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1.2 hrs on record
Fun et addictif !

One Minute c'est une suite de mini-jeux qui s’enchaînent pendant 1min. A la manière d'un Wario Ware on nous lâche sans expliquer les règles et après quelques essais on comprend l'objectif.

Le jeu est porté par une musique rythmée qui donne vraiment envie d’enchaîner les parties à toute vitesse. Le déblocage rapide de nouveaux jeux et d'améliorations des jeux a un coté addictif. On se dit "juste une partie" puis on se retrouve à en enchaîner une dizaine en essayant de battre notre score et gagner un maximum d'argent.

One Minute n'est en soi pas très long, au rythme où j'avance je pense qu'en 2h j'aurais tout débloqué. Mais il donne envie d'être lancé régulièrement quand on a quelques minutes de libres. C'est simple, c'est fun, ça coûte que 3€, je recommande !
Posted 24 February.
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15 people found this review helpful
5.6 hrs on record (1.7 hrs at review time)
Retour dans les années 70 !
Gameplay
Prendre le contrôle de Goldorak est immédiatement grisant ! Les combats sont dynamiques et facile à prendre en main. Les attaques que l’on débloque pendant l’aventure permettent de varier un peu les combats. On se retrouve à la fin avec tous les coups célèbres de Goldorak ! Cela devient tout de même un peu répétitif au bout de 8h de jeu, j’aurais aimé voir des combos un peu plus poussés apparaitre.

Les boss de fin de niveaux sont tous très cools. Leurs attaques sont variées et les cinématiques de fin de combat sont vraiment impactantes. C’est un des gros point fort du jeu.

Les niveaux principaux sont des grandes zones où l’on peut aider la population face aux attaques des végas. Escorter les pompiers, aider à réparer un bateau, … ces quêtes sont souvent liées à de la protection, de l’exploration ou directement des combats. Une bonne partie d’entres elles sont optionnelles. Si vous les faites toutes le jeu durera 8h-10h sinon plutôt 4-6h.

En plus de Goldorak, nous pouvons par moment contrôler la soucoupe d’Alcor et le Spazer ! Des moments de jeux rétros qui permettent de varier le gameplay mais qui manquent un peu de surprises.

Visuel
Graphiquement le jeu se veut cartoon et chatoyant. Cela ne se veut pas hyper réaliste. On aime ou pas, pour ma part j’ai trouvé très agréable de me balader dans ces grands décors verdoyants.

Quelques bugs sont parfois visibles mais des patchs arrivent pour régler ces soucis.

Tout le jeu est porté par une musique magnifique ! Ce sont des versions remastérisées des musiques originales de l’animé.

Conclusion
Si vous êtes un fan de Goldorak ou appréciez les jeux de combats sans prise de tête, il devrait vous plaire ! Pour les autres c’est peut-être l’occasion de découvrir un nouvel univers et un nouveau style de jeu mais ne vous attendez pas à un blockbuster à gros budget.

Disclaimer : J’ai travaillé sur la fin de production du jeu mais l'avis que je donne ici est le plus honnête possible.
Posted 20 November, 2023. Last edited 20 November, 2023.
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2 people found this review helpful
6.9 hrs on record
Early Access Review
Idéal pour se détendre

Fugl est un jeu relaxant dans lequel nous n'avons pas d'objectif. Le but est uniquement de se détendre, de prendre plaisir à voler dans un monde luxuriant. Nous pouvons prendre la forme des animaux que nous croisons et ainsi changer notre façon de nous déplacer. L'avatar battra toujours des ailes mais sa forme changera sa portance dans l'air, sa pénétration dans l'eau ou encore sa maniabilité.

Le jeu propose actuellement une dizaine de monde aux atmosphères très différentes. Il y en a pour tous les goûts, du biome bruyant et vivant jungle jusqu'au biome spooky, sombre et austère. Ils ont tous pour point commun d'être réalisé dans un voxel très agréable à l'oeil. Les quelques douces notes de musique qui accompagnent notre aventure sont autant d'invitation à se laisser aller dans ces mondes infinis.

Fugl est toujours en développement mais à l'heure où j'écris ces lignes, c'est un jeu qui remplit bien sa promesse d'être relaxant. Il est désormais bien plus stable qu'auparavant. Je vous le recommande si vous cherchez de quoi vous détendre de temps à autre avec de courtes sessions de jeu.

