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➢➢➢Sétif , Guelma , Kherralata, 67 EE Anniversary , Don ' t Forget!!!
➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢➢Massaker An 8 , Mai 1945
➢➢➢Sétif , Guelma , Kherralata, 67 EE JubilÄum !
➢➢Récit d’un génocide
“Des camions acheminaient des innocents au four crématoire d’Héliopolis, à Kef-El-Boumba, et à la carrière Hadj Embarek pour être exécutés d’une manière atroce et barbare”, se souvient Hadj Bahloul Brahim, un octogénaire qui a vécu les affres du 8 Mai 45 à Guelma.
Cette marche eut lieu dans le calme et nous avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. Notre parcours prit fin au niveau du théâtre municipal et le sous-préfet Achiary a donné l'ordre de nous disperser.
La veille du 8 mai 1945, fête de l’armistice qui mettra fin à la Deuxième Guerre mondiale et à la victoire des alliés sur le IIe Reich, nos responsables nous invitèrent à défiler et à prouver au monde que nous voulions seulement notre indépendance.
Les forces coloniales, aidées par la milice armée composée de colons, opéraient systématiquement des arrestations arbitraires.
Des camions acheminaient des innocents au four crématoire d’Héliopolis, à Kef-El-Boumba et à la carrière Hadj Embarek pour être exécutés d’une manière atroce et barbare. La région de Guelma fut mise à feu et à sang : aucun village, aucun douar, aucune mechta n’a échappé au carnage. Nous citerons les villages d’Héliopolis, Millésimo, Petit, Lapaine, Jean-Sadeler, Gounod et tant d’autres.
Les deux malheureux ne revinrent jamais. Mon compagnon et moi-même fûmes jetés en prison où nous vécûmes deux mois dans des conditions inhumaines.”
Ammi Bahloul Brahim essuie ses yeux et enchaîne son récit : “Jervais, le colon barbare, a perdu la raison quelques semaines plus tard, il avait trop de sang sur les mains. Devenu fou, il s’est donné la mort en se tirant une balle dans la tempe.