Recent reviews by Sao

Je recommande pour tous ces points
► l'évidente ambiance Starship Troopers
► le feeling général
► les konami codes pour les soutiens, dans l'action c'est rigolo de se planter
► c'est joli purée
► les animations des persos qui te font comprendre -par exemple- que tu es ralenti·e sans te mettre un gros icône
► idem pour les ennemis, tu captes de suite à quoi t'attendre quand tu les vois, le design induit c'est cool

Mais je vais faire mon pisse-froid et ne pas le conserver dans ma bibli pour l'instant parce que
► j'en ai marre des progressions dans les multis coops, rendez-nous un arsenal dispo d'entrée de jeu comme dans L4D siouplait, j'ai pas besoin de cette fausse progression, j'ai l'impression d'être à l'usine après chaque partie quand ça débloque toutes les monnaies & points d'XP
► en dehors du gimmick "faut sauver la Super Terre" qui avouons-le est très drôle, y'a pas grand-chose et ça me manque
► malgré les qualités indéniables listées plus haut, je vais m'y ennuyer très vite

4 arachnides sur 5 mais c'est pas pour moi, en tout cas pas maintenant

Postal en fast-fps :

► c'est dynamique
► c'est bête
► y'a une maison remplie de chats qui sautent partout
► la direction artistique torturée façon bad trip (en même temps c'en est un) est réussie
► certains ennemis te font caca dessus

Après le premier niveau (qui était celui de la démo) plutôt sympa, ça m'a lassé. À essayer avant d'acheter.
Le temps de la découverte était cool mais la suite, bah non.

Jouer à Postal, c'est comme remater Jackass en 2022, c'est plus tout à fait la même chose qu'il y a 15 ou 20 piges.

Les Happy Tree Friends font la bagarre et ça marche bien.

C'est rapide, c'est mignon, c'est crétin, c'est efficace, c'est gratuit, tu débloques des trucs (gratuits), tu fais des taupins, tu peux danser et les parties sont rapides.

Un bon jeu d'apéro entre copains.

Quel plaisir de se replonger dans l'univers de Supraland !

Tout ce qui a fait le charme du jeu principal est de retour, avec de nouveaux pouvoirs (y'en a aussi des anciens hein), des tonnes de dialogues et surtout des petits bonhommes ... ORANGE !

Les puzzles y sont plus simples (ou alors c'est moi qui suis habitué) mais toujours aussi efficaces et malins. Je ne vais pas dévoiler le principe de Crash car j'étais super content de le découvrir par moi-même, sachez juste qu'il est très futé et sert la narration, aussi drôle et décalée que le jeu de base.

Du très bon contenu pour 8 à 10 heures de jeu.

ACHETEZ. OUI. MAINTENANT.

- Kamehameha !
- Spam kikoha
- Combo x153
- Alt F4
- Reload
- Here comes a new challenger
- Kamehameha !

Avant, j'étais dans l'espace.

J'ai eu un accident.
Un gros.
Je sais plus trop pourquoi, on m'a dit "Vas sur ce vaisseau géant", et moi, comme une conne, j'ai vu que ça faisait avancer l'histoire et j'y suis allée.
Quelle idée.

J'aurais su ce qui allait se passer, je serais restée bien au chaud à mater la rediffusion (en riplay) de la saison 27 de Secret Story en bouffant des Smarties. Sans dèc'.
Tout ça pour quoi ? Pour valider un objectif inscrit sur un écran. Quelle buse.
Une fois dans le vaisseau, c'était chiant. Déjà, personne pour t'accueillir. Personne pour te dire où sont les toilettes. Personne pour te saoûler avec des pétitions. J'aurais préféré.
À la place, tout le monde avait décidé d'être décédé. Genre ils sont sérieux les gus ?

Même le courant déconnait à pleins tubes, j'ai dû fouiner partout pour rétablir tout ça, passer entre les ampoules qui éclatent et que du coup ça fait sursauter. Pffff.
Heureusement que l'on me permit de couper la musique parce que sans ça je serais pas allée plus loin.
Bref, un vrai dépotoir cette station spatiale.
Station spatiale ? Oui, station spatiale. Pourquoi ? Ha oui, j'ai dit "vaisseau" plus haut. Ben voilà, tout le monde peut se tromper hein. Un gros truc dans l'espace avec des gens dedans. Ou des gens morts.
Et des androïdes. Et un lézard-limace-chat-sexe.

Alors c'est quoi les androïdes ?
Hé ben c'est des bonhommes-robots blancs qui parlent avec des voix qui font peur, qui marchent en faisant peur, qui sont totalement impassibles et qui marchent comme dans les méchants dans les films. C'est-à-dire que peu importe la vitesse à laquelle ils marchent et celle à laquelle toi tu cours, ils te rattrapent. N'essaie pas de leur échapper, ça ne fonctionnera pas. Non, non, même si t'es Carl Lewis c'est fichu, tu l'as dans le cul.

