Recent reviews by PercyLMKD

Bonjour à tous,

Si je devais résumer mon expérience en une phrase, ce serait : un voyage immersif dans le Moyen Âge, aussi captivant qu'impitoyable.
Dès les premières heures, on sent que Warhorse Studios a mis tout son cœur dans la création d’un RPG médiéval réaliste, loin des clichés héroïques habituels. Ici, pas de dragons ni de magie, juste un fils de forgeron largué dans un monde brutal où chaque combat peut être le dernier si on ne sait pas manier son épée.

Ma première partie sur Epic Games était une aventure mémorable... jusqu’à ce que mon cloud décide de me trahir de la pire manière. Il ne me restait que quelques quêtes avant de boucler le jeu, mais ma sauvegarde a purement et simplement disparu. J’ai donc décidé de recommencer le jeu, mais cette fois sur Steam, afin de me rafraîchir la mémoire avant de m'attaquer au second opus.

Kingdom Come: Deliverance brille par son réalisme : un système de combat exigeant, des dialogues percutants et un monde vivant où chaque action a des conséquences. Ici, on ne joue pas un guerrier surpuissant, mais un homme qui doit apprendre, échouer et progresser. La moindre erreur peut être fatale, que ce soit en duel ou en choisissant mal ses mots face à un noble trop susceptible. D’ailleurs, le jeu ne manque pas une occasion de vous rappeler votre fragilité : une nuit en prison peut littéralement signer votre arrêt de mort (coucou le tutoriel), et ne sous-estimez jamais l’importance d’une bonne hygiène, car une armure sale et une coupe de cheveux négligée peuvent suffire à vous fermer bien des portes.

Le jeu offre une immersion sans égale, une histoire captivante et une sensation de progression gratifiante comme peu de RPGs savent le faire. On passe du statut de fils de forgeron inapte à tenir une épée à celui de héros local, après bien des jours passés à s'entraîner, tant en combat qu'en alchimie ou encore en alcoolisme (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, et c’est aussi vrai dans Kingdom Come).

Alors oui, perdre ma sauvegarde a été un coup dur, mais si je l’ai refait entièrement au lieu de passer à autre chose, c’est bien la preuve que ce jeu a quelque chose de spécial.

Je lui donne la note de 18/20, non seulement pour sa profondeur et son exigence, mais aussi pour cette rare capacité à nous faire oublier qu’on est devant un écran.

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles revues.

Que dire sur Far Cry 5 ?

Avant toute chose, je tiens à préciser que j’ai adoré les Far Cry jusqu’au 4 inclus. Ces jeux avaient ce mélange savoureux d’un monde ouvert riche, d’un méchant charismatique, et d’un gameplay à la fois fun et explosif. Cependant, Far Cry 5, bien qu’il présente un scénario prometteur sur le papier, ne parvient pas à se hisser à la hauteur de ses prédécesseurs.

L’histoire, qui tourne autour d’une secte religieuse dans le Montana, avait tout pour captiver. Joseph Seed, le prophète autoproclamé, est un antagoniste intéressant, mais il manque ce petit quelque chose pour égaler des figures comme Vaas ou Pagan Min. Le scénario est, hélas, plombé par des incohérences qui brisent l’immersion. Certains moments clés semblent forcés, et la progression narrative est souvent interrompue par des mécanismes de gameplay qui donnent l’impression d’un jeu inachevé ou mal équilibré.

Côté gameplay, Ubisoft reste dans sa zone de confort. On retrouve les activités classiques : libérer des avant-postes, chasser des animaux, explorer un monde ouvert... Rien de vraiment nouveau sous le soleil du Montana. Les bases sont solides, mais une certaine redondance s’installe rapidement. Certaines mécaniques, comme les "captures forcées" qui surviennent régulièrement pour vous ramener dans la trame principale, deviennent vite frustrantes et cassent le rythme.

Visuellement, le jeu est magnifique. Les paysages du Montana sont sublimes, et l’ambiance sonore est travaillée. On se prend à vouloir explorer, se perdre dans la nature, mais là encore, on est vite rattrapé par un gameplay qui semble hésiter entre liberté et contraintes.

