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Tout est si doux, même le prix.

CIV 7 est le point d'entrée le plus accueillant de toute la série et c'est la chose la plus importante à savoir.

Pas de grandes améliorations graphiques en vue. VII semble pensé pour tourner sur les configs les plus modestes. offrant essentiellement une nouvelle philosophie de jeu.

La micro gestion a été drastiquement réduite (gain de niveau militaire, développement des cases, attributions des spécialistes). tout a été centralisé sur les unité commandantes ou dans le menu des villes

À chaque ère, le joueur est guidé pour atteindre un objectif, l'autorisant à esquiver une partie des développements scientifiques ou dogmatiques devenus optionnels. Même chose pour les villes : Inutile de les bourrer de bâtiments, la plupart seront obsolètes à l'ère suivante.

Déroutant au premier abord, le changement d'ère fonctionne comme un soft reset. S'i il est certain que la mécanique ne fera pas l'unanimité auprès des habitués, elle a l'avantage de réduire l'écart de niveau entre les joueurs. Vous ne mettrez plus 400 ans d'évolution dans la vue de vos camarades. Finis les missiles nucléaire anti-cavalerie.

En fait, le principal soucis est là, il n'y a pas de nucléaire du tout. La partie se termine trop tôt, trop vite. Comme si le dernier quart était manquant. La victoire scientifique se contentera d'un vol spatial habité, comme baroud d'honneur après l'envoi du premier satellite.

Au final, Civilization 7 deviendra surement celui de la partie lancée en vitesse entre deux amis qui partageront une campagne parfaitement découpable en trois soirées, sans avoir à se rappeler des détails de la progression de la veille. Pour le reste, il y a de fortes chances que vous ne désinstalliez pas votre dernière version complète de Civilization 5 ou 6.

+ Un monde ouvert plaisant qui s'explore comme un terrain d'aventure sans pression.
+ Une DA qui fonctionne à merveille jusqu'au bout
+ La bonne durée de vie. (10-12h)
+ Des contrôles globalement agréables aussi bien à pied qu'en voiture (...)
- Le backtracking trop forcé par le déblocage de nouvelles capacités du véhicule pourtant peu nombreuses
- Une fin touchante mais vite expédiée

En égratignant sévèrement votre productivité, Tap Ninja contribuera à l'effondrement du système capitalisme tout en vous donnant l'illusion de produire toujours plus.

Une fois passé le gros ventre mou qui fait le lien entre "le début de l'aventure" et l'arrivée à la capitale, le jeu prend son envol et propose un monde ouvert consistent et correctement rempli. Depuis novembre, HZD a été correctement patché, mettant un terme aux principales réserves que l'on pouvait émettre à l'égard du portage.

La réalisation parait correcte au premier coup d'oeil mais le feeling déçoit. La physique et le contrôle aimanté de la balle rendent l'expérience lourde. Sans chercher à le comparer à un Rocket League on aurait pu espérer un peu plus de contrôle aérien et de dashs qui auraient amené un minimum nervosité.

C'est un peu le Dark Souls de l'exploration galactique.

C'est un peu le Dark Souls du Doom-like.

C'est un peu le Dark Souls des open world où tu préfères resté planqué dans un grenier.

C'est un peu le Dark Souls de la simulation d'embouteillage.