Et puis c'est quoi l'alien ?
(Haaaa, il se décide enfin de parler de l'alien)
Un vilain machin qui joue avec toi. Et qui est là. Même quand il est pas là, il est là. Il te voit, il te regarde, il SAIT.
Et toi tu sais rien. Même si t'es pas Jean-Neige tu sais rien quand même.
L'alien il te voit, t'es mort.
Il t'entend, t'es mort.
Il sent la goutte de pipi que tu as laissée transpercer ta combi parce que t'avais la frousse, t'es mort.
BAM.
Il est comme ça l'en'hulé.
Et quand je te dis que t'es mort, c'est mort MORT. Tu peux rien faire.
Bon si, tu peux essayer de t'échapper. À m'ment donné, j'ai pécho un lance-flammes (PO PO PO) et ça m'a permis de le tenir à distance pendant quelques secondes.
Et puis après il m'a vue, BAM, t'es mort.
Merci les sauvegardes.

Ha tiens tant qu'on y est, parlons-en des sauvegardes.
J'appuie sur un combiné téléphonique, je sauvegarde ma partie. Facile. Sauf que non.
Ça dure des PLOMBES de sauvegarder ! J'exagère à peine.
En vrai ça doit durer allez, 4 secondes., mais quand tu as l'autre zouave aux fesses, tu as l'impression que c'est l'éternité.
Enfin bon, on s'en fiche.

On repart dans l'histoire (la mienne).
J'étais donc sur la station spatiale à tenter de repartir (je sais même plus pourquoi j'y étais entrée, mais l'avais-je déjà su ?), poursuivie par l'alien, tourmentée par les androïdes, emmerdée par les humains survivants qui faisaient absolument n'importe quoi.
J'ai appuyé sur des boutons, j'ai ouvert des portes, j'ai tellement serré les fesses que ma peau s'est refermée (depuis je ne fais plus caca, il va falloir que je consulte).
Je suis tombée dans un nid infesté des bestioles dégueus, j'ai pris si cher que même la chanteuse elle s'appelle plus comme ça désormais, j'ai déclenché des alarmes, je me suis déguisée en astronaute, j'ai bataillé avec des QTE pour amorcer une bombe.

Et du coup je suis toujours dans l'espace.
Qu'est-ce que j'me fais chier maintenant ...

Ripley

Rohlala, c'est tellement mauvais que j'ai même pas envie d'en parler.

Un autre jour peut-être mais là, non, je dis non.

Hey bro, tu veux une manette ?

Vas-y, fais pas ta banane molle là, fais pas chier et viens péter la gueule des méchants avec moi. Allez Loulou, sois pas timide. Colle tes muscles sur ce stick et évite de crier trop fort.

Alors oui, OUI, cette intro peut porter à confusion. Mais on est d'accord que l'on va parler de Broforce là. BIEN. BREF. ALLONS-Y. Faut que j'arrête de gueuler en CapsLock aussi.

Donc, Broforce est un jeu de plate-forme absolument bourrin. Il se pratique beaucoup mieux à la manette qu'au clavier, et j'irai même jusqu'à conseiller de ressortir son stick arcade pour se la jouer salle d'arcade à l'ancienne, s'installer un cendard sur le haut du boîtier du PC et s'allumer une bonne vieille Lucky Strike avant de démarrer la partie.

Passons donc le gameplay classique je-saute-je-tire-j'envoie-des-grenades à la Metal Slug et concentrons-nous sur la nostalgie. Rooh Loulou, fais pas ta chialeuse, oublie pas d'appuyer sur ready là, tu nous gonfles avec tes "Ouais mais McGyver il est trop beau". Appuie sur A bordel.

Broforce peut, vous l'aurez compris, se jouer avec des amis, et ceci jusqu'à 4 joueurs peuvent ainsi défoncer gaiement les Hordes de Terroristes Crétins (HTC ? Putain le placement de produit, ils abusent ces éditeurs, bref).

Ça pète dans tous les sens, on exécute les méchants, on explose le décor, on libère des prisonniers, et tout cela en jouant ... les héros des action movies des années 80 ! Et 90 ! Et même 2000 à ce rythme-là d'ailleurs. Ceux-ci sont tous "pixel-artisés" et sont tous plus drôles les uns que les autres.

On a du Schwarzy (Brominator, Bronan, Bromando), Stallone (Rambro), Willis (McClane), et puis les autres je vais pas vous les dire hein, ça gâche le plaisir après. Chacun de ces petits bonhommes a ses propres spécificités : déplacement, armement ... Et ils sont dans l'ensemble tous très sympas à jouer.

Il faudra les débloquer en sauvant les prisonniers, ça se fait très vite et on a vite fait de tous les avoir.