Alors, est-ce un mauvais jeu ? Non. Far Cry 5 reste divertissant par moments, surtout pour les fans de la série. Mais il manque cette étincelle, cette folie qui faisait le charme des épisodes précédents. En comparaison, il donne l’impression d’un monde ouvert moins abouti, où les bonnes idées peinent à se concrétiser pleinement.

Je lui donne la note de 13/20. Il n’est pas honteux, mais il laisse un goût amer, comme un plat prometteur qui aurait été servi avant d’être complètement cuit.

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles revues.

Bonjour à tous,

Pendant des années, Stardew Valley a été pour moi un mystère. Pas dans le sens où je ne comprenais pas le jeu, mais plutôt dans celui où je ne comprenais pas pourquoi tant de gens en faisaient l’éloge. Je l’avais essayé, puis reposé, comme on repose un livre après quelques pages, sans avoir été accroché par l’histoire.

Et ce moment est finalement arrivé cette année, après les sages conseils de ma compagne. Elle m’a convaincu de donner à Stardew une seconde chance, et aujourd’hui, me voilà complètement sous le charme.

C’est difficile de décrire ce que ce jeu procure sans tomber dans les clichés. Il ne s’agit pas seulement d’un simulateur de ferme où l’on plante des légumes et offre des cadeaux aux voisins (bien qu’on y fasse beaucoup ça). Non, Stardew Valley donne cette sensation rare et précieuse : celle d’être chez soi. Que ce soit dans la douce routine des jours qui passent ou dans la tranquillité des nuits étoilées, le jeu invite à ralentir, à respirer. Et pourtant, il y a cette pointe de mélancolie, comme si Pelican Town existait dans un espace-temps suspendu, parfait pour ceux qui veulent s’y perdre un moment.

L’une des grandes forces de Stardew Valley est sa capacité à surprendre par son large éventail d’options de gameplay. Qu’il s’agisse d’explorer des mines infestées de monstres, de pêcher dans des rivières ou des lacs, d’accomplir des quêtes, de cultiver votre lopin de terre, ou encore de décorer votre maison et vos terres selon vos envies, chacun peut trouver une activité qui lui correspond. Le jeu encourage l’expérimentation, et ce mélange harmonieux d’activités contribue à maintenir l’intérêt sur le long terme.

À une époque où l'on cherche à absolument tout optimiser, Stardew Valley est une bouffée d'air frais. Ici, il n’y a pas de performance à maximiser, de timer à respecter à la seconde près. Le jeu nous autorise des erreurs, et même si elles ralentissent parfois notre progression, elles ne sont jamais (trop) punitives. Cela rend chaque moment passé à tâtonner ou expérimenter d'autant plus plaisant, car la vraie richesse de ce jeu réside dans son rythme apaisant et l'exploration libre.

L’expérience de jeu solo et multi offre deux visages très différents de Stardew Valley. En solo, ma partie est soigneusement ordonnée, optimisée, où chaque tâche est planifiée pour maximiser l’efficacité. En revanche, la partie que je partage en multi avec ma compagne est tout l’inverse : un joyeux chaos. Malgré nos efforts pour communiquer sur les tâches à accomplir ou les événements à suivre, nos cerveaux partent sans cesse dans mille directions différentes. Tandis qu’elle s’occupe de rénover le Centre Communautaire, je me perds dans les mines, et soudain, nous réalisons que nous avons tous deux oublié de récolter les cultures avant la fin de la saison. Et pourtant, ce chaos est un plaisir en soi, ajoutant une spontanéité et une camaraderie qui enrichissent l’expérience de manière unique.

Le style visuel de Stardew Valley est adorable, avec ses graphismes en pixel art simples mais pleins de charme. Chaque détail, des champs fleuris aux paysages enneigés, respire l’amour du créateur pour cet univers. Et les musiques... Ah, les musiques ! Elles se marient parfaitement à l’atmosphère paisible du jeu, évoluant avec les saisons pour accompagner chaque moment de manière subtile et immersive. Elles ajoutent une dimension supplémentaire, transformant une simple journée d’agriculture en une expérience presque méditative.

Avec la mise à jour 1.6, le contenu a encore gagné en richesse, entre nouvelles quêtes, options de personnalisation, et un équilibrage intelligent. Je pensais déjà le jeu complet, mais il prouve qu’il peut continuer à surprendre, même après des années.

