^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to
Mtl
Montreal, Quebec, Canada
Aucune information disponible.La Rébellion des Patriotes, Rébellion du Bas-Canada, ou tout simplement Rébellions de 1837-38 sont trois noms donnés au conflit militaire de 1837-1838 dans la colonie britannique du Bas-Canada (aujourd'hui le Québec). Elle est l'aboutissement d'un conflit politique larvé qui existait depuis le début du XIXe siècle entre la population civile et l'occupant militaire colonial. Simultanée avec la Rébellion du Haut-Canada, dans la colonie voisine du Haut-Canada, les deux constituèrent les Rébellions de 1837[1].

La rébellion de 1837-1838 dans le Bas-Canada a été beaucoup plus violente que celle dans le Haut-Canada. Au cours du printemps et de l'été 1837, les chefs réformistes, dont le principal était Louis-Joseph Papineau, chef du Parti Patriote, ont tiré parti des tensions politiques de longue date pour mettre sur pied une large force rebelle. La situation était tellement tendue qu'en Octobre 1837 toutes les troupes Britanniques régulières ont été retirées du Haut-Canada et transférées dans le Bas-Canada. Les troupes rebelles ne faisaient pas le poids devant l'importante force militaire coloniale, sous la direction du Général John Colborne, complétée par un grand nombre de miliciens orangistes loyaux venant du Haut-Canada. Les Patriotes rebelles firent face aux troupes et aux milices loyalistes à trois occasions : à Saint-Denis, à Saint-Charles et à Saint-Eustache. La loi martiale fut déclarée et de nombreux rebelles, dont Louis-Joseph Papineau, ont dû s'enfuir aux États-Unis. Des centaines ont été arrêtés, plusieurs ont été déportés en Australie, d'autres furent pendus à la prison au Pied-du-Courant à Montréal[
Aucune information disponible.La Rébellion des Patriotes, Rébellion du Bas-Canada, ou tout simplement Rébellions de 1837-38 sont trois noms donnés au conflit militaire de 1837-1838 dans la colonie britannique du Bas-Canada (aujourd'hui le Québec). Elle est l'aboutissement d'un conflit politique larvé qui existait depuis le début du XIXe siècle entre la population civile et l'occupant militaire colonial. Simultanée avec la Rébellion du Haut-Canada, dans la colonie voisine du Haut-Canada, les deux constituèrent les Rébellions de 1837[1].

La rébellion de 1837-1838 dans le Bas-Canada a été beaucoup plus violente que celle dans le Haut-Canada. Au cours du printemps et de l'été 1837, les chefs réformistes, dont le principal était Louis-Joseph Papineau, chef du Parti Patriote, ont tiré parti des tensions politiques de longue date pour mettre sur pied une large force rebelle. La situation était tellement tendue qu'en Octobre 1837 toutes les troupes Britanniques régulières ont été retirées du Haut-Canada et transférées dans le Bas-Canada. Les troupes rebelles ne faisaient pas le poids devant l'importante force militaire coloniale, sous la direction du Général John Colborne, complétée par un grand nombre de miliciens orangistes loyaux venant du Haut-Canada. Les Patriotes rebelles firent face aux troupes et aux milices loyalistes à trois occasions : à Saint-Denis, à Saint-Charles et à Saint-Eustache. La loi martiale fut déclarée et de nombreux rebelles, dont Louis-Joseph Papineau, ont dû s'enfuir aux États-Unis. Des centaines ont été arrêtés, plusieurs ont été déportés en Australie, d'autres furent pendus à la prison au Pied-du-Courant à Montréal[
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^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 12 Aug, 2010 @ 10:52am 
La fleur de lis, un des plus anciens emblèmes

La fleur de lis qui apparaît sur le drapeau du Québec est l'un des plus anciens emblèmes du monde. Trois mille ans avant notre ère, on l'utilisait déjà chez les Assyriens comme emblème ou motif décoratif. On la voit ensuite en Inde, puis en Égypte, en Grèce, à Rome et en Gaule. Certains l'ont fait dériver de l'iris, fleur jaune qui croissait sur les rives de la Lys, cours d'eau de Belgique. D'autres y reconnaissent un trident ou une pointe de flèche.
^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 12 Aug, 2010 @ 10:45am 
Le 21 janvier 1948, le fleurdelisé prenait la place de l'Union Jack, drapeau britannique, au sommet de la tour centrale de l'hôtel du Parlement. Par décret, le gouvernement du Québec lui avait accordé, le matin même, le statut de « drapeau officiel du Québec ».
^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 12 Aug, 2010 @ 10:44am 
Officiellement donc, le drapeau du Québec n'a qu'un demi-siècle. Cette jeunesse n'est cependant qu'apparente. En réalité, les éléments et les couleurs du drapeau sont présents en Amérique depuis des centaines d'années.

À partir du moment où Jacques Cartier utilise la fleur de lis comme emblème en terre d'Amérique jusqu'à la cession de la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne, nombre d'étendards ou de pavillons se sont succédé sur le territoire du Québec.
^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 8 Aug, 2010 @ 4:43pm 
Chénier, devenu commandant des rebelles, y résiste avec environ 60 hommes mais un groupe de soldats réussit à s'infiltrer dans la sacristie à l'arrière du bâtiment. Ceux-ci mettent le feu qui s'étend rapidement. Les rebelles se trouvent surtout aux jubés et doivent sauter par les fenêtres pour échapper aux flammes, car les escaliers avaient été démolis pour empêcher les troupes britanniques de pouvoir les atteindre. Les hommes sont ainsi exposés au tir ennemi et plusieurs sont blessés ou tués, dont Chénier. Il risqua quand même la fuite mais est tué dans sa tentative, prononçant Souvenez-vous de Weir
^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 8 Aug, 2010 @ 4:42pm 
Le village est rapidement encerclé et pendant une heure l'artillerie bombarde les bâtiments contenant les insurgés sans grand effet. Le général Colborne tente de pulvériser la porte de l'église avec un obusier mais le feu nourri des défenseurs fait reculer les servant de la pièce. Graduellement, le presbytère et les autres refuges tombent les uns après les autres. L'église est la dernière à tomber et devient la cible des tirs nourris britanniques
^3G^2o!^4Q^7c^4.^1Dr.fumi@to 8 Aug, 2010 @ 4:38pm 
Dès 11h15, le tocsin sonne quand les volontaires de la troupe sont aperçus et Chénier se rue avec entre 150 et 300 rebelles à leur rencontre. Mais les tirs des troupes régulières les forcent à se replier. Les patriotes se retranchent dans le couvent le presbytère, église de Saint-Eustache et le manoir seigneurial. Le rebelle patriote Amury Girod quitta le champ de bataille au début de l'affrontement, supposément pour ramener des renforts de Saint-Benoît. Suspecté de trahison, des patriotes le poursuivirent et finalement Girod se serait suicidé.