Pour un avis plus détaillé sur Fugl : http://hypesio.fr/fugl-se-laisser-porter-par-le-vent/

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Posted 10 April, 2020. Last edited 10 April, 2020.
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6 people found this review helpful
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5.2 hrs on record (3.7 hrs at review time)
Un bon FPS compétitif ?

Un peu de renouveau dans le genre FPS cela ne ferait pas de mal. Depuis quelques années que ce soit chez les gros éditeurs ou les indépendants nous n'avons pas vu de concept innovant émerger. C'était sans compter sur l'équipe de Nimble Giant qui nous surprend avec un shooter jouant avec le temps.

Vous avez dit paradoxe ?
Une partie se découpe en 3 vagues de 15 secondes. Chaque vague ajoute "un joueur" à la partie. Toutes nos actions sont enregistrées et seront retranscrites à l'identique aux vagues qui suivront. Ainsi la partie qui avait commencé en 1vs1 finit en 3vs3. Planifier ses actions à l'avance est important car nous ne pouvons pas influencer le comportement de nos clones précédents mais nous pouvons les sauver ce qui peut entraîner des réactions en chaines. Imaginez, l'adversaire tue avec son deuxième clone vos deux premiers. Alors si vous tuez ce clone ennemis lors de la troisième vague avant qu'il tue vos clones, ces derniers resteront en vie et pourront peut-être via leur ligne de tir passé tuer un autre clone adverse.

Il est clair que cela peut donner mal au crâne au début. La prise en main des mécaniques FPS est très rapide mais assimiler le fonctionnement de la boucle temporelle peut prendre du temps. D'autant plus que des éléments comme les orbes de vie qui permettent de revivre complexifient encore la chose.

Une stratégie importante
Tout ce concept de vague temporelle offre un côté stratégique important à Quantum League. Il y a deux modes de jeu, l'un où l'objectif est de tuer le plus de clone adverse et l'autre où l'objectif est d'être sur le point au centre de la carte à la fin du temps.

Le mode que je trouve le plus intéressant est la prise de point. C'est celui où la planification d'action est le plus agréable. Il est possible par exemple, à la fin de la première vague, de tirer dans le vide avec son fusil à pompe sur le point en espérant que cette action tuera des clones adverses dans les vagues suivantes. Ou encore de prendre les orbes de vie rapidement pour empêcher l'adversaire de s'en servir s'il meurt dans les prochaines vagues.

La courbe de progression est potentiellement énorme tant les techniques misent en places peuvent être complexes. C'est très gratifiant de se rendre compte de son évolution après seulement quelques parties. Ajoutez à cela un système de classement permettant de rencontrer des adversaires ayant un niveau proche du notre et vous obtenez un jeu très agréable où l'on enchaîne les parties sans regarder l'heure.

Quantum League est en béta gratuite, rien que pour cela vous devriez lui donner sa chance est l'essayer si vous aimez les FPS. Le niveau de finition actuel du produit est plus que correct. J'ai rencontré durant mes heures de jeu peu de bug. Il manque bien sûr du contenu pour capter les foules dans la durée mais on a déjà un sérieux FPS compétitif qui je pense pourrais dans le futur faire beaucoup parler de lui.

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Posted 23 February, 2020.
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6.4 hrs on record
Paper, Please parisien

Vous sortez du coma après deux semaines d'inconscience suite à l'attaque d'un mystérieux tueur en série, Le Juge. Il vous a tiré dessus mais vous vous en êtes sorti. Vous êtes le premier à survivre à une de ses attaques. Un mois plus tard vous reprenez votre routine de taxi de nuit en sachant qu'il risque de revenir terminer le travail.

C'est ainsi que commence (avec un meurtrier différent) les 3 intrigues proposées par Night Call. Votre rôle, trouver le tueur parmi une liste de suspects avant la fin de la semaine.

Narration

L'intrigue se déroule exclusivement au travers de dialogues ou de quelques éléments extérieurs. Il n'y a pas de réelle cinématique et globalement le jeu demande d'imaginer la majorité des événements souvent illustrés par une animation se répétant. Toutes les images, en noir et blanc, sont vraiment belles. La musique change peu au fil de l'aventure et pose une ambiance très agréable propice à la détente.