Peut-être est-ce là le vrai message de Stardew Valley. Comme un bon livre ou une bouteille de vin, certains jeux sont faits pour être attendus, collectionnés, et appréciés quand le moment est venu. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai vraiment compris tout ce qu’il avait à offrir.

Si vous n’y avez jamais joué, ou si, comme moi, vous l’avez reposé trop vite, je ne peux que vous encourager à lui donner sa chance. Qui sait ? Il vous attend peut-être, tout simplement, pour le bon moment.

Je lui donne la note de 18/20, non seulement pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il m’a appris : parfois, il faut juste savoir patienter.

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles revues.

Hogwarts Legacy est un bon jeu dans l'univers créé par J.K. Rowling, mais un RPG moyen. Voici pourquoi :

Avis résumé :

D'un côté le jeu ne donne pas l'impression d'avoir été fait à la va-vite, visiter Poudlard et ses environs a quelque chose de satisfaisant, les combats sont dynamiques et les PNJs sont attachants.
Mais de l'autre, le jeu souffre de ce qu'on peut qualifier "d'Ubisoftage" : 95 Epreuves de Merlin, 15 kaléidoscope de papillons, 20 sources de magie ancienne, 15 tables d'astronomie, 20 plateformes d'atterrissage, 32 ensembles de ballon, 33 lunes de demiguises sans oublier les 200 pages jaunes. Tous ces éléments sont étalés sur la map et vont venir mettre un frein à votre progression, étant donné que certains d'entre eux sont nécessaires si on veut améliorer certains éléments importants tels que notre inventaire ou notre réserve de magie ancienne.

La map est belle et le Lore détaillé, et les différentes possibilité de réponses aux dialogues donnent une illusion de véritable choix.
Cependant le manque de quêtes propres à chaque maison, la limite de taille de l'inventaire et l'absence au final d'une réelle influence de nos décisions sur la suite de l'histoire vont également venir freiner l'immersion. On aura vite fait d'user de mécaniques telles que le voyage rapide à outrance afin de gagner du temps, ce qui pour un RPG n'est pas bon signe.

En outre, le jeu laisse entrevoir un bel avenir pour le futur de l'adaptation vidéo-ludique de cet univers, c'est pourquoi je recommande tout de même cette oeuvre malgré ses nombreux défauts. Si je devais le noter, je lui donnerai la note de 14/20.


Avis détaillé :

Les points positifs :
> Les combats peuvent être très fun si l'on s'amuse à utiliser tous les outils à notre disposition.
> Les PNJ sont attachants et ont une vraie histoire à raconter.
> La map dans son ensemble est plutôt belle.
> Le Lore est bien construit et de nombreuses infos sont disponibles si l'on s'attarde sur chaque objectif secondaire.
> Dans l'ensemble, ce jeu laisse entrevoir de bons espoirs pour la suite de l'adaptation de cet univers dans le monde vidéo-ludique.

Les points négatifs :
> Ça peut paraître anodin, mais l'impossibilité de modifier la résolution in-game.
> La redondance, à tous les niveaux : ennemis, objectifs secondaires, etc. Je prend en exemple les épreuves de Merlin : 95 épreuves pour seulement 8 types d'énigmes, ça devient vite une corvée.
> L'absence d'un réel système de moralité et d'une quelconque influence de nos choix : le fait d'avoir la "bonne" ou la "mauvaise" fin se résume à une réponse unique donné à un PNJ lorsqu'il nous pose une question lors de la quête finale.
> Contrairement aux PNJs, le personnage que l'on incarne est souvent plat et semble sans émotions par moment, ce qui peut s'avérer déroutant lorsque l'on voit les actions auxquelles il prend part.
> Le ressenti de manque par rapport à certains contenus tel que le Quidditch par exemple, ou encore les combats aérien sur balai ou à dos de créatures. Pour autant le jeu ne semble pas avoir été bâclé.
> Le système de Loot qui est complètement aux fraises : je ne compte pas le nombre de fois où les équipements que j'ai trouvé dans des coffres derrière une porte verrouillée Alohomora niveau 3 étaient finalement moins bon qu'un équipement trouvé après avoir battu un simple ennemi.
> L'inventaire qui est si petit ! Même après avoir réalisé les épreuves de Merlin et gonflé nos poches au maximum, l'inventaire est vite rempli. Curieux quand on voit tout ce que l'on peut stocker dans nos poches à côté de l'équipement...
> Il n'y a pas de quêtes propres aux maisons. Enfin si, la première étape d'une des quêtes principales changent en fonction de la maison. Mais c'est tout.

