce que vous savez. Du moins, si vous avez suivi.

Nota bene : Pour les adeptes de bd, le grand Joe Madureira est au design du jeu et bien sûr au dessin. Sa patte graphique saute aux yeux, pour ainsi dire.

Essayez d'imaginer : une princesse, grande, svelte, très séduisante, blonde, le visage encadré par deux petites nattes et un diadème qui vaut son pesant de rubis. Bien sapée, il va sans dire. Notez le triangle doré qui luit au dos d'une de ses mains. Ca y est, vous la remettez ? Elle se languit, la bougresse ! Parce que l'autre elfe, là (vous savez, celui dont la garde-robe se résume à pléthore de kilts en majorité verts), ça fait genre trente piges qu'il lui sauve les miches une fois tous les deux ans (ou peu s'en faut, tous supports confondus), en faisant mine - c'est imparable - de ne pas y toucher. Aux miches, j'entends. Et aux siennes, tout particulièrement. Maintenant, essayez d'imaginer : un ancien vampire devenu... démon, cheveux noir de jais, avec une espèce de défroque marron dégueul@sse (une cape, soi-disant) qui lui masque tout le bas du visage. Silhouette décharnée, mais malgré tout athlétique ; autrefois plutôt beau gosse. Oui, sauf que ça, c'était avant. Avant que ne le condamne à l'Abysse un énergumène de sa connaissance - son ex-patron, pour ne pas le balancer. D'un autre côté, lui ne s'en est pas privé. De le balancer. Bon, ça y est, vous le remettez, lui aussi ? On est d'accord, vu sa gueule, c'est pas l'envie de lui claquer la bise qui vous étouffe. Pour le reste, je ne vais pas entrer dans le détail de cet heureux... accident, ce serait indécent. Encore que, de vous à moi, m'étonnerait pas qu'ait traîné par là un flacon ou deux d'un tord-boyaux artisanal qui décollerait la rétine aux pires poivrots qu'Hyrule et Nosgoth aient jamais portés. Après, la frustration sexuelle aidant... Toutefois, ne soyez pas prompt à les juger. Mettez-vous plutôt à leur place. Lui, avec sa ganache de détérré (ce qu'il est certainement), ce n'est pas tous les jours que l'occasion se présente. Quant à la donzelle, bon, ça faisait trente ans qu'elle rongeait son frein, quand même ! Sur ce, madame tombe enceinte et décide néanmoins de garder le moutard. Ce dont elle n'aura jamais à rougir, qu'on se le dise. Moutard qui grandit, passe plus souvent qu'à son tour ses vacances chez l'un de ses oncles, auquel il ne cesse de répéter : “[i]dis tonton, pourquoi t'as les cheveux tout blancs ?[/i] et autres joyeusetés du genre "[i]hé, je peux t'emprunter ton flingue ?[/i]”. Moutard qui devient ensuite ce que vous savez. Du moins, si vous avez suivi. [u]Nota bene[/u] : [i]Pour les adeptes de bd, le grand Joe Madureira est au design du jeu et bien sûr au dessin. Sa patte graphique saute aux yeux, pour ainsi dire.[/i] [h1]Verdict : 5/5 - Le sans-faute, à acheter les yeux fermés ![/h1] [code]Vous avez aimé cette évaluation ? Retrouvez-en d'autres en suivant notre curation : [url=https://steamproxy.net/steamstore/curator/9753228/][u]On les préfère froids[/u][/url]. Et pour ce qu’il vaut mieux éviter comme la peste, c’est par ici : [url=https://steamproxy.net/steamstore/curator/18976233/][u]La Purge[/u][/url].[/code]