Recent reviews by Peterline6

Hypnotique, obsédant, inattendu… je peux continuer la liste longtemps. La meilleure expérience coop canap' que j'ai jamais vécue ; un jeu qui reste avec moi, dans un coin de ma tête toute la journée au point que ça en devient border flippant. Il n'y en a plus, et pourtant, j'en veux encore. Brillant.

Le chant du cygne d'une formule à bout de course, mais quelle sortie soignée ! Dommage que le plus beau jeu de cette génération ne soit pas aussi propre sur lui du côté de la narration – beaucoup trop éclatée. Le meilleur Assassin's Creed depuis le reboot de 2017, mais il reste encore beaucoup de gras autour de cet os.

Un RPG droit dans ses bottes, qui n'invente pas grand-chose mais qui fait tout très bien. L'histoire est intéressante, les choix souvent cornéliens (quoi qu'assez binaires), et le gameplay grisant, même s'il invite assez peu à expérimenter. Une aventure plutôt concise, à boucler en une trentaine d'heures, qui souffre un peu de redite dans ses derniers instants. Mais ce n'est pas ce que j'en retiendrai ; une belle surprise !

(Partie 1) Pour l'instant, Lost Records me fait l'effet d'une gigantesque tartine d'un bon pain, sur laquelle on aurait essayé d'étaler le fond d'un pot de Nutella tout sec. En fermant les yeux, en lissant bien toutes les aspérités, on arrive à se bercer d'illusions et à se dire que ça passe, même si c'est un peu fade. Puis, au moment d'ingurgiter la dernière bouchée, on relève la tête et on voit là, sur notre étagère, un pot de pâte à tartiner tout neuf, même pas entamé.

J'ai énormément d'affection pour Don't Nod et pour Life is Strange. Et quand j'essaie très très fort, j'arrive à retrouver tout ce qui me plait dans la licence dans Lost Records. Mais l'intimité des personnages, les dialogues qui sonnent vrai et qui serrent le bide, sont comme perdus dans des vêtements trop grands. Un peu comme si le studio avait lui-même du mal à laisser partir le genre qu'il a lui-même contribué à populariser. Un horrible problème de rythme, qui m'a fait regarder ma montre à plus d'une reprise, quand bien même je ne suis jamais contre un joli récit coming of age saupoudré de nostalgie 90's. J'espère vraiment un sursaut lors de la seconde partie. Mais je tiens dans tous les cas à apporter tout mon soutien et mon admiration à un studio qui, je le sais, a connu meilleure période. Merci de continuer à produire ce genre de jeux, ils sont importants).

(Partie 2) Totalement conquis par la direction empruntée par ce second épisode. Plus ramassé, plus intense, débarrassé de mécaniques que j’avais trouvé irritantes… une superbe conclusion, touchante et mystérieuse, qui met parfaitement à profit ce que l’épisode 1 mettait tant de temps à mettre en place. Bravo !

Deuxième playthrough beaucoup plus concluant pour moi. Un jeu dense, qui demande beaucoup d'attention du joueur, et qui présente rapidement toutes ses qualités à qui parvient à ne pas s'éparpiller. J'avais en horreur le gameplay lors de ma première partie, à sa sortie, et j'ai finalement adoré gérer mes cycles et prioriser mon aide aux différents habitants de l'Œil. Je trouve le dépouillement graphique toujours aussi repoussant pour l'engagement, mais heureusement l'écriture des personnages, la musique, la DA, sauvent tout et nous mènent jusqu'au bout de cette belle histoire.

Un peu sonné par ce jeu aux milles idées, qui pourrait sincèrement servir de cas d'école pour l'étude du terme narrative design. L'articulation du concept de foi autour d'une grammaire purement vidéoludique tient du génie. Mais INDIKA est plus qu'un pur exercice formel, même si sa cinématographie renversante m'a fait mitrailler le déclencheur du mode photo. Si l'écriture manque parfois de finesse, ou disons de délicatesse, les dialogues portent une captivante réflexion sur la foi, encore elle, ou disons plutôt sur les dogmes au sens large. Impressionnant de bout en bout.

Un jeu sincère et charmant, bourré d'excellentes idées mais qui nage parfois un peu dans des chaussures trop grandes pour lui. Peu importe, je me souviendrai longtemps des rencontres, des paysages et des chansons ; de cette narration pleine de drôlerie mais qui n'a jamais peur de mettre les pieds dans le plat. Une vraie réussite insoupçonnée. J'ai hâte de voir ce qu'Awaceb nous réserve à l'avenir.

Shooter arcade au flow incroyable et relativement accessible. Même sans chercher à scorer, la dimension cathartique de chaque niveau nous pousse à tenter les approches les plus stylées possibles. Sans parler de la BO qui tabasse et qui nous pousse sans cesse vers l'avant.

Un thriller psychologique dérangeant aux idées de mise en scène absolument folles. Ne paie pas de mine de prime abord, mais surprend à plus d’une occasion.

J’aurais pu adhérer à la loufoquerie et l’absurdité du jeu, mais le gameplay m’a rendu fou au bout de 30 minutes. T’inquiète même pas que mon omelette a les œufs bien cassés.