Recent reviews by kamikaze62

Encore un puzzle de la série "Pixel Puzzles", payant à l'époque de sa sortie, il est devenu gratuit, et n'ajoute pas des centaines de packs de DLC, il introduit 34 succès et des cartes à échanger.

Le seul reproche serait peut être le titre qui est pour moi mal choisi car bien que les pièces de puzzle soient de forme carrée, visuellement on est loin de l'effet mosaïque escompté. Bref ce n'est peut être qu'un petit détail sans réelle importance pour ce style de jeu.

Contrairement aux autres titres de la collection, toutes les pièces sont déjà posées sur le tableau, il ne vous reste qu'à les déplacer pour les faire correspondre entre-elles et les placer aux bons endroits.
Il y en a 34 à résoudre, tous ont un nombre de pièces variables ce qui rend certains un peu plus longs ou difficiles que d'autres à reconstituer.
Les images sont jolies et variées.

La musique est douce et correspond parfaitement au jeu, ce qui rend l'ensemble agréable et relaxant.

Très sympa pour se décontracter, ou se libérer l'esprit des tracas du quotidien.

Ce jeu est en early access depuis 2017, aucune mise à jour n'a été effectuée depuis, "Obscure - Challenge Your Mind" en est toujours à sa version 0.1, il s'est noyé dans son jus, et en l'état complètement délaissé par le développeur.
Du fait, il ne devrait plus être proposé à la vente, ce n'est qu'un projet inachevé, pas optimisé du tout et remplis de bugs.

Le gameplay est atroce, en gros il s'agit d'un jeu de plateformes à la première personne, avec des quêtes inintéressantes et des puzzles peu intuitifs, couplé à de l'exploration et surmonté d'une histoire sommaire.

Les contrôles sont horribles, quel intérêt d'ajouter un pointeur de souris dans un jeu à la première personne ? Je ne parle pas d'un réticule pour tirer ou autre mais bien d'un pointeur de souris ! Ce pointeur est gênant (le mot est faible), décentré et nous induis en erreur constamment : ne cliquez surtout pas sur le bouton gauche de la souris quand vous êtes dans la maison car il ne sert pas à réaliser des actions mais à créer des plateformes qui vont juste vous bloquer !!!!

La hit boxe est horrible, il est très difficile de bien viser pour ouvrir des portes, tiroirs ou examiner de plus près les choses.
Il est également très compliqué de positionner nos plateformes où on le désire, de plus celles-ci ne tiennent que quelques secondes avant de disparaître.

On se demande souvent quoi faire, comment résoudre les puzzles qui n'ont de sens que dans la tête du développeur, et cerise sur le gâteau : escalader les plateformes relève d'un défi incommensurable, vous devrez faire preuve d'une patience Titanesque, et de beaucoup de maîtrise de vous pour ne pas détruire votre matériel informatique en balançant le tout par la fenêtre !

Les succès sont loin d'être un "easy 100%" Oh que non !!!! Si vous êtes du genre complétionniste obsessionnel/le, vous allez en baver et beaucoup rager.

Ce jeu est une calamité, une plaie ouverte en putréfaction, une punition divine !

Je plains mes 12 contacts qui comme moi, un jour de promo ont acheté compulsivement ce projet Obscure qui ne fera pas que défier votre esprit mais l'anéantira complètement.
Dommage pour vous comme pour moi, depuis le temps il est trop tard pour vous faire rembourser ou virer cet étron de votre bibliothèque.

"Infliction" est un jeu d'horreur psychologique que se déroule à la fin des années 90 dans la demeure d'une famille ordinaire (du moins, en apparence...). Un couple banal, où le mari est agent de sécurité et sa femme grande passionnée de peintures et de tableaux, tente de percer dans le domaine artistique. Ensemble ils ont donné naissance à 2 enfants, une jeune adolescente à l'énergie dévorante qui excelle dans les activités sportives, et un nouveau né âgé de 6 mois.
Cette belle famille semblait épanouie jusqu'à ce que...

Vous incarnez le mari, qui après un appel de sa femme bloquée à l'embarquement, est chargé de trouver et rapporter le billet d'avion oublié à la maison.
A mesure que vous fouillez le logis familial, des souvenirs refont surface, ceux-ci vont dévoiler une terrible tragédie et réveiller vos démons intérieurs...

