La famille Hitman

Nous sommes des envoyés de l'ICA, notre mission était d'effectuer l'élimination d'un haut placé de l’île d'Autralia, notre groupe était composé de tueurs d'élite et pour cela, la mission fut réalisée avec succès. Nous fûmes évacués par avion, de l’île, de suite après notre mission pour en effectuer une nouvelle, mineure. Durant ce long voyage aérien nous avions remarqué un comportement étrange de l'équipage, nous découvrîmes sans attendre la raison. Il faisait nuit, mes compagnons dormaient, moi non. La tête pleine de réflexions sur ma vie je regardais l’île que nous survolions à travers un hublot. Déjà si âgé, et j'étais encore là à massacrer des gens pour de l'argent, non, la raison n'était même pas l'argent : quand on entre dans ce secteur, on ne peut en sortir. Si, le seul moyen était celui que je redoutais de plus en plus avec les années : la mort. Perdu dans mes réflexions je ne vis même pas mon agresseur arriver, une main se posa sur ma bouche m'empêchant de crier. Une autre arriva ,armée d'un couteau, rapidement vers mon coup. Mais même à mon âge, il en faut plus que ça pour me maîtriser. J'attrapai la lame d'une main, et d'un geste foudroyant qui surprit mon adversaire, je tournais sur moi même pour lui enfoncer son couteau dans la gorge.

Puis, un massacre, je m'époumonais à réveiller mes compagnons pendant que je fendais le groupe de tueurs, déversais leurs entrailles sur le sol. Même le pilote était dans le coup, il endommagea volontairement les commandes de l'avion puis sauta en parachute, enfin, le reste de parachute que, dans l'action, nous avions déchiré. Mais le mal était déjà fait, l'agent 47, notre supérieur à tous, était blessé, nous dûmes tout de même évacuer d'urgence, en parachute, l'appareil en dérive. Après une longue descente complexifiée par le vent, la pluie, et la nuit noire, nous nous retrouvâmes tous dans une forêt, certains étaient restés empêtrés dans les branches et il fallut lutter pour les en libérer. Puis, une fois débarrassés des parachutes, nous cherchâmes notre supérieur, après plusieurs heures de recherche nous le trouvâmes assis contre un arbre, la main sur le ventre, l'autre serrant une photo d'une femme. Malgré notre état, la fatigue, nous l'enterrâmes de suite et lui rendîmes un dernier hommage.
Nous étions donc seuls, sans moyen de communication, sûrement déclarés mort, sur une île, inconnue du groupe, nommée Altis. L'occasion parfaite pour repartir de zéro.