La grande force du jeu est l'écriture de ses personnages. Durant la nuit nous rencontrons des passagers très différents, allant du cosplayeur jusqu'au prêtre en passant par un voyageur du futur. Chacun à une histoire, une façon d'être unique. Durant le trajet nous faisons la connaissance de ces personnes avec lesquels nous discutons. Parfois attachant ou repoussant on s'attache facilement à eux même s'ils sont de possible tueur en série. Ils permettent aussi d'en apprendre plus sur le personnage que l'on incarne et son passé tumultueux. Les dialogues sont très importants et ont un impact sur les indices obtenus ainsi que sur le pourboire laissé en fin de course. De plus, des personnages se feront référence d'une nuit sur l'autre ajoutant de la crédibilité à l'univers.

Cependant, d'une enquête à l'autre plusieurs clients sont identiques ayant avec nous une discussion que nous connaissons déjà. Les clients potentiels sont au nombre de 75 (selon le Passidex - sorte de Pokédex à passager - du jeu) et certains ont plusieurs possibilités de discussions différentes. La quantité est plus qu'honorable. Mais j'ai par moment tout de même eu l'impression de jouer la même partie, principalement à cause de l'intrigue de base est de certains évènements qui sont quasi-identiques. Les indices tentent de sauver la mise en étant uniques pour chaque enquête tout comme les suspects. Les parties se différencient vraiment une fois le milieu de la semaine passé, nos actions précédentes ayant un impact sur les dialogues et l'apparition des clients. Cela passe tout de même mieux si l'on fait les enquêtes différentes à quelques jours/ semaines d'intervalle. Il se peut que ce petit coté négatif disparaisse sous peu. Les développeurs travaillent pour les prochaines mise à jour à l'amélioration de leur algorithme de proposition de client (actuellement j'en ai vu certains une dizaine de fois alors que j'ai à peine rencontré la moitié des personnages possibles).

Mécaniques de jeu

Le jeu propose des activités annexes à notre rôle de chauffeur, permettant d'obtenir des indices ou d'en savoir plus sur certains lieux. On peut ainsi s'arrêter à la station essence pour faire le plein, acheter le journal ou encore parler au vendeur, on peut aussi écouter la radio. Réaliser quelquefois ces activités est essentiel durant une partie pour espérer s'en sortir mais elles coutent du temps, nous rapprochant de l'aube et nous empêchant de gagner de l'argent. Notre nuit de travail s'arrête vers 4h, il nous reste alors 2h pour inspecter les indices avant d'aller dormir.

Le temps est important dans Night Call et une course rapportant 10€ même avec un passager plus intéressant ne vaudra peut-être pas le coût face à une autre de 35€. La faillite étant synonyme de game over, le jeu nous pousse à trouver l'équilibre entre notre enquête et notre travail. En ce sens il se rapproche de Paper, Please. Le jeu nous demande de choisir entre argent et moral. Bien qu'ici l'aspect économique soit moins développé (nous n'avons pas de famille à nourrir). Cette partie du jeu reçoit beaucoup de critiques, les gens jugeant le tout mal équilibré. Pour ma part, (il y a peut-être eu une mise à jour depuis) j'ai réussi à finir mes parties avec pas mal d'argent de côté. Il faut savoir choisir ces clients et rebondir suite aux quelques surprises offertes par ceux ne payant pas.

Enquête

Le côté enquête du jeu est pour moi une autre de ses forces. Toutes les nuits se terminent par un moment où l'on fait le point face à un tableau en liège sur lequel sont épinglés les indices récoltés. Ces derniers sont très nombreux et pas tous forcément utiles. Il faut faire le tri pour repérer les plus importants car le suspect avec le plus d'indices contre lui n'est pas forcément le coupable. Il se peut qu'un seul élément fasse la différence. De plus, il arrive que des passagers apportent des éléments à l'enquête sans que ceux-ci s'affiche plus tard sur notre tableau (notamment lorsque le client est un suspect), il faut donc faire attention à certains détails et orienter de la bonne façon nos dialogues.

Les enquêtes sont plutôt difficiles. Il faut réfléchir à un mobile, voire s'ils ont un alibi ou du moins la capacité de réaliser les meurtres. Sur les 5 suspects il est souvent facile d'en éliminer 2-3 mais le doute reste présent jusqu'à la dernière nuit. Ma première partie fut un échec mais elle m'a permis de comprendre ce système et les suivantes se sont avérées encore plus prenantes.