Le gameplay se base sur l'exploration un peu à la façon d'un "walking simulator", vous évoluez entre deux réalités où se mêlent passé et présent, vous devrez résoudre de légères énigmes (vraiment faciles et peu nombreuses) pour ouvrir des portes, et surtout farfouiller un peu partout pour trouver les documents ou messages vocaux afin de comprendre pourquoi l'histoire a tourné au vinaigre.
Les chapitres se déroulent comme des objectifs à remplir, le jeu n'est pas bien long, ni bien difficile, vous allez peut être mourir souvent mais cela n'empêchera aucunement votre progression.
Quelques mécaniques originales viendront agrémenter un peu le gameplay au fil du temps...

Le jeu en lui-même n'est pas tellement effrayant, même si beaucoup d'éléments ont été mis à contribution pour susciter la crainte et l'horreur, on retiendra plus que tout l'importance apportée aux détails, la qualité des graphismes et de la modélisation des démons ou de l'entité.
L'atmosphère y est incroyable, et même si sur le fond l'histoire a déjà été traitée dans de multiples autres jeux, on y découvre de belles subtilités et originalités.

Un fois le jeu terminé, il est possible de rejouer les chapitres comme bon vous semble, et d'ainsi pouvoir débloquer les succès loupés, surtout le "bright light, bright light" qui est je pense le plus difficile mais aussi le plus original.
Cela permettra également de rejouer le chapitre final qui comporte 4 fins non pas alternatives mais surprenantes.

Des bonus se débloqueront également en une sorte de making off du jeu, et une fois tout cela parcouru, le développeur nous propose encore de la rejouabilité avec le "new game +" qui lui se veut un peu plus difficile et surtout plus poussé vers la chasse et la traque.
Ce "new game +" apporte quelques nuances avec des codes qui changent, quelques nouvelles scènes ou nouveaux décors mais également ici une fin alternative ouverte vers autre chose...
Une fois terminé il débloquera un nouveau bonus audio intéressant pour la compréhension.

"Infliction" n'est peut être pas le plus flippant de tous les jeux d'horreur, mais il brille de par la qualité de sa réalisation, de sa narration prenante et immersive, de son ambiance très glauque ainsi que tout le soin apporté aux détails.

Le petit studio indépendant "Caustic Reality" est à surveiller de près, si d'autres titres seraient en projet, il pourrait nous réserver d'agréables surprises.

Dans cette fiction interactive, vous incarnez Cora, une jeune fille qui se retrouve seule, à la merci d'un monde où tout semble s'être subitement figé.
Sur le sofa du salon, son frère ne semble plus donner signe de vie, il est complètement pétrifié, comme gelé sur place, il en va de même pour sa mère qui était en train de s'afférer à la cuisine. Partout ailleurs dans le village, les gens stagnent ainsi dans leurs dernières actions comme si la foudre avait frappé pour arrêter le temps.

Cora se démène au fil des jours, pour survivre et tromper l'ennui. Les heures et les mois passent, tandis que le mystère subsiste.
Puis un jour, semblant venir de nulle part, Mollie, une étrangère, bien réelle et "vivante" fait irruption dans sa vie. Ensembles, elles vont apprendre à se connaître et tenter de comprendre pourquoi Diable sont-elles les seules à n'avoir pas été touchées par cet inquiétant phénomène.

"Heartstop" est une fiction interactive, avec très peu de gameplay (vous pouvez diriger Cora avec les touches fléchées et "entrée" ou utiliser votre manette), vos actions se résument à explorer le village ou interagir avec certains éléments du décor.
L'accent est porté sur l'histoire qui met en avant une intrigue captivante qui retiendra votre attention avec brio, et vous poussera à faire des choix souvent difficiles. Ceux-ci impacteront non seulement sur l'évolution de la relation entre les deux jeunes filles mais également sur les différents embranchements du récit.
Il y a plusieurs fins possibles, mais il n'y a pas de bonne ou mauvaise fin, toutes prennent des chemins différents pour conclure une histoire qui ne peut que vous toucher en plein coeur et même faire couler quelques larmes.