Les mauvaises expériences :
> Un bug apparemment connu m'empêche d'avoir le 100%. Conseil : Une fois que vous croisez des papillons, suivez les et ne vous dites pas que vous y reviendrez plus tard. Il s'avère qu'une fois les papillons déclenchés même par inadvertance, si vous ne ramasser pas le coffre immédiatement il arrive que ce coffre disparaisse, avec son contenu donc, et puisqu'il s'agit d'objets de collections... Bye-bye le succès "Collectionniste".
> Une seule fois j'ai subi un bug incongrue : en passant une porte je suis tombé sous la map, sans en mourir. Rien de grave jusqu'ici me direz-vous, cependant plus aucun menu ne m'était accessible. Je recharge la sauvegarde, je repop sous la map. Pas de soucis, je recharge une sauvegarde qui date d'avant ce bug : surprise, je repop sous la map. J'ai dû recharger une sauvegarde qui datait d'un peu plus d'une heure avant le bug pour résoudre le problème.

Quelques infos supplémentaires :
> Le scénario est sympa et intéressant à suivre sans être transcendant.
> Tout ce qui concerne la personnalisation n'est que purement cosmétique, que ce soit au niveau de la baguette, du balai... Il n'y a pas de différence de stats non plus entre les montures volantes, ni même entre le balai et les montures j'ai l'impression.
> Les contenus exclusifs : Sur PC, une simple arène de combat de Magie Noire alors que sur console le contenu exclusif c'est une quête complexe et intéressante. Juste, pourquoi une telle différence ?
> Le jeu est gourmand en ressource et demandera une config' assez solide pour le faire tourner correctement.

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles revues.

Bonjour à tous,

Que dire sur ce jeu ?

Lors de notre première session, mes amis et moi avons pu pleinement profiter des différents éléments de gameplay et découvrir un scénario prenant.
À tous les niveaux, Obsidian Entertainment nous montre aux premiers abords ce qui peut s'apparenter à une nouvelle référence du jeu de survie bien que l'aspect survie une fois maîtrisé peut sembler minime, le jeu prenant plus une tournure de RPG Coop où les coccinelles n'hésiteront pas à vous mettre des coups de tête comme Zidane en 2006 si vous avez le malheur de respirer trop fort à côté d'elles.

Après 2 ou 3 sessions (et pas mal d'heures de farm) cependant, les nuages noirs de la dure réalité viennent se faire menaçant au dessus de la salle de shoot à endorphine vidéoludique qu'est Grounded : En effet bien que quelques petits bugs apparaissaient parfois ici et là ils n'étaient en rien gênant, mais celui dont je vais vous parler maintenant représente une toute autre paire de manche.
Lors d'une reconnexion, l'intégralité des items contenus dans l'inventaire de certains joueurs (moi y compris) avaient disparus. Recharger les anciennes sauvegardes ne régla pas le problème, notre envie de continuer à découvrir cet univers se retrouvant donc plombé en pleine course tel un cycliste confondu avec un sanglier par un chasseur un dimanche matin.

Ayant dès la première session joué plus de deux heures, le remboursement n'est désormais bien évidemment plus possible (Steam en position "M'a bien khalass"), et je pense que nous serons tous d'accord pour dire que 39€99 pour une telle désillusion fait presque aussi mal qu'un arrachage de dents de sagesse par un garagiste.

Pour ce qui a été annoncé récemment, je donne à ce jeu la note de 09/20 ce qui est moins que ma moyenne au bac mais qui est dans le même temps beaucoup plus que la note que j'accordais à mon ex. Vous comprendrez qu'évidemment je ne recommande pas ce jeu en l'état.

Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire, et à bientôt pour de nouvelles revues.