Recent reviews by Keela

Très joli jeu d'enquête, avec une héroïne sympathique accompagnée d'une bonne OST.
J'ai passé un moment agréable.

J'ai passé un bon moment sur ce jeu, et il est des choses qui m'ont beaucoup plu et d'autres beaucoup moins. En fait, je pense qu'il souffre de la comparaison avec "Her Story", le précédent jeu de ce créateur.

Les bons côtés :
-jeu politique (et ne s'en cache pas)
-histoire intéressante
-on voit plus de persos que dans "Her Story" donc on se lasse moins
-les acteurs sont bons

Les moins bons côtés :
-la trad française fait rater des vidéos, il m'a fallu passer en anglais pour finir
-on suit des conversations vidéos entre les persos, donc il y a des vidéos qui consistent en des minutes entières de silence et... c'est long dans un jeu vidéo
-un des persos est très antipathique et du coup j'en arrivais à faire des pauses pour ne plus le voir

Pour moi c'est un très bon jeu. J'ai préféré "Her Story", mais j'apprécie aussi beaucoup celui-là.

Cela faisait longtemps que je n'étais pas tombée amoureuse d'un jeu comme ça.
J'ai pris beaucoup de plaisir à jouer ce roi / père de famille. C'est une figure paternelle et de pouvoir qui s'accorde sans honte le droit d'exprimer ses sentiments et ses faiblesses. On s'attache à son entourage, on se laisse embarquer par les drames (et il y en a) politiques et émotionnels.
Le jeu peut être coupé en deux chapitres, le premier plus stratégique que l'autre, mais une fois que vous atteindrez la seconde partie du jeu, vous aurez envie de savoir comment ça se termine.

Ce jeu est un court défouloir où il faut faire tomber des trucs dans des trous parce que les gens ont commandé des donuts.

Il m'est très difficile de noter Cultist Simulator.
Je comprends les remarques comme quoi c'est un jeu où on doit apprendre en testant ses possibilités. Et c'est bien qu'il y ait des jeux comme ça.
Sur certains points, il m'a fait penser à Darkest Dungeon : difficile, souvent punitif. Mais je m'amuse sur Darkest Dungeon alors que Cultist Simulator a quelques gros soucis.
Le principal problème, c'est qu'il faut passer beaucoup de temps à monter les compétences du personnage, parce qu'on n'aura pas la carte qu'il faut, ou qu'on ne trouvera pas la suite du chemin. Ca m'est arrivé de vider la librairie ou de ne plus pouvoir rencontrer de nouveaux PNJ tout en n'arrivant pas à franchir un palier parce que je n'avais pas de quoi augmenter un lien. Cette histoire de paliers réguliers peut arriver dans tous les jeux, certes. Mais ici, vu qu'on perd souvent (et souvent par un concours de malchance), on se retrouve à recommencer des paliers inintéressants, à attendre que ça bouge, à gratter un peu et puis on reperd bêtement.
J'aurais vraiment aimé aimer ce jeu. Je lui ai donné des possibilités. L'univers est sympa. La direction artistique me plaît. Mais je n'ai pas du tout l'impression de m'améliorer et je suis lasse de perdre par malchance au bout de 7h de jeu.

Le jeu est très sympathique et plutôt effrayant (enfin, moi c'est surtout l'orage qui m'a fait peur, ensuite ça allait). J'ai été bien plongée dans l'histoire et j'ai passé un bon moment à vouloir savoir quelle en est la résolution.

Ce jeu mériterait un gros trigger warning pédophilie.
Parce que je suis désolée, mais je ne vois rien de touchant à un homme quarantenaire qui tourne autour (et finit par coucher) avec une jeune fille qui a moins de quinze ans.
Quand en plus, cet acte de coucher ensemble semble être le moyen de libérer la jeune fille de sa vie, et la faire accéder au bonheur, je trouve ça uniquement déplacé.

Alors oui, on peut penser ça comme un clin d'oeil à des classiques japonais (Kawabata est cité), mais nous sommes en 2019 et je pense que c'est excessivement choquant de rendre ce genre de relation "romantique".

Shadowhand est un jeu de carte assez divertissant, sur lequel je me suis bien amusée.
Bon, l'histoire est parfois un peu bizarre, mais ça lui donne un côté amusant. On va dire que Shadowhand est une jeune femme qui fonce dans le tas pour aider sa meilleure amie, quitte à utiliser ça comme excuse pour voler des gens.

This is a cute interactive story.
As short as it is, this game gave me a nice moment.
I see that there is some people complaining, so : yes, the game is quite easy, but I don't think that the difficulty is important here. And yes, their love isn't forbidden because of their homosexuality, but I don't necessarly want to play games about homophobia when homophobia makes me suffer everyday.
If you want to play at a narrative story, it's a good game.