Not Bad.

Really awesome and fun bullet hell game with good progression, a lot of different characters, and soooo many different way to build your runs. Can be used at max curse for some challenge and can also be use with little to no curse if you are just chilling at the end of the day. Devs are great and seem to really have passion for the game and are consistently giving us new content and updates.

Pas vraiment d’histoire pour ce Bullet’Hell/RogueLite. Le Pitch y est que vous massacrez des hordes de monstres et des « Démons majeurs » dans des séries de donjons afin de récolter du butin et vous améliorer à chaque run pour que, au run suivant, vous soyez en mesure d’aller plus loin, et d’amasser encore plus de butin


Il s’agit donc ici d’un Bullet’Hell/Roguelite, comme il en a fleuri de nombreux depuis le succès de Vampire Survivors avant lui.
La boucle de Gameplay est simple, vous choisissez un héros parmi les 16 disponibles (certains se déverrouillent au fil de votre progression), un donjon, et en route pour occire des centaines voir des milliers de monstres afin d’amasser des tonnes de butins sous forme ici de cristaux de différentes sortes (6 différents + 1 pour les cristaux d’xp) sans compter les matériaux (on y revient plus loin). Les cristaux dropent sur les monstres et sont les cristaux d’xp et les pierres d’âmes. Ces dernières, de 6 formes différentes, servent pour améliorer l’arbre de compétences. Cet arbre est composé d’un arbre central commun à chaque personnage, et de 16 embranchements uniques à chaque personnage, le tout formant un sphèrier nécessitant des pierres d’âmes donc, mais également des points de compétences, déverrouillés quant à eux fonction du niveau que vous obtiendrez pour chaque personnage au fil de vos runs. Vous la voyez la boucle de farm ? Croyez-moi, avant de déverrouiller l’intégralité d’un arbre pour un personnage, vous allez avaler un certain nombre d’heures de jeu, mais après tout, c’est un peu l’apanage des Bullet’Hell.
Ajoutez à cela la possibilité de déverrouiller le craft de 4 armes par personnage, que l’on fabrique à la Forge à l’aide des matériaux récoltés durant les runs (obtenus fonction de la difficulté et des donjons effectués), et vous obtenez ici encore une possibilité de personnalisation, sachant que chaque arme dispose de ses propres statistiques et perks.

Comme ses confrères, durant vos runs, à chaque montée de niveau vous sera proposée de choisir une nouvelle compétence. Soit entre 3 compétences actives, soit sinon entre 3 compétences passives. On retrouve les + x % de dégâts, de chances de critiques, de dégâts critiques, de fréquences d’activation des sorts, de taille des zones, de rapidité de déplacement, d’armure etc… Tout le loisir de se build aux petits oignons le temps d’un run fonction du sort de la déesse RNG. Cela étant, des options existent, fonction de votre arbre de compétence, pour forcer un peu la RNG pour aller dans votre sens, tout du moins pour l’y aider.
Pour les sorts, il y en a pléthore. Du CaC au Distance, du frontale au zone, du dégâts directs aux dégâts dans le temps etc… il y en a pour tous les goûts c’est très varié.
Petits points d’alertes à deux niveaux que j’ai trouvé quelque peu dérangeant :
- La musique : C’est bruyant, très bruyant. C’est une espèce de musique House/Techno à base de dumbs qui peut très rapidement être fatigante. Elle dénote complètement avec l’ambiance fantasy du jeu, ça revient presque à regarder le Seigneur des Anneaux en écoutant du DJ Jean Michel. C’est un peu étrange.
- Les effets visuels. Heureusement ils sont réglables. Paramétrez-les très vite à un tiers de visibilité. Dans le cas contraire, le jeu devient illisible. Vous ne verrez plus les télégraphes des ennemis, ni même les ennemis, l’écran entier deviendra un énorme stroboscope. Avec les dumbs en boucle de la musique, c’est à la limite de la tentative de lavage de cerveau.



Graphiquement, les développeurs ont opté pour un voxel acidulé plutôt réussi. Cela change des pixels arts que l’on rencontre dans le genre Cela rend l’ensemble plus sympathique visuellement pour ceux qui apprécient le voxel et seraient gênés par le pixel art ou voudraient en changer. Reste les effets des pouvoirs qui sont bien trop prononcés et qui rendent le tout illisible sans ajustement de la part de l’utilisateur. Mais la possibilité de les estomper via les réglages diminue la gêne éventuelle, mais baisse l’intérêt visuel de ces derniers.



Comme vu plus haut, difficile de se satisfaire du choix des créateurs. Certes, on apprécie ou on n’apprécie pas le choix musical qui a été fait, mais cela dénote complétement avec le visuel, au point de jurer. Et ce matraquage sonore est assourdissant au bout de 2 heures de runs, on en est presque à vouloir abandonner notre run pour faire une pause sonore. C’est dommage.



Techniquement c’est très solide. Le titre a beau être en Accès Anticipé, il est particulièrement propre. En 19 heures, je n’ai rencontré aucun bug notable, un pathfinding impeccable, c’est vraiment un travail très sérieux. Alors certes, nous ne sommes pas sur un moteur qui gargarisera les dernières cartes graphiques, mais il tournera parfaitement sur des configurations moyennes voir basses, et ce sans bug. Que demander de plus ?


Soulstone Survivors est un Bullet’Hell/RogueLite, VS Like pour les intimes, au contenu très important, à la technique solide, mâtiné d’une dose de Farm Gargantuesque. Recommandé aux amateurs du genre tout comme aux néophytes, prévoyez néanmoins une playlist.

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