Le jeu a été crée sous RPG Maker, l'environnement et les graphismes sont jolis, parfois cozy, avec quelques scènes un peu macabres ou à caractère sexuel tout en restant soft et je dirais même émouvant et sensuel, ici rien de vulgaire ou de sordide.

Les dialogues de Mollie sont mignons, parfois amusants ou décalés, tandis que ceux de Cora peuvent paraître rustres et cinglants dans certaines situations mais ils expriment tout le caractère des deux personnages et apportent plein de vie et de remous qui nous immergent totalement dans l'histoire.

"Heartstop" est une histoire visuelle impressionnante qui jongle adroitement entre mystère et émotions tout en vous amenant vers des choix cornéliens qui n'affecteront pas que l'histoire ou les personnages mais aussi votre petit coeur.

"Little Misfortune" est une aventure narrative emplie d'émotions. Elle nous fait voyager dans un univers vacillant entre réel et imaginaire à travers toute la candeur d'une enfant au caractère bien trempé. Néanmoins ses jolies paillettes lancées à tours de bras semblent dissimuler en partie un monde bien plus sombre et sordide qu'il n'y paraît.

Très loin du point and clic classique auquel on aurait pu s'attendre, ce divertissement vidéo ludique, cantonne bien souvent le joueur au rang de spectateur.
Le narrateur quand à lui, tranche directement dans le vif et ne fait pas dans la demi mesure pour vous prédire une fin inéluctable.

Cependant, même si le ton est donné d'avance, et que vous semblez endosser le rôle d'un témoin impuissant, vous aurez des choix à faire, et même si ceux-ci n'influencent aucunement le déroulement de l'histoire, ils ont un rôle important concernant les répliques et révélations de notre espiègle petite Lady.

Du haut de ses 8 ans, cette petite fille malmenée par la malchance, vous surprendra de façons parfois incongrues, jouant ainsi avec vos émotions.
Des touches d'humour inattendues variant du potache au burlesque en passant par le bien trash viendront pimenter et égayer cette aventure triste et lourde de conséquences.

A défaut d'énigmes retorses, d'objets à combiner, ou de mini-puzzles à résoudre, installez-vous confortablement, et laissez-vous porter par cette étrange aventure que vous n'oublierez pas de si tôt.

"I Got Isekai'd Into a Shmup" est un shoot'em up à tir vertical, il est dynamique, entraînant, et comme le dit plus bas "Vagabond 1982" : très propre, très lisse, on sent le plaisir du travail bien fait et la recherche de perfection.
La musique metal qui l'accompagne est géniale, les sons ambiants collent super bien au jeu, un sans fautes de ce côté là également.

Les parties sont fluides, c'est coloré, c'est beau, c'est nerveux, ça pète de partout et même si beaucoup de choses se passent à l'écran - bullet hell oblige - la bataille n'en reste pas moins lisible.

Trois niveaux de difficulté vous sont proposés, ainsi qu'un mode entraînement pour vous améliorer sur un ou plusieurs tableau en particulier, si tel est votre souhait.
Plusieurs modes de jeux vous attendent : un mode histoire pour chaque personnage, un mode arcade, et un mode boss rush à débloquer.

Vous pouvez jouer en solo et incarner à tour de rôle chacun des 4 pilotes avec leurs vaisseaux respectifs ou avec 3 autres personnes sur le même pc.
Il vous est également possible de modifier la rotation de l'écran pour jouer à l'horizontale.
Dans les extra, un peu planquée, une option "invincible" est également disponible (elle pourrait s'avérer utile pour profiter de l'histoire entière si l'on est pas assez aguerri sur les jeux de ce style).

Je ne suis pas fortiche dans les Bullet Hell, et celui-ci n'est pas simple, il faut avoir les yeux partout, user et abuser des tirs en choisissant le plus approprié dans certaines situations, mais aussi savoir se faufiler à travers toutes ces rafales en tous genres.

Après les péripéties hilarantes et déjantées de notre célèbre GrandMa Badass (que je recommande chaudement à tous nos passionné/es de point and clic), Adipson Studio nous invite à découvrir une toute nouvelle aventure axée cette fois sur une enquête policière irrévérencieuse et politiquement incorrecte.