En somme, Night Call est bien réalisé. L'écriture est superbe et son idée de base original. A cela s'ajoute un visuel épuré très agréable. Résoudre une enquête est vraiment prenant. Il manque simplement de rejouabilité pour tenir le joueur dans la durée. Pour peu que vous appréciez les jeux narratifs ou les visuals novels il devrait vous plaire.

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Posted 11 August, 2019. Last edited 12 August, 2019.
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3.5 hrs on record
Un jeu qui vous veut du bien

Devolver Digital nous a habitué à des titres violent, difficile et gore. Gris fait office d'exception dans son catalogue en proposant une aventure reposante.

Les développeurs de Nomada Studio ont eu à cœur de créer une aventure pour se détendre. Gris est un jeu de plateforme où l'on passe une bonne partie de son temps à simplement se déplacer et le reste à réussir des énigmes simples. Nous parcourons des décors magnifiques à une vitesse nous permettant de pleinement les contempler. Ces aquarelles flattent la rétine et la musique douce souvent composée de sons de violons et de flûtes traversières nous poussent à prendre notre temps. Chaque niveau est l'occasion de s'émerveiller un peu plus face au soin apporté aux décors. Ici et là on croise des êtres vivant étranges avec lesquels ont interagit malheureusement peu. C'est l'un des points négatifs du jeu, il manque par moments de vie, de petits détails amusants sur lesquels s'attarder.

Dans ce monde, nous incarnons une femme ne pouvant plus chanter. Elle cherche à retrouver sa voix. Pour ce faire, nous devrons traverser 5 niveaux offrants chacun une nouvelle capacité. Durant les ~3h de l'aventure, se devine l'histoire grâce à la mise en scène des décors. Gris parle de dépression. On y voit la lutte du personnage contre lui même pour sortir la tête de l'eau et l'on retrouve, un peu comme dans Céleste, l'image de l'ascension pour montrer les épreuves à surmonter. Même si certains passages sont plus lourd que d'autre du fait du thème abordé on ne se sent jamais bombarder de négativité.

J'ai joué à Gris il y a déjà plusieurs mois pourtant il ne m'est jamais vraiment sortie de la tête. C'est donc avec mes souvenirs et quelques notes que j'écris cet avis. C'est une expérience qui peut toucher et marquer le joueur. Mais, pour certains il ne sera qu'une aventure lente et mélancolique rapidement oublié. Je ne le recommande pas à ceux qui se sentent peu réceptif à ce type d'oeuvre. Les autres pourront y trouver une aventure touchante et agréable.


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Posted 7 July, 2019. Last edited 15 August, 2019.
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66.2 hrs on record (12.3 hrs at review time)
Early Access Review
Un passage à la 3D réussi !

Après le succès de Risk of Rain et de Deadbolt, Hopoo Games est de retour pour nous proposer leur premier jeu en 3D, Risk of Rain 2 (ROR2). Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas une suite du premier mais plutôt une version remaster en 3D de l'univers que nous connaissons déjà. Les similitudes entre les deux titres sont donc nombreuses mais les développeurs ont su prendre par moments leur distance pour adapter le gameplay.

Mécaniques de jeu

ROR2 suit les grandes lignes de la majorité des Rogue-Like. Le monde est séparé en étage se terminant par des boss et l'objectif est d'arriver à la fin sans mourir sous peine de devoir recommencer au début. Il se distingue des autres par sa gestion de la difficulté et des objets. Ici la difficulté n'est pas propre à chaque niveau, elle augmente avec le temps. Cela pousse à jouer rapidement car les difficultés extrêmes (« Je viens te chercher » et « AHAHAHAHAHAHAHAH ») rendent les boss très puissants et sont souvent synonyme d'une mort rapide. Pour pallier à la croissance du challenge, on obtient à chaque niveaux de nombreux objets. Ces objets très variés augmentent les statistiques du personnage ou lui octroient des capacités spéciales. Il est possible de les accumuler, on peut par exemple avoir 5 plumes (permet le double saut) et ainsi faire 6 sauts sans toucher le sol ou avoir 10 objets de coups critiques et ne faire plus que ça. Pour les obtenir, il faudra dépenser son or pour ouvrir des coffres ou tuer les boss. L'aléatoire à un rôle important mais grâce aux imprimantes 3D (échange d'un objet au hasard de l'inventaire contre un connu) et les stands d'achat on peut influencer son stuff et booster notre personnage dans le sens que l'on souhaite.

