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Phoenotopia : Awakening, jeu d’action-aventure que je pensais, en le prenant, qu’il allait être tout à fait standard. Mon dieu que je me suis fourvoyé, ce jeu m’a mis une claque et est une pépite sous-cotée pour tous ceux qui aiment le genre ou l’exploration.

L’histoire de Phoenotopia : Awakening est tout à fait classique mais l’univers fourmille de quêtes sympathiques, de personnages attachants et de lieux mémorables. L’attention aux détails et la maîtrise du pixel-art donnent à l’environnement un aspect grandiose et un côté mignon aux personnages ainsi qu’aux créatures.

En plus de l’apparence physique du jeu vraiment réussie, les musiques ne restent pas en marge non plus. Peu de jeux m’ont donné autant de plaisir à écouter les mélodies qui l’exaltent. Mention spéciale pour la musique de la Caverne de Mul ou encore la musique d’ambiance de la route de Cosette.

Pour ce qui est du gameplay et notamment de la maniabilité, je trouve que les critiques sont assez sévères. Certes, elle n’est pas aussi précise que certains jeux mais on prend rapidement Gail en main. De même pour la difficulté, certains jugent que le jeu serait trop dur ou frustrant. Effectivement, certains passages sont exigeants mais avec un peu de patience, ça passe toujours. Et si jamais un inventaire plein d’objets de soins ou quelques améliorations d’équipements ne suffisent pas, les options pour réduire la difficulté sont très utiles. Un boss difficile peut devenir un jeu d’enfants si toutes les options sont activées. Cela permet aussi de choisir un gameplay et une difficulté un peu plus customisable que juste les classiques « Facile, Moyen, Difficile ».

Certains objets sont vraiment originaux et offrent beaucoup de possibilité pour progresser mais aussi pour faire des énigmes. Ces dernières sont vraiment un coup de cœur pour moi, elles sont à la fois nombreuses, variées et intelligentes. Aucune d’entre elles ne m’a semblé délirante mais elles peuvent demander d’utiliser un peu ses neurones.

Pour les fans de l’exploration, il y a quantité de secrets, de lieux et d’objets à découvrir. Parfois, ils sont bien cachés mais un personnage fournit de bons indices pour les déceler. Du coup, pas besoin de guide, ce qui est plutôt rare…

Le contenu et la durée est incroyable pour ce genre de jeu. Comptez facilement plus de 60h pour ceux qui cherchent et explorent l’environnement. On trouve également quelques jolis clins d’œil, notamment à Metroid (d’ailleurs, ce jeu n’est absolument pas un Metroidvania).

Le seul petit soucis pour moi : quand on veut explorer la mappemonde, on se fait harceler par certaines rencontres aléatoires de monstres agressifs…

Dommage que le jeu ne soit pas un hit parce que ce serait largement mérité. 6 ans de développement, CapeCosmic mérite bien plus de reconnaissance et de kopeks. Bref, Phoenotopia : Awakening est une découverte incroyable et peu chère, facilement une place dans mon classement de jeux préférés. Un exemple pour le genre, et j’espère que la suite sortira (cela semble prévu mais n’est pas la priorité pour le moment).

Ceci est la première évaluation que je fais et ce n’est pas pour rien. A Hat in Time est un jeu que j’ai repéré il y a peu en cherchant un bon jeu de plateforme et cette découverte est juste incroyable. Ce jeu m’a fait retomber en enfance, bercée par Mario 64, Mario Sunshine ou encore Banjo-Kazooie, ce dernier étant particulièrement cher à mon cœur. Je ne peux que dire que ce jeu est extrêmement sous-coté et qui vaut largement son prix.

Comme la plupart des jeux de plateforme collectathons, le scénario n’est pas vraiment le point central du jeu et celui d’A Hat in Time ne fait pas exception. Malgré tout, l’univers mignon, les personnages loufoques et l’humour du jeu donne une formule vraiment sympathique et agréable.

Le style graphique correspond bien au genre et fait honneur à l’univers enfantin et barré du jeu. L’attention aux détails montre l’amour et une certaine maitrise de la part de l’équipe de développement. On y retrouve beaucoup de clins d’œil à la pop-culture et à d’autres références vidéoludiques du genre, comme Mario Sunshine (avec les failles temporelles reprenant la formule des phases de plateforme pure de Sunshine… avec certaines pièces bien reconnaissables du jeu de Nintendo).

Le jeu est un vrai condensé de variété et de bonnes idées. Le jeu propose 4 mondes dont les chapitres font varier le contenu, voire transforment complètement le monde que vous aviez vu. Les DLC permettent de rajouter deux mondes dont les contenus sont vraiment importants.

Le jeu permet également de jouer en coopération en local et en ligne. On peut ainsi créer des groupes pour jouer ensemble. Le jeu permet de récolter tout un ensemble de cosmétiques pour votre personnage, de chapeaux donnant différentes capacités (mention spéciale pour la promenade à scooter) et de petits stickers permettant de personnaliser des captures d’écran.

Globalement, le jeu a une difficulté bien dosée. Généralement, le jeu n’est pas trop dur mais certaines épreuves peuvent donner un peu plus de fil à retordre. Les combats de boss sont à la fois bien amenés et orchestrés mais surtout sont épiques. Pour les joueurs qui aiment la difficulté, le jeu propose aussi un système de contrats. Ces contrats sont des épreuves à mener dans les mondes de base mais avec des contraintes et des objectifs bien plus relevés. Cela permet en plus de débloquer des cosmétiques.

Un point majeur de ce jeu est la musique. Il m’est arrivé mainte et mainte fois de fredonner voire chanter devant mon ordinateur. Les mélodies correspondent parfaitement aux différents environnements (mention spéciale à la musique « Clock Towers Beneath the Sea » jouée durant les failles temporelles bleues). Là aussi, il est possible de débloquer des remix des thèmes de base pour modifier son expérience musicale. L’ambiance du jeu et sa musique peuvent également rappeler les œuvres du Studio Ghibli (notamment dans le DLC du métro).

Autre point majeur : le système de création de niveaux, de mods, de partage, tout ceci fonctionnant avec le workshop de Steam. Cela permet d’avoir un contenu bien plus important avec plus de mondes, d’histoires, de cosmétiques, d’épreuves. Certaines créations sont des réussites telles qu’elles auraient pu être directement intégrées au jeu.

Pour conclure, je pense que c’est une des plus grandes découvertes que j’ai faites sur Steam. C’est un jeu prenant, pour moi, une place majeure dans le genre. Je dois bien avouer que j’ai pris un plaisir immense à y jouer malgré les petits soucis de caméra qui arrivent de temps en temps. Bref, un jeu exceptionnel, incontournable et largement sous-coté, à mon humble avis.