À la façon d'un Super Crate Box ou Muffin Knight, on change de Bro (personnage) au hasard à chaque sauvetage de prisonnier, on n'a pas le choix du bonhomme, parfois on râle, parfois on est contents, mais on défonce quand même tout le monde alors ça va.

Le jeu étant encore en bêta, il s'enrichira de quelques ajouts mais dispose déjà de quoi s'amuser, tout seul ou (surtout) entre potes. En local ou online.

Je vais pas y aller par 4 chemins : prenez-le, c'est de la bonne ce machin. Il y a trop de daubasses surfant sur la vague de la "nostalgie-rétrogaming" et ce titre mérite d'être mis en avant et de parfaire les ludothèques des joueurs.

Et Loulou, arrête de chialer là. Il est pas si pourri que ça le McGyver, tu peux détruire la map avec, il te faut quoi putain ?

Si vous savez lire, dans cinq à quinze minutes vous enrichirez peut-être votre bibliothèque Steam avec Risk of Rain.

Lançons une partie.

Écran de sélection de personnage, c'est pas dur, au début un seul est disponible, les autres sont visiblement grisés et on se doute bien qu'on aura l'occasion de choisir entre les autres après avoir joué un peu.

Nous voici sur une planète bizarre, faite de jolis pixels en haute définition et de teintes foutrement bien choisies.

Ce petit tas de carrés qui semble se déplacer quand je remue mon stick gauche, ce doit certainement être mon bonhomme. Ha oui tiens, il bouge à gauche, à droite, youpi je peux sauter. Et ça, okay ça tire, piou piou. Et ça, hmm, ha ouais quand même, il tire vite quand il veut. Et ça déclenche un timer. D'accooooord j'ai compris. Mais merde, c'est quoi ce lézard qui veut me taper, dégage, laisse-moi tranquille, tu vas pas me faire ch-

*Jingle*

On incarne donc une sorte de shérif/ranger de l'espace dans un univers plate-forme on ne peut plus classique, bourré d'ennemis voulant à tout prix nous faire la peau pour nous empêcher de poursuivre notre progression. En même temps, c'est plutôt logique vu qu'on leur tire dessus dès qu'on les voit. Bref.

Le but dans chaque niveau ? Trouver un téléporteur pour se rendre -roulements de tambour- au niveau suivant. Une fois celui-ci trouvé, un compte à rebours se déclenche et on doit survivre 90 secondes pendant que le téléporteur se charge. On devra alors annihiler les ennemis restants avant de poursuivre notre aventure.

Je précise que ces 90 secondes paraissent une éternité quand on voit arriver les flots d'ennemis sur notre tronche, sans compter le (ou les) boss qui prennent le quart de l'écran, spéciale cassedédi au putain de ver des sables d'enculé de sa m-

*Jingle*

Si l'objectif reste toujours le même, la progression est intéressante : on va gagner du pognon à chaque ennemi tué. Ce pognon servira à acheter des améliorations dans des endroits bien définis.

Ces upgrades se présentent sous forme d'items que l'on gardera jusqu'à notre mort, sont stackables (cumulables, oui bon ça va les puristes du français là) et confèrent des avantages non négligeables pendant la partie, et sont pour la majorité passifs. Ils ont un effet, point, et l'on n'a pas à faire une combinaison de ouf ou scroller pendant des heures dans un inventaire à rallonge pour les utiliser.

On retrouve aussi quelques drones qui font leur vie et nous aident à préserver la nôtre en tirant sur les vilains ou en soignant notre petit cul. Le lance-flammes, par exemple, est fort efficace contre les groupes d'ennemis, dont les méduses de merde qui cassent grave les cou-

*Jingle*

Le gameplay : simple, très simple.

Du stick pour bouger, du A pour sauter, du R pour tirer, et des pouvoirs. Waaaah, des pouvoirs. Comme dans un MOBA ou un H&S, on dispose de pouvoirs pour être méga trop balaise. Il n'y a pas d'histoire de mana, juste du cooldown. D'où le timing.

Notre petit bonhomme du début par exemple, un de ses pouvoirs est de tirer comme un petit foufou pendant deux secondes pour faire super mal aux ennemis. Mais par contre il est immobile, donc vulnérable. D'où le timing.

On gagne des niveaux à force de taper sur les ennemis mais ceux-ci deviennent plus forts avec le temps. Comment ça ? Il y a une jauge sur l'écran nous présentant la difficulté du jeu. Celle-ci augmente petit à petit. Donc si vous vous dites "Moi je suis un malin, je vais passer cinq heures à farmer la première map pour gagner 200 niveaux et ainsi faire 7584263 DPS, ainsi je défoncerai tous les boss avec un seul bouton", ben non, ça ne marchera pas.