Avant chaque partie on peut choisir notre personnage (6 pour le moment), ils sont tous très différents autant dans leurs statistiques que dans leurs capacités. Cependant ils sont tous équilibré pour permettre le jeu solo aussi bien que le multi. Bien qu'ayant des tendances pour le tank, la vitesse ou le support, ils peuvent enfaîte tout devenir selon les objets que l'on obtient. Ils ont aussi tous pour avantages d'offrir un gameplay nerveux hyper agréable.

Cette nervosité dans les mouvements, cette sensation de tout contrôler parfaitement accompagné par une super musique m'a parfois fait atteindre le flow. Cet état où l'on ne fait plus qu'un avec le jeu. Où l'on enchaîne les actions de façon naturelle. Où les ennemis meurent par dizaines pendant que l'on passe entre de nombreux projectiles et laser. Où se sent tout puissant, presque invincible ! C'est ce sentiment plus que tous le reste qui me donne envie de lancer une partie. Dans ces moments on se vide vraiment la tête et on prend un plaisir fou à chaque instant. Il est particulièrement présent contre les combats de boss ou lorsque l'on atteint la difficulté maximale du jeu. On profite alors des moments de pause lorsque l'on explore les niveaux à la recherche de coffres et objets, pour souffler un peu.

Multijoueur

L'un des gros défauts du premier jeu était son multijoueur en ligne demandant des redirections de port et plein d'autres joyeusetés. ROR2 à décider de faire de ce vieux défaut une force. Le mutijoueur est simple et bien fait, on peut inviter des amis et rejoindre des parties sans soucis. La difficulté, l'or et le nombre d'objets s'adaptent au nombre de joueur. Comme dit précédemment les personnages sont tous capable de jouer solo, on pourrait alors penser que la coopération serait au final plutôt faible. C'est en partie vrai, il est possible de survivre longtemps sans communiquer avec ses alliés mais terminer le jeu n'est pas faisable. Pour espérer aller loin il faudra se partager intelligemment les objets et par conséquent renforcer les types des personnages (Tank, DPS, Support, etc..). A 4 dans les niveaux élevés la coopération fonctionne vraiment, on doit se coordonner sur les rôles de chacun et sur l’utilisation de nos équipements pour créer des combos efficaces.

Univers

Le monde de ROR2 est identique à celui du premier autant dans les monstres que dans les niveaux. Le lore est peu développé. Il se découvre au fil des parties via des logs donnant des informations sur les montres, le monde et la raison de notre présence. Il y a déjà des secrets à découvrir (comme dans tout bon Rogue-Like) permettant de débloquer des objets ou personnages et aux parties de rester surprenantes longtemps. La typographie des cartes n'est pas générée procéduralement. Il existe plusieurs versions de chaque étage choisi aléatoirement selon les parties. Seuls les éléments interactifs (coffres, objets, monstres, etc...) sont vraiment différents à chaque run.

Etat de l'early access

Le jeu est en early acces depuis 3 mois. Les développeurs sont actifs, postent souvent des mises à jour et sont à l'écoute des joueurs (notamment sur leur Discord). Ils suivent un calendrier d'ajout de contenu qui est pour le moment respecté. Le jeu a quelques bugs mineurs, rien n’empêchant de pleinement profiter des parties. Du côté de l'optimisation, les seuls ralentissements que j'ai eus été en multijoueur lors de combat de boss où le nombre d'ennemies à l'écran dépassait la trentaine. Il est tout de même dommage que la coop-local ne soit pas encore disponible. Les développeurs ont commencé à travailler dessus mais elle ne semble pas dans leur préoccupation principale.

Conclusion

Risk Of Rain 2 est une early acces tout à fait honnête qui ne fera que gagner en qualité avec les ajouts de contenu. Ses mécaniques de Rogue-Like, la nervosité de son gameplay et son multijoueur en ligne font de lui l'un des meilleurs Rogue Like 3D du marché. Les amoureux de son aîné ne pourront qu'apprécier ce remaster. Pour les autres, si vous cherchez un défouloir exigeant jouable avec des amis, il a des chances de vous plaire.


