Le MD500 est une machine dont l’origine remonte aux débuts des années 1960 et dérivée d’un hélicoptère militaire. Le but était de concevoir une petite machine, légère, simple et fiable pour diverses tâches allant du transport de passagers aux patrouilles de police.

Depuis son entrée en production, le MD500 a connu un grand nombre de versions et d’améliorations : moteurs plus puissants, cockpits modernisés, rotor arrière modifié… Mais du fait de sa petite cabine et de ses moteurs légers, l’engin n’est pas adapté aux missions de sauvetage et d’évacuation sanitaire.

Surnommé « libellule » en raison de ses surfaces vitrées et de sa très grande agilité, le MD500 a été produit à plus de 4.500 exemplaires. Une version militaire appelée Defender et légèrement armée sera également développée.

L’EC135 est un hélicoptère léger polyvalent conçu pour remplir un grand nombres de tâches et dont le premier prototype vola en 1994 pour un démarrage de la production en série en 1996. Avec aujourd’hui plus de 1.500 exemplaires produits, l’EC135 est un appareil très répandu dans de nombreux services gouvernementaux et publics dans le monde : évacuation médicale, services de police et de pompiers…

Techniquement, l’EC135 est un hélicoptère léger bimoteur, équipé de portes latérales coulissantes et de portes « coquilles » à l’arrière facilitant le chargement de charges volumineuses, notamment dans les missions de sauvetage et d’ambulance.

En version sanitaire et médicale, la cabine peut être configurée pour accueillir une civière, un médecin et un infirmier ainsi que l’appareillage médical adapté. Un treuil permet l’héliportage du blessé et du secouriste.

L’EC135 est réputé pour être particulièrement silencieux et peu sujet aux vibrations, le rendant très confortable pour ses passagers et le patient transporté. Le rotor arrière est encastré dans un fenestron, facilitant le contrôle de la machine à basse vitesse, typiquement au décollage et à l’atterrissage. Le cockpit est particulièrement moderne avec des écrans multifonctions permettant à un seul pilote de mettre en œuvre l’hélicoptère.

Aujourd’hui, l’EC135 est l’un des hélicoptères de sauvetage et d’évacuation médicale les plus répandus dans le monde.

Le Mi-8 est l’un des hélicoptères de transport les plus répandus. Conçu par l’entreprise soviétique – puis russe – Mil à partir de 1959, il effectue son premier vol en 1961 et a depuis été construit à plus de 17.000 exemplaires. Il s’agissait à l’origine d’un hélicoptère destiné à des tâches de transport pour l’armée, mais son excellente conception lui permit d’être décliné dans de très nombreuses variantes et de remplir un grand nombre de missions : grue volante, transport et évacuation de blessés, déplacement de lourdes charges et même des missions de combat dans des versions lourdement armées. Certains seront même employés lors de la catastrophe de Tchernobyl pour éteindre l’incendie de la centrale nucléaire.

Techniquement, le Mi-8 est un hélicoptère bimoteurs (capables de voler sur un seul moteur en cas de panne) doté d’un rotor principal à 5 pales et d’un rotor arrière à 3 pales. C’est une machine extrêmement robuste et fiable, très simple et capable de fonctionner dans des environnements très difficiles et d’emporter de lourdes charges dans sa cabine (jusqu’à 4.000 kilos) et de transporter une vingtaine de personnes. Théoriquement, il est également capable de transporter plusieurs civières et du personnel médical, même s’il n’a pas été prévu pour cela à l’origine. Les renflements visibles sur les côtés de la cabine sont les réservoirs de carburant. Pour des questions de fiabilité et de solidité, le Mi-8 est doté d’un train d’atterrissage fixe.

Depuis son apparition dans les années 1960, il a connu un très grand nombre de modernisations et de versions qui n’ont parfois plus grand-chose à voir avec la machine d’origine, et est employé aussi bien par les armées que par des services civils.

Le Mi-26 est un hélicoptère exceptionnel : il s’agit tout simplement du plus lourd hélicoptère au monde produit en série. Comme le Mi-8, il a d’abord été construit pour des usages militaires et entra en service aux débuts des années 1980. Son but était de transporter de grandes quantités de soldats (jusqu’à 80 dans sa soute) et même des véhicules blindés.

Sa principale caractéristique est ses dimensions hors-normes : il est haut comme un immeuble de 3 étages, peut transporter jusqu’à 20 tonnes de marchandises dans sa soute et pèse 56 tonnes à pleine charge tandis que son rotor principal compte 8 pales. Il a été décliné en de multiples variantes, allant du transport à la lutte anti-incendie (il interviendra lors de la catastrophe de Tchernobyl), l’évacuation sanitaire où il peut transporter des civières et tout un équipement médical le transformant en véritable hôpital mobile. Il peut également servir de « grue volante » puisque de lourdes charges peuvent être treuillées sous son ventre. En octobre 1999, un Mi-26 servit même à déplacer un bloc de glace de plusieurs tonnes contenant un mammouth laineux vieux de 2.300 ans !

Toujours fabriqué aujourd’hui, il a évolué dans des versions plus sophistiquées permettant le vol avec des instruments de vision nocturne ou un cockpits avec des écrans numériques. De nos jours, il est employé aussi bien par des armées que par des services civils qui apprécient ses capacités de transport exceptionnelles et sa robustesse.

