Ça y est ! Cette fois c’est fini, trois ans après le lancement, Enter the Gungeon est enfin complet, il n’y aura plus de nouvelle mise à jour, pas de petite extension sous le manteau, seulement cet ultime cadeau, il est donc l’heure pour nous de faire notre adieu aux armes. Mais un bref rappel s’impose, Enter the Gungeon, c’est développé par Dodge Roll et édité par Delvover Digital et si on suit les « tags » Steam c’est un « Rogue-like » à la manière de The Binding of Isaac et un « bullet hell » un sous-genre de Shmup sans scrolling. Par conséquent, vous l’aurez compris, on va tirer sur tout ce qui bouge, on va nous tirer dessus et cerise sur le gâteau le tout dans un environnement procédural et avec une gestion d’objets.



Rien de mieux qu’un run pour tenter de mettre en évidence les nouveautés de cette version. Cela commence par le choix du personnage, pour le moment rien de neuf sous le soleil, les deux personnages de la mise à jour étant à débloquer. J’ai donc le choix parmi les aventuriers prisonniers qui sont pour le moment au nombre de 6 et pour ma part j’ai choisi : « la Chasseresse » car (c’est classe et elle a même un chien ! Que dis-je un Corgi !). Au niveau des contrôles, rien de bien compliqué, une touche pour esquiver via une roulade, une pour tirer, les autres pour utiliser les objets ou retourner sur la map ou l’encyclopédie du jeu. Notre but sera simple explorer un donjon, ici le « Gungeon » et d’aller le plus loin possible en essayant d’affronter les boss cachés et notamment celui qui squatte le dernier niveau.

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Le « gungeon » comme tout bon donjon s’étale sur plusieurs niveaux qui vont évoluer au gré des parties. Vous débuterez toujours votre épopée par le premier sobrement intitulé : « La forteresse de plomb ». Mais parlons un instant de la plastique du jeu, c’est du pixel art joliment animé qui va vous transporter dans des environnements différents, du très classique, à vous les égouts, la forge, la crypte hivernale, j’en passe et des meilleures.
Quant à l’histoire, ça parle de passé à tuer, de donjon, d’aventuriers piégés, le tout agrémenté de références à la pop-culture et mixé avec un concept bien particulier à savoir les armes à feu. Ici pas d’arme au corps à corps, ou alors très peu, vous n’aurez que différentes pétoires pour occire les ennemies qui se retrouvent aussi être en lien avec les armes. Passé ces quelques explications, revenons à notre run.

« La forteresse de plomb », rien que du très classique, j’explore tranquillement le premier niveau sans accrocs si vous avez déjà lancé une partie d’Enter The Gungeon, vous retrouverez facilement vos réflexes. Jusque-là pas de nouveauté mais déjà un dilemme majeur, je n’ai pas assez de clés pour tous les coffres qui s’offrent à moi ou peut-être ai-je choisi le mauvais coffre qui m’aurait permis d’avoir des clés supplémentaires ? Bref, lors de ce premier niveau seule petite nouveauté dans le magasin un nouvel objet, un superbe trône flottant pour crâner et cela fait même son petit lot de bullets lors des esquives, autant dire que j’achète.

Mon exploration se poursuit mais j’ai cette fâcheuse impression que mes réflexes se sont émoussés, j’ai toujours le plaisir de la nervosité propre au jeu et à ce sentiment de dépassement lorsque je me tire des pires situations mais j’ai plus de mal à esquiver les balles qu’avant. Je vieillis que voulez-vous. Au cours de cette run avant d’échouer péniblement au troisième pallier, j’aurais rencontré « Carquois », un nouveau PNJ qui vous proposera un run à contrainte : le fabuleux mode arc-en-ciel ! Le principe est simple : un coffre par niveau qui vous propose plusieurs objets parmi lesquels vous pouvez piocher un unique objet. C’est simple efficace et ça évite le problème de tel ou tel objet complètement pété.

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On ne le dira jamais assez, la répétition, c’est la base de la pédagogie. Que ce soit pour comprendre et apprendre les patterns des ennemis, notamment des boss ou simplement se rappeler des fonctions de tel ou tel autre objet, il vous faudra expérimenter et recommencer. C’est dans cette recette que réside le cœur du jeu, et au cours des quelques essais effectués pour vous parler de cette mise à jour, les objets ont été revus, repensés de même que les synergies entre ces items, tout cela dans un souci d’équilibrage ; de même l’arrivée de l’exploration arc-en-ciel est une très bonne chose.

Que vous soyez néophyte ou un expert de la gâchette, le Gungeon s’offre à vous dans toute sa splendeur et sa richesse, étoffé de trois extensions pour l’occasion. Ces dernières ont ajouté, entre autres, de nouveaux niveaux, armes, boss et même des personnages. De plus, à mon sens, Dodgeroll a su répondre via ces mises à jour à l’une des principales critiques faites à son jeu à savoir son équilibrage, donc arrêtons de pester contre notre manque de skills, apprenons de nos erreurs mais laissons le Gungeon demeurer. Puisque je ne suis plus à une blague facile, Enter The Gungeon c’est de la balle.

Oh et le saviez-vous "A Farewell to Arms" c’est aussi un bouquin d’ Ernest Hemingway ?

Pour plus d’infos sur la dernière mise à jour, c’est par ici :

https://steamproxy.net/games/311690/announcements/detail/1798530504251514527