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Soyons clairs et objectifs : The Eternal Castle est un jeu laid et difficile.
Bien sûr, le style graphique a été choisi pour ressembler à celui de jeux d'une époque révolue et on s'y habitue. Pour certains c'est un repoussoir insurmontable, ce que je comprends très bien. J'aurais aimé que ce style n'ajoute pas à la difficulté globale (votre personnage meurt assez vite), avec des passages où on peine à distinguer les ennemis ou le décor et d'autres où tous les persos présents à l'écran ne sont qu'une bouillie de pixels qui clignotent en se tapant dessus.
Heureusement le jeu est court et se fait assez bien malgré quelques passages crispants, notamment dus à la latence des commandes, dont le saut. J'ai apprécié de pouvoir traverser certaines parties en sprintant devant les ennemis tel un speedrunner sous acide avant de trouver une mitraillette pour descendre tout le monde, mais n'ayant aucune oreille musicale et aucune nostalgie pour les années 80, je ne vois pas d'autres points positifs.

Si Evoland premier du nom est une expérience agréable qui se termine en quelques heures, Evoland 2 est un très bon jeu, et clairement l'intérêt principal de ce pack.

Doté d'un scénario fouillé, de personnages attachants, d'un gameplay qui se renouvelle sans cesse et d'une bande-son entraînante, il débute comme un action-RPG à la Zelda classique et permet de découvrir une très large gamme de styles de jeux au fil de l'aventure. Plate-formes, combat, shoot, puzzles, card game, stratégie... vous pourrez tout tester, en 2D ou 3D, et peut-être découvrir une facette de votre âme de joueur que vous ne soupçonniez pas.
Malgré une ou deux phases qui sentent un peu le recyclage vers la dernière partie du jeu, on ne s'ennuie pas. Si un style de jeu pose problème (moi et les shooters, ça fait 3) la difficulté, réglable en deux clics, permet de surmonter les obstacles pour continuer l'aventure sans frustration.
Pour finir, sa durée de vie est juste celle qu'il faut pour conclure l'histoire sans lasser, et les quêtes secondaires apportent un plus intéressant qui n'étire pas le jeu plus que nécessaire.

Beaucoup semblent avoir arrêté le jeu une demi-heure seulement après avoir lancé Evoland 1, mais si vous laissez une chance au 2, qui est totalement détaché du premier opus, vous ne serez pas déçu.

Un jeu d'action-aventure dont j'avais entendu beaucoup de bien et qui s'est très largement montré à la hauteur de mes attentes. Le gameplay est original, intuitif, sait se renouveler et s'adapte de façon satisfaisante au clavier/souris. Les cartes sont vastes et loin d'être vides, les ennemis variés, tout comme les moyens de les combattre. La difficulté est toujours très bien dosée, avec une histoire principale bien rythmée enrichie de défis annexes plus complexes qui m'ont donné un véritable sentiment d'accomplissement. Les graphismes et la bande-son sont sublimes, et malgré quelques personnages/dialogues un peu lourds dont j'aurais pu me passer, c'est un jeu que j'ai eu plaisir à terminer à 100%.
Je le recommande sans aucune hésitation.

Un classique du point'n click des années 90. Bonne ambiance sonore, univers cohérent et bien fourni, décors et personnages riches quoiqu'un peu ternes (enfin c'est les années 90, c'est du gros pixel, vous êtes prévenus).
Sauf que pour être honnête, je me suis ennuyé. Pendant la première partie du jeu (disons les 2-3 premières heures) j'étais constamment à tourner en rond à me demander quoi faire. C'est déjà ennuyant quand on bloque plusieurs fois sur des énigmes, mais quand ça représente la moitié du temps de jeu, ça devient carrément chiant. Heureusement que les 2 dernières heures sont plus intuitives.
Cette évaluation sera loin de faire l'unanimité mais si vous voulez un jeu point'n click des années 90 qui ne vous laisse que de bons souvenirs, jouez plutôt à Marine Malice.