Le BV-234 est la version civile d’un célèbre hélicoptère militaire appelé CH-47 Chinook développé à l’époque par Boeing. Ce dernier a été conçu pour les besoins de l’armée américaine qui cherchait un hélicoptère capable de transporter de très lourdes charges et qui est encore en service de nos jours.

Mais rapidement, les sociétés pétrolières se sont intéressées à un usage adapté de cet hélicoptère, notamment pour le ravitaillement des plateforme en mer et le transport de tronçons d’oléoducs, ainsi que la compagnie aérienne British Airways. Boeing en a donc décliné une version civile. Elle se distingue par davantage de hublots sur le fuselage, un nez modifié pour installer un radar et des moteurs améliorés. Les cabines des versions destinées au transport de passagers sont aménagées de manière assez similaire à celle d’un avion classique.

Cette version civile sera également utilisée pour éteindre des feux de forêts et par certaines entreprises privées qui cherchaient à pouvoir déplacer de très lourdes charges. Néanmoins, ces machines ont été construites à peu d’exemplaires et sont devenues très rares aujourd’hui.

L’A.109 est une silhouette bien connue dans le monde du sauvetage et du transport sanitaire puisqu’il est en service sur les 5 continents où il est particulièrement apprécié. Son origine remonte à la fin des années 1960 lorsque l’entreprise italienne Agusta commence ses études et son premier vol arrive en 1971. Malgré une mise au point difficile, l’A.109 devint par la suite un réelle succès commercial et il est toujours commercialisé aujourd’hui.

L’Agusta A.109 un hélicoptère léger bimoteur, doté d’une silhouette profilée caractéristique, d’un rotor principal quadripale et d’une soute installée derrière le poste de pilotage. Cette soute peut être aménagée pour le transport de passagers, mais également l’évacuation médicale et derrière celle-ci, un logement encastré dans le fuselage permet l’emport de bagages ou de matériel. La configuration d’évacuation médicale permet l’emport d’une civière, du personnel soignant (généralement un médecin et un secouriste/infirmier) et d’appareillages médicaux. Un treuil est monté au-dessus de la porte coulissante pour l’hélitreuillage. Le train d’atterrissage normalement rétractable peut être fixe et renforcé et doté de « skis » pour l’atterrissage sur la neige.

Au fil du temps, l’hélicoptère italien s’est décliné en une multitude de versions civiles (mais aussi militaires) pouvant être configurées en fonction des besoins des clients : aménagement de cabines plus ou moins luxueux, différents moteurs, climatisation, système d’isolation phonique...

D’une manière générale, l’A.109 est décrit par ses pilotes comme une machine rapide, maniable et agréable à piloter, dotée de nombreux systèmes le rendant très sûrs comme un pilote automatique, un système d’atterrissage aux instruments en cas d’absence de visibilité, un système de navigation GPS intégré, un dispositif de détection du trafic environnant pour éviter les collisions en vol…

Depuis son entrée en service, l’A.109 est ainsi toujours considéré comme une référence dans sa catégorie.

Le S-76 est une création de l’entreprise américaine Sikorsky qui, dans les années 1970, cherchait à répondre à la demande des entreprises qui cherchaient un hélicoptères pour le transport VIP et les compagnies pétrolières qui cherchaient à ravitailler leurs plateformes en mer. Capable de transporter 12 passagers en plus des 2 pilotes, le S-76 connut rapidement le succès aux États-Unis puis dans le monde. Il connaîtra de nombreuses versions, dont certaines seront purement expérimentales alors que d’autres entreront en service avec de nouveaux moteurs ou un cockpit modernisé permettant la mise en oeuvre de la machine par un seul pilote.

Techniquement, le S-76 est un hélicoptère moyen quadripale et bimoteur et doté d’un train d’atterrissage rétractable qui permet de le rendre plus aérodynamique et donc plus rapide. La cabine derrière le poste de pilotage peut être configurée en fonction des besoins des clients et de manière plus ou moins luxueuse. Le S-76 a également été décliné en version évacuation sanitaire où sa large cabine permet d’embarquer jusqu’à deux civières en plus du personnel médical et sa cabine est logiquement réaménagée pour embarquer tout l’appareillage nécessaire.

Depuis quelques années, le S-76 commence à être remplacé par des hélicoptères plus récents, particulièrement aux États-Unis. Sa conception technique en effet ne lui permet plus d’être aux normes de sécurité les plus récentes, notamment concernant ses réservoirs de carburant qui sont jugés insuffisamment résistants en cas d’accident.

Le Sea King était à l’origine un engin militaire destiné à repérer et détruire les sous-marins. Il commence donc sa carrière dans la marine américaine au début des années 1960 avant de connaître de nouvelles versions destinées à la recherche et au sauvetage de naufragés ou le transport de VIP.

La forme particulière du Sea King a été étudiée pour lui permettre de se poser sur l’eau, même si cette manœuvre est très risquée du fait des vagues en mer et cette capacité n’est alors utilisée qu’en cas d’urgence. Destiné à voler en mer et à être embarqué sur des bateaux, le Sea King est naturellement très robuste et fiable, sa coque étant réalisée en métal et sa poutre de queue et ses pales sont repliables pour gagner de la place.

Sa soute permet d’embarquer jusqu’à 28 soldats ou 9 blessés avec 2 infirmiers.

Largement exporté dans le monde, il maintenant est de plus en plus souvent remplacé par des hélicoptères plus modernes.