pixborn
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Padawan du web, mais aussi geek à mes heures perdues. Passionné de jeux de rôle et de jeux de gestion.

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Hellblade: Senua's Sacrifice
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Cela faisait un certain moment que je lorgnais autour de la licence de Funcom qui a déjà fait beaucoup parler d'elle. A la base, je ne suis pas un fin connaisseur des points & click et autres jeux d'aventures et ce même si j'ai énormément apprécié les Runaway de Pendulo. Du coup j'hésitais et j'ai passé un long moment à lire les différents tests tout en visionnant quelques séquences de gameplay.
Finalement, j'ai sauté le pas en achetant les deux premier opus de la licence et bigre, je ne regrette absolument pas !



Le gameur briscard se plait à dire "Fiston, d'mon temps c'était mieux avant". C'est souvent vrai,surtout lorsque l'on voit la propension mercantile de certains éditeurs qui nous font bouffer leur licence AAA à coup de marketing bien placé. Au final, l'on se retrouve bien souvent avec un bon jeu mais très loin de nous offrir un plaisir vidéo ludique hors-norme. Pour ce faire, beaucoup aime retrouver les vieilles licences, celles qui ont d'ores et déjà acquis un statut "d'oeuvre culte".

C'est le cas pour The Longest Journey. Sorti en 1999 (Oui, ça commence à faire un bail), le jeu avait fait parler de lui pour son scénario, très bien écris et son ambiance. Car oui, ce qui m'a profondément marqué dans ce jeu est tout simplement l'ambiance qui s'y dégage. Celle d'une véritable aventure onirique où le féerique côtoie la science-fiction, où l'ont parle de Dragon, d'industrialisation et d'expériences scientifiques. De prime à bord, l'on pourrait penser que c'est un mélimélo de tout ce qui se fait de bon dans le genre. Hérésie de penser ça car les norvégiens de Funcom savent écrire, c'est un fait et ils s'en sont diablement bien sorti dans The Longest Journey.

Le joueur incarne une jeune fille nommée April Ryan et elle est loin de la bimbo hyper sexualisée que le jeux-vidéo est généralement capable de nous offrir, surtout à cette époque. L'on se retrouve plutôt devant une étudiante en art qui va rapidement se retrouver embarquée dans une aventure faite de prophéties, qui va la dépasser. Pour son héroïne, le jeu vaut déjà le coup. April nous gratifiera très souvent de ses pensées et de ses sarcasmes par le biais d'un journal intime ou de ses interventions dans les conversations. Amusante, cohérente et très humaine, April Ryan est un personnage comme ont aimerait en voir plus souvent. Il en va de même pour les personnages secondaires. Même si l'on échappera pas aux stéréotypes du genre (Le Mentor, le gros méchant despotique, le sidekick (Rôle tenu par un Corbeau. Oui, un piaf.) , ils sont très bien écrit et, pour la plupart, très amusant. J'ai d'ailleurs été très agréablement surpris par la qualité des doublages et du jeu d'acteur. Pour l'époque, les doubleurs sont très bien dans leur rôle et c'est tant mieux car ils énooooooooormément de choses à dire.

C'est un fait, le jeu est très bavard et c'est, malheureusement, souvent pour ne rien dire. L'on se retrouve pas mal de fois devant des dialogues à rallonge. Si, quelques fois, c'est justifié et amène des informations du lore, d'autres fois j'ai vraiment ressenti comme une impression de remplissage assez désagréable. L'époque n'aidant pas, la mise en scène statique est parvenue à me laisser décrocher lors de quelques dialogues ce qui, toutefois, n'a pas gêné ma progression.

Au niveau des graphismes ... Mince quoi, le jeu n'a pas pris de coup d'vieux. Malgré une résolution bloquée, les paysages sont somptueux et la modélisation est très correcte pour la fin des années 90. Le jeu va nous faire voyager et vous allez réellement "voir du pays". L'on évitera cependant pas les aller-retour typique des jeux du genre mais cela ne gènera nullement les habitués.


Bref, The Longest Journey est, pour moi, un incontournable. Un jeu qui sera parvenu à me happer dés les premières scènes. Un jeu cohérent de sa narration, cohérent dans ses paysages et son écriture. Un jeu onirique, à l'ambiance unique. Je ne suis absolument pas déçu d'en avoir fait l'acquisition et le recommande à tout ceux qui hésiteraient à faire "le grand saut". Franchement, il vaut le coup.
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