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Posted 25 June, 2019. Last edited 25 June, 2019.
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34 people found this review helpful
2 people found this review funny
64.8 hrs on record (26.4 hrs at review time)
Un FPS hardcore bluffant

Je ne suis pas un très grand joueur de FPS multijoueur pourtant j'avais adoré le premier Insurgency qui m'avait convaincu grâce à ses combats intenses, son réalisme sonore et son aspect stratégique. Ce second opus, plus abouti et avec plus de moyens à donc nourri beaucoup de mes espérances. J'attendais beaucoup de lui et je ne suis pas déçu. 

Son & Graphismes

La force d'Insurgency réside dans son envie de réalisme. Le son au centre de l'expérience de jeu déjà très bon auparavant l'est encore plus dorénavant. Avec un casque 5.1 ou 7.1 c'est un pur plaisir. Pendant les combats on entend les balles siffler près de nous, on ressent chacun de nos tirs comme si on avait l'arme en main et les explosions au loin ajoutent encore de la richesse à cette ambiance sonore. Vous l'aurez compris les combats sont souvent très intense et on se sent réellement plongés au cœur d'un champ de bataille.

Visuellement le jeu est aussi convaincant. Le passage par Unreal Engine 4 se ressent. La chaude lumière du Moyen-Orient nous accompagne dans des villages détruits par les combats. C'est détaillé et riche tout en restant suffisamment clair pour l'action.

Mécaniques de jeu

Du coté du gameplay on reste sur du FPS hardcore assez classique. On retrouve le set d'arme standard (fusil d’assaut, sniper, machine gun, etc...) et la moindre balle peut être mortelle. L'ATH est très sobre. On ne voit pas ses munitions constamment, pour les connaître il faudra regarder ses chargeurs, et il n'y a pas de minimap d'affiché. Enfin le respawn s'effectue par vague.

Pour ce qui est des modes de jeu, bien que moins nombreux ils sont quasiment identiques au précédent jeu de la série. On retrouve le mode Escarmouche qui consiste à prendre le contrôle de points sur la carte et à détruire la cache ennemie pour diminuer leurs vagues de respawn. Le mode Percée dans lequel une équipe défend une série d'objectifs que l'équipe adverse doit prendre. Et enfin le mode PVE Checkpoint qui permet de s'entraîner contre des IA impitoyables. Ce mode pousse les joueurs à rester proche les uns des autre et lors de la défense de point à bien se placer. Son coté coopératif et bien plus fort que sur les modes PVP. Pour ceux qui trouveraient que cela est trop peu ou pour les nostalgiques du premier jeu de New Wold Interactive (pas de mode Survie ou VIP), sachez que d'autres modes sont en développement et devraient arriver d'ici la fin de l'année.

De même pour le fonctionnement global des combats, il a peu changé. On retrouve le système de classes avec des équipements et armes différentes pour chacune. Deux nouvelles classes sont toutefois présentes le commandant et l'observateur. Le premier peut demander des attaques aériennes, des drones de combat ou des soutiens aériens.Le second quant à lui devra confirmer ces attaques pour qu'elles s'effectuent. Ces deux classes poussent à la coopération. En effet pour qu'une partie se déroule bien ces deux rôles devront communiquer et être protégée par les autres joueurs car ils peuvent avoir une influence énorme sur le dénouement d'une partie.

Les maps du jeu sont bien équilibrées et donnent rarement l'avantage à une équipe. Le jeu pousse à toujours se déplacer intelligemment pour éviter une mort soudaine. C'est sur ce point qu'il est le plus exigeant. Avancer trop rapidement est souvent le risque de ne pas remarquer un adversaire qui nous abattra rapidement. Une bonne connaissance de chaque recoin des cartes est donc requise pour espérer s'en sortir et commencer à apprécier le jeu.