Tout commence par ce titre équivoque "Magret & FaceDeBouc" qui pourrait nous amener à faire le lien avec un réseau social très connu, même si ce n'est pas le cas, le jeu fait référence et s'appuie nettement sur les réseaux de youtubeurs et de streamers.
J'avoue qu'en ce sens et étant allergique à tout cela, j'avais quelques réticences mais même si vous ne connaissez ni Marie Louise la streameuse aux lèvres gonflées à l'amphétamine, ni le gros Marvin qui se débat avec les jeux rétros de son grenier, ni même encore Madame Pliz qui vous vente les produits ménagers miracles de chez "Action", vous ne serez en aucun cas pénalisé/es en ce qui concerne la compréhension et le bon déroulement de l'histoire.

Vous y incarnerez à tour de rôle et selon vos envies ou besoins pour l'enquête, deux compères diamétralement opposés qui se tarabustent sans cesse.
Ceux-ci ont un caractère qui leur est propre, l'inspecteur Magret est un canard pointilleux, propre sur lui et présentant une aversion pour la saleté (Monk sors de ce corps) tandis que "le stagiaire" à la face de bouc est un rustre malodorant aux propos biens gras et aux manières décomplexées.

Ce duo de bras cassés incompatibles fait toute la force du jeu, et malgré les nombreux défauts de chacun - qui peut se vanter de ne pas en avoir ? - les rend au final très attachants. D'autres personnages tous aussi étonnants et également sortis du monde animalier viendront enrichir et agrémenter l'aventure.
L'histoire est bien orientée et bien ficelée, on prend plaisir à tenter de résoudre l'enquête, les énigmes sont simples, un système d'aide permettra aux plus novices de ne pas rester trop longtemps bloqué/es.
Cette fois, pas de puzzles à résoudre, pas de situation retorse ou d'objets introuvables et dissimulés de façon vicieuse dans le décor.
On progresse à un bon rythme, sans réelle difficulté à mesure que l'intrigue se dévoile.

Je pourrais conclure ici ma critique en vous disant que j'ai bien apprécié l'histoire, et pris un plaisir certain dans ce point and clic moderne, très joliment dessiné façon cartoon et que oui j'ai envie de recommander ce titre à mon entourage ou à celles et ceux qui sont en train de me lire, mais j'aurais alors omis de parler de ce qui devait être son atout principal : l'humour, ainsi que de ce qui devait être la belle nouveauté : le doublage Français avec de vraies voix.

Mais là... malheureusement j'ai eu beaucoup de mal, et tout ce qui était sensé "améliorer" ou rendre le jeu plus attractif ont provoqué chez moi soupirs et agacement.
Le rendu escompté n'a pas matché, quelque chose a déraillé dans le mécanisme.

Alors oui les voix de nos deux acteurs principaux ont été bien interprétées dans l'ensemble (ça sauve un peu les meubles), mais le gros soucis est que les dialogues manquent de fluidité, c'est long, ça se traîne, c'est mou !!
Dès les premières minutes de jeu, je me suis surprise à râler toute seule en maugréant "c'est bon là, passe une vitesse !", ou encore "allez abrège !!"

J'avais terminé de lire les sous-titrages tandis que les personnages n'en finissaient pas de parler.
Le problème est qu'il y a de trop longs temps d'arrêt quand les protagonistes débitent leurs textes et cela se ressent fortement dans le jeu. Je m'explique : il faudra attendre plusieurs secondes entre le moment où l'interlocuteur passe de la première phrase à la deuxième, puis patienter encore pour entendre la réponse de l'autre personne, puis parfois à nouveau laisser passer les secondes une fois la conversation terminée pour se voir reprendre la main sur le jeu.

C'est une histoire de mauvais timing qui se goupille mal dès le début et dure pendant toute l'aventure, et sur la fin parfois ça se détériore dans l'autre sens, le personnage n'a pas terminé d'énoncer la fin de son dernier mot, qu'il est avalé par la réplique d'une autre personne.

Cela manque de fluidité, ce qui donne l'impression d'une conversation qui n'est pas naturelle, et pendant ce temps on soupire et on râle car ça casse le rythme et l'immersion.

Certains personnages sont aussi presque inaudibles surtout la taupe, du coup vous augmentez le son, mais quand ensuite le magret de canard vous parle de sa voix haute en couleurs, là vous en prenez plein les oreilles sans vous y attendre et c'est plutôt désagréable.
Je sais bien qu'on est sur un jeu indépendant et que tout ne peut être parfait, mais ici ce problème aurait mérité d'être retravaillé car ça gâche tout simplement l'ambiance générale du jeu.