Donc non contents de nous balancer des vagues d'ennemis de plus en plus nombreux, ceux-ci seront de plus en plus résistants et à force de remplir l'écran, nous buteront sans difficulté malgré nos 150 items trop géniaux mais qui désormais ne servent plus à rien.

"Et si je meurs ?"

Hé ben ta partie elle est finie. Bim. Pas de respawn, pas de checkpoint, pas de "j'engrange des xp et la partie d'après c'est un poil plus facile". Queee daaaalle. Ha, il n'y a pas de sauvegarde non plus, faut pas déconner.

Par contre les persos débloqués seront évidemment disponibles lors du démarrage d'une nouvelle partie. Les conditions de déblocage des persos ? Et puis quoi encore ? Tu veux pas mon doigt pour curer ton nez ou ma main pour te b-

*Jingle*

Disons que c'est plus sympa de chercher comment débloquer les personnages tout seul, mais ne disposant pas d'un nombre suffisant d'heures par jour pour effectuer cette tâche, une simple recherche sur le web donne des résultats assez fantastiques.

Sinon, demandez à vos copains car oui, Risk of rain est un jeu à copains.

J'entends par là que l'on peut y jouer en multijoueur, en coop bien entendu, avec une difficulté plus accrue qu'en solo. Très très beaucoup plus accrue.

Je conseille d'ailleurs d'y jouer aussi en multi. C'est pas mieux qu'en solo et c'est pas moins bien, disons que ce jeu se débrouille bien pour être apprécié autant dans un mode que dans l'autre.

VOILI VOILÀ.

Des pixels et des méchants.
La musique déchire (vraiment!).
Les mécaniques de jeu sont tellement bien pensées que tu relances le jeu régulièrement, seul ou avec tes potes.

C'est pour ça que Risk of Rain est un bon jeu.

Achetez-le, bon sang de b-

Ahem.

Hrmm.

MRRR-KRMMMM. HRM.

Bon, on peut démarrer. Merde, vous lisez déjà. J'y vais. Je démarre, hein. Faites comme si vous n'aviez rien lu.

Battleblock Theater, c'est bien.

Après une introduction théâtrale (comme par hasard) où on apprend que l'on va devoir jouer un petit bonhomme qui a échoué sur une île contenant un théâtre géant géré par des chats. Oui, vous avez bien lu, par des chats.

On passe ensuite une minute où l'on apprend comment sauter, marcher (c'est de la plate-forme) et le scénario délirant se poursuit : notre meilleur ami qui était sur notre bâteau a été capturé par les vilains chats qui lui mettent un chapeau maléfique, ce qui le rendra ... ben maléfique. On est alors prisonnier de ce théâtre et on se rend compte que notre objectif sera de délivrer nos petits camarades.

Le hub du jeu sera la prison, les portes nous menant vers divers niveaux de jeu : les scènes de théâtre où l'on doit amuser la galerie des chats méchants. Vous suivez ?
Dans chaque tableau on devra donc trouver des gemmes verts qui nous permettront de débloquer la sortie du tableau et une fois de retour dans le hub/prison, on pourra payer des gemmes contre la liberté de nos amis emprisonnés. On pourra aussi tenter de choper une pelote de laine planquée dans chaque niveau, ce qui nous permettra de débloquer des armes complètement connes.

Niveau gameplay, c'est très simple : plate-forme claqqieu, on court, on saute, on double-saute, on grimpe aux échelles, on croit qu'on va se cramer le cul sur le feu alors que non, c'est un mécanisme de gameplay puisque ça agit comme un trampoline. Ha, ça bouscule les codes du jeu vidéo, oui. On ne nage pas non plus, l'eau nous fait mourir et on doit donc se débrouiller pour faire venir un bâteau en papier et y grimper.

Je ne vais pas trop dévoiler les armes/gadgets et autres mécaniques, ça tuerait la découverte et ce seraitbien dommage. J'en ai peut-être déjà trop dit !

En bref, Battleblock Theater regroupe :
- du Super Meat Boy pour le côté "les niveaux sont simples mais si tu veux du challenge tu seras servi"
- du Rayman Origins/Legend pour la même raison
- du Monty Python pour le design et le ton complètement décalé
- de l'internet Nyan Cat et compagnie certes envahissant mais absolument pas insupportable

Et cerise sur le gâteau, le jeu se joue en coop à 2, voire en équipe à 2 vs 2, et les niveaux ne sont pas les mêmes qu'en solo. Les énigmes sont légèrement différentes pour obliger les joueurs à réfléchir ensemble, c'est super bien pensé. Genre Lara Croft and the Guardian of Light dans l'idée.

Re-cerise : on peut créer ses propores niveaux de jeu et les partager sur le monde merveilleux du web. Cool.

Allez bisous, si tu as tout lu je te kiffe grave.