Communauté

Cependant Insurgency Sandstorm n'est pas parfait. Pour le moment, il manque de joueur rendant son mode classé inutile (très difficile de trouver une partie). C'est dommage car ce mode absent du premier jeu de la série était très attendu par les fans. On peut toujours espérer que la communauté finisse par grossir et être suffisante pour que l'on puisse enfin en profiter. Heureusement, même si le mode classé est désert, il est simple de trouver des parties normales dans le mode de jeu de son choix. En effet, le jeu n'est pas mort, loin de là (~1500-3000 joueurs en continue). De plus, il n'y a pour le moment aucun cheater et la plupart des joueurs savent être courtois rendant les parties où nous sommes plusieurs à communiquer très agréable.

Il a aussi des soucis techniques au niveau de l'optimisation qui provoque des chutes de FPS et empêcheront les configs un peu faible de faire tourner le jeu. De nombreux bugs ont déjà été corrigés (armes ou viseur invisible, clipping de textures, etc...) on peut donc espérer que l'optimisation suive la tendance et s'améliore au fil des MAJ.

Je pourrais encore écrire beaucoup à propos du jeu, évoquer le mode de jeu arcade qui change régulièrement, vous parler en détail de la customisation de personnage ou encore des ajouts prévu par les devs (le modding <3) mais je vais m’arrêter là et vous laissez les découvrir par vous-même.

Conclusion

En somme, grâce à ses gunfights jouissifs, son coté stratégique et exigeant, et ses développeurs actifs et à l'écoute, Insurgency Sandstorm à tout pour faire partie des meilleurs FPS du moment. Il ne lui manque plus que des joueurs.


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Posted 19 June, 2019. Last edited 19 February, 2021.
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2.5 hrs on record (2.0 hrs at review time)
Un bon mode de Left 4 Dead 2

On le sait, Valve ne sort jamais de numéro 3 à ses jeux et L4D n'échappe pas à la règle. Heureusement pour ceux qui aime cette série et souhaite découvrir de nouvelles expériences de jeu tout en ayant les mêmes mécaniques de base, il y a les L4D-Like comme Vermintide ou ce chère Earthfall. La question est de savoir s'il apporte du neuf à la recette ou s'il se contente d'être un simple clone.

Commençons d'abord parce que le jeu reprend à son ainé. On retrouve ici le même type de monstre spéciaux (spitter, Tank, Hunter sont de la partie). Le seul qui semble un peu orignal est un alien qui se téléporte et tire des lasers, une sorte de miniboss qui apparait dans les moments les plus tendus. Le système de combat est aussi quasi identique, le fonctionnement des munitions, des medipacks et même des bonbonnes de gaz est le même. La seule différence, on peut viser (Ouah Champagne !) mais au final on s'en passera souvent. On retrouve des similitudes jusque dans le thème des premières cartes.

Pour l'instant on frôle le plagiat, heureusement un élément important vient le séparer (un peu, ouf…) de la ligne rouge. Les maps sont globalement plus courtes et se concentrent sur des zones précises qu'il faudra défendre à l'aide de tourelles et de barricades. On appréhende bien plus les hordes qui lorsqu'elles sont accompagnées d'un tank peuvent nous balayer rapidement. Une préparation est donc de mise pour espérer s'en sortir. Le coté coop est mis en avant ce qui peut s'avérer très frustrant lorsque l'on a des alliés peu communicatif mais très agréable avec des potes.

De plus le jeu possède un background plus développé que son ainé. Il intègre aussi un système de niveau permettant de débloquer des skins (rien de payant la dedans heureusement) mais cela on le retrouvait au travers des nombreux mods de L4D2.
C'est l'ajout de contenu régulier qui sauve un peu le titre, les développeurs ont l'air impliqué dans leu jeu et partie pour le compléter pendant encore quelques temps.

En bref, si vous aimez Left 4 Dead alors Earthfall a des chances de vous plaire aussi. Il s'écarte peu des sentiers battues et ressemble plus à un mod qu'à un réel standalone mais l'implication des dévs assure des ajouts qui permettront au jeu de vivre un moment.

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Posted 2 January, 2019. Last edited 4 February, 2019.
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12.8 hrs on record
Un classique qui n'a pas pris une ride
Plus bas un lien pour télécharger le jeu maintenant qu'il n'est plus dispo sur le store.