En ce qui concerne l'humour, je me souviens avoir bien ri ou traversé des passages qui m'ont souvent faite sourire dans les précédents jeux de Adipson Studio, mais ici très peu de choses sont venues titiller mes zygomatiques.
Je ne suis pourtant pas réfractaire à l'humour sarcastique ou même trash et bien piquant, mais non ça ne m'a pas réellement fait rire, le pire a été cette avalanche de blagues idiotes façon "Carambar" ou blagues à Toto pour déclencher l'un des succès, cela m'a semblé dépourvu d'intérêt et même ringard.
Je m'attendais à un humour mature, mais je me suis retrouvé face à des blagues d'adolescent puéril ou à celles du beauf de service qui veut attirer l'attention dans une soirée et où l'on fait semblant de rire pour ne pas le vexer.
L'humour dans ce jeu m'a parût bien maladroit et lancé à tout va comme un cheveu tombé dans la soupe.

Pour finir, du côté des références, cela n'a été guère mieux, un petit easter-egg ou 2 planqué dans un endroit n'étant perceptible que pour les joueurs les plus observateurs est un petit plus sympa, un petit clin d'oeil ne fait pas de mal, mais quand on vous en balance un grand nombre sous les yeux et qu'en plus on vous le souligne bien fortement par le biais du commentaire d'un personnage et qu'il insiste grassement en vous disant de quel jeu il s'agit au cas où vous n'auriez ni bien vu, ni bien entendu, ni bien compris, ce n'est plus amusant mais lourd.

Pour conclure cette fois, et comme je l'ai dis plus haut, je recommande Magret & FaceDeBouc "The buddy-buddy case" car l'histoire est sympa, intéressante et bien ficelée, les graphismes sont de grande qualité et très agréables, les personnages principaux ainsi que la cochonne sont attachants et ont du charisme.
Les succès (hormis celui des blagues) sont amusants à débloquer.
C'est un point and clic sympa mais le timing des dialogues est à retravailler, dommage que le dev ai changé de répertoire en ce qui concerne l'humour.

J'ai acheté ce jeu pour 1€ symbolique, grâce à ma "tite souris" qui un soir m'a avertie de cette promo... et je ne regrette pas du tout mon achat.
Si vous scrutez les critiques, vous y trouverez beaucoup d'avis négatifs, que personnellement je trouve injustifiés, il s'agit soit de puristes "cucuches" pour qui il ne faut pas toucher à la musique d'antan, ni aux graphismes, ni à ceci ou à cela sinon vous commettez le plus grand des sacrilège qu'il soit ! Ou tout simplement de personnes qui n'ont pas connu la difficulté des jeux de l'époque et veulent des sauvegardes alors que ça n'a jamais existé pour ce style de jeu, il y aura toujours des insatisfaits de tout et pour parfois de petites broutilles.

J'ai passé plus de 51 heures sur cet Arkanoid - Eternal Battle qui regroupe à lui seul plusieurs modes de jeux dans lesquels on y trouve :

- Notre bon vieux Arkanoid d'autrefois appelé ici "mode retro" habillé façon borne d'arcade, ce mode a conservé la difficulté de ses vieux jours mais c'est un grand plaisir de s'y risquer à nouveau et de pouvoir y rejouer ici sur steam avec en plus des succès à débloquer.

https://steamproxy.net/sharedfiles/filedetails/?id=3294886361

- Je n'ai passé que très peu de temps par contre sur le mode versus qui est plus axé pour les personnes jouant en famille sur le même ordinateur ou aimant recevoir des amis avec qui ils organisent des sessions de gaming à la maison. Je l'ai tout de même testé avec des IA, il s'agit surtout d'un mode de bataille entre potes, c'est sympa le temps d'une soirée peut être.

- Le mode Neo m'a donné du fil à retordre et j'ai passé mes dernières heures sur ce jeu afin de remporter le succès manquant : terminer le mode sans utiliser de "continue", j'ai beaucoup aimé son nouveau style graphique et la musique qui va bien avec.

https://steamproxy.net/sharedfiles/filedetails/?id=3329225032

- le mode Eternal Battle quand à lui est une nouveauté permettant de jouer en multi et même cross platforme jusqu'à 25 joueurs et joueuses. Le petit soucis est qu'on ne trouve pas autant de joueurs en ligne, mais j'en ai croisé quelques uns ou quelques unes au fil de mes parties, de plus il existe un Discord il me semble permettant de jouer à des sessions planifiées entre joueurs.
Ce mode est différent mais bien agréable également, par contre Doh est téméraire et ne se laissera pas vaincre aussi facilement !
Il s'agit d'un mode de jeu "du dernier survivant" c'est à dire qu'il faut résister et marquer des points pour ne surtout pas rester en dernière position au risque de se voir éjecter et mourir. Des pouvoirs spéciaux vous permettront d'envoyer des malus à vos adversaires pour leur faire perdre les premières places ou tenter de les surpasser.

Avec tous ces modes et tous les succès il y a de quoi faire, si toutefois vous aimez les jeux de casse-briques, les jeux rétros et avez grandit dans les années 80.

A souligner également que de temps à autres des events sont programmés par l'équipe de Microïds, du moins il y en a eu cet été, en plus d'un moment convivial, d'amusement, et de "bagarres" pour la première place, les joueurs remportant la partie se sont vu offrir des clés de jeux par l'équipe de développement.
Il y avait du challenge mais c'était fun, je vous poste ici la vidéo de ma partie lors du dernier event, histoire de vous faire une idée du gameplay et de ce mode Eternal Battle.

https://youtu.be/BpAD_9yN9g0

Pour les côtés négatifs, j'ai rencontré un problème de lenteur avec ma souris durant mes toutes premières parties, et arrivée au Boss, le jeu était quasiment injouable pour moi, j'ai beaucoup pesté et j'ai faillis le désinstaller de rage, mais en farfouillant dans le hub du jeu j'ai trouvé un guide qui a résolu mon problème et à tout changé, j'en remercie encore l'auteur ^^

Spikit... Ah là là... Un jeu qui pique les yeux, les nerfs et booste l'adrénaline !

Je l'ai détesté dès les premiers instants, je l'ai adoré aussi.

Spikit, c'est un petit deal entre potos steam, une histoire de challenge, à qui obtiendrait tous les succès en premier ou survivrait le plus longtemps. Je l'ai tout d'abord pensé imbattable et trop difficile pour moi, entraînée par le défi, je me suis prise au jeu, et j'ai sué des gouttes sans même bouger de mon siège, mais quel pied lorsque l'on décroche petit à petit succès après succès.

Spikit, c'est un jeu hard, psychédélique, "néonzifié", addictif et entêtant. A réserver à celles et ceux qui n'ont pas peur du challenge et qui aiment le scoring ou aux masos qui aiment se faire du mal.

https://steamproxy.net/sharedfiles/filedetails/?id=2962653254

Sixth Extinction est à la fois un court jeu de puzzle et une petite expérience narrative abordant un sujet triste mais réel pour lequel on ne peut rester insensible.

Les casse-têtes proposent diverses mécaniques et sont agrémentés d'images peintes à la main, la difficulté est variable mais il est possible de zapper si vous êtes bloqué/e, il faudra observer pour peut être découvrir des indices qui vous aideront à progresser ou pas (j'ai vu tous les indices mais mon cerveau parfois lent n'a pas toujours su quoi en faire).

La voix du narrateur est ce qui fait le plus gros point fort de ce jeu et contribue à une atmosphère à la fois sombre, immersive et touchante. Cependant, on reprochera ce fâcheux choix d'un format d'image compressé à la façon d'un téléphone mobile, chose qui m'a beaucoup rebutée et a altéré mon plaisir d'y jouer.

"Sixth Extinction" aurait gagné en popularité si son format avait été adapté à celui de nos écrans d'ordinateurs et non un simple portage de jeu smartphone à la vas-vite, et l'ajout de succès steam aurait été un grand plus donnant envie de retenter les puzzles laissés de côtés.

J'avais acheté ce jeu à l'époque, il est devenu gratuit par manque de popularité, une simple refonte en plein écran aurait changé toute la donne.

Mon avis restera donc mitigé entre le pouce rouge et le bleu.