The Walking Dead a rendu célèbre Telltale et sa façon unique de faire de jeux narratifs. Il propose un genre de point& click moderniser. Les énigmes farfelues et les plans fixent en 2D sont parties pour laisser place à des cinématiques et des plans de caméra plus libre tout en gardant le côté énigme avec des objets qu'ils faudra utiliser au bon moment. Le fait d'effectuer toutes les actions d'un simple clique est aussi toujours présent. A cela Telltale a ajouté des QTE pour impliquer le joueur dans l'action.

Au centre de cette recette la narration. Alternant entre moments calmes et passages stressants elle est bien rythmée et ne laisse pas le temps de s'ennuyer. Durant les périodes de répit, entre deux attaques de zombies, l'on prend le temps de faire connaissances avec nos compagnons d'infortune. Tous bien écrits et attachants ils sont la colonne vertébrale qui fait tenir l'histoire. Perdre certains d'entre eux s'avèrera éprouvant surtout lorsque leur mort sera la conséquence de nos choix. Cependant ces choix, même s'ils ont un impact fort après leur exécution, sont rarement réellement significatif sur le long terme. Seules quelques prises de décisions semblant parfois anodines auront des répercussions jusqu'à la fin.

C'est en partie grâce à l'univers sur lequel elle s'appuie que l'histoire est aussi intéressante. Le jeu reprend des personnages et lieu du comics éponyme mais invente avec cela une toute nouvelle aventure, c'est surement là l'une des forces de ce jeu. Il n'est pas qu'une simple adaptation. Il réussit à garder du matériel d'origine tout en proposant une histoire neuve et surprenante. On retrouve ici les rôdeurs en grand nombre, la survie en groupe et l'importance des relations sociales internes poussées à leur paroxysme par les conditions extrêmes de survie. Il pourrait ne pas y avoir de zombie dans TWD. Ils apportent une tension supplémentaire mais ce n'est pas en eux qui réside l'intérêt de l'univers. Ainsi, comme beaucoup d'autres aventure du genre comme The Last Of Us on ressent par moments fortement l'inspiration du magnifique livre La Route (si vous ne connaissez pas, foncez le lire ou au moins voire le film) qui bien que décrivant un monde post-apo ne s'attarde pas sur la raison de l'apocalypse mais uniquement sur l'impact qu'elle a sur les Hommes.

On ressent l'inspiration du support d'origine jusque dans le visuel grâce au cell shading qui en plus d'apporter une direction artistique unique au jeu permet au gore de ne pas être dérangeant. Il a aussi l'avantage de permettre au jeu ne pas vieillir graphiquement. Il n'était pas moche à sa sortie et il ne l'est toujours pas.

Cependant il n'est pas parfait on regrettera par moments la surabondance de QTE. Ils ont pour but de nous faire ressentir l'urgence dans laquelle notre personnage peut être mais ils perdent leur force en étant trop récurrent. Avoir une simple option pour les désactiver aurait été la bienvenu que ce soit pour ceux que ces QTE ennuient et ceux qui ne peuvent pas appuyer frénétiquement sur une touche. Pour le reste on ne peut pas reprocher à un jeux qui se vend comme un point & click narratif de proposer un gameplay restreint alors que c'est complètement volontaire et les joueurs le savent avant de l'acheter. Lui reprocher cela serait comme dire d'un RTS qu'il est trop stratégique.

Malheureusement, TWD n'est plus achetable sur Steam. Suite à la liquidation judiciaire du studio Telltale, il n'est plus possible d'acheter bon nombre de leurs jeux. La seule solution actuelle pour se procurer leurs titres est donc le piratage grâce à des sites comme celui-ci (http://freegogpcgames.com/?s=The+walking+Dead%3A+season) . Il est possible que les opus de la série TWD reviennent grâce à l'éditeur Skybound qui a repris le flambeau de la série pour achever la 3eme et dernière saison en cours de sortie (qui est dispo à l'achat sur l'Epic Games Store).

En bref, The Walking Dead: Season 1 est à mes yeux un immanquable, c'est mon coup de cœur de 2018. Même s'il date de 2012 il n'a pas vieilli et propose une histoire riche en sensation et en surprise. Il est dommage que Telltale n'est pas survécu à la success story entamée après sa sortie. Mais ils ont tout de même réussi à marquer de façon indélébile le paysage vidéoludique. Que vous aimiez la série ou les jeux narratifs, foncez télécharger ce titre.

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Posted 28 December, 2018. Last edited 6 January, 2019.
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