Recent reviews by GX4000

Une super expérience, et pour le moment mon épisode préféré parmi ceux auxquels j'ai pu jouer.
L'écriture et la narration sont vraiment de qualité, avec un accent tout particulier mis sur les personnages, leurs personnalités, leurs passés respectifs et leurs relations. On a également droit à quelques twists bien amenés, soutenus par une ambiance et des décors de grande qualité.
En somme, un vrai bon kif vidéoludique! :)

En achetant ce jeu, je n'en attendais rien et j'ai pourtant été très agréablement surpris.
Le gameplay, hyper accessible, offre une profondeur de jeu et des tactiques variées pour des affrontements éclairs aussi spectaculaires que jouissifs.
La communauté y est active et plutôt agréable, si toutefois on ne se formalise pas avec les rage quit qui ont parfois tendance à se manifester chez l'adversaire quand la partie semble gagnée d'avance.
Un bon jeu de stratégie light, que je recommande en particulier si l'on souhaite se faire une ou deux parties de 10 minutes vite-fait occasionnellement ou plus régulièrement.

Une petite prod au service d'un trip nostalgique fort agréable, ce malgré quelques soucis techniques mineurs.
Si le gameplay n'a rien d'extraordinaire, l'expérience de jeu reste agréable, avec suffisamment de variété dans les situations et une durée de vie qui ne s'étale pas inutilement.
La DA est par ailleurs plutôt bonne et très respectueuse du matériau d'origine, soutenue par une BO d'une rare qualité, toute nostalgie mise à part.
Si j'aurais bien aimé avoir un peu plus de contenu, et pas seulement des collectibles, je garde un bon souvenir de cette adaptation qui constitue à mes yeux, et de loin, la meilleur prod de chez Microïds.
Ce jeu peut également constituer une porte d'entrée à la découverte de la licence pour des parents auprès des plus jeunes, la série d'origine pouvant rebuter pour son aspect un peu vieillot.
Pas contre une suite et/ou un vrai DLC. Et des phases de SHMUP un peu plus nerveuses. ;)

Un excellent jeu hélas gangrené par les tricheurs.
Visiblement, Rockstar ne souhaite pas intervenir afin d'endiguer le phénomène.
De fait, je déconseille fortement l'achat de ce jeu.

Un mix entre jeu de baston et jeu de rythme pour un résultat absolument explosif! Chaudement recommandé!

Dans Chroma Squad, on incarne un manager invisible qui prend en charge une équipe de cinq cascadeurs, lesquels ont décidé de fonder leur propre studio après avoir quitté la série ultra populaire sur laquelle ils travaillaient. La raison? En plus d'être inconnus au profit des acteurs qui incarnent leurs personnages en version démasqués, ces cascadeurs devaient subir le caractère très désagréable du réalisateur, sans compter ses décisions artistiques pour le moins douteuses.
Avec une misère en poche, ils n'iront cependant pas bien loin. Mais l'oncle d'un des membres accepte de les accueillir dans son garage qu'ils commencent à aménager, garage dans lequel se trouve un étrange accessoire...

Au fil des épisodes, ces héros habillés de costumes improvisés vont devoir acquérir une base de fans, démarcher les médias, étoffer leur matériel de tournage et inventer de nouveaux scénarios en respectant la tradition du genre. Mais il se pourrait bien que cette lutte contre les forces du mal ne soit pas si fictive...

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Chroma Squad est, comme son nom l'indique, un tactical RPG mâtiné de gestion. Dans les grandes lignes, on alterne deux phases, à savoir la partie studio et la partie tournage, qui comprend les différents types de combat.

Côté gestion, une série d'objectifs doivent être remplis pour permettre à ces Bioman du pauvre de se faire un nom dans le milieu. Pour cela, il est nécessaire d'acquérir des fans et de choisir des partenaires média correspondants à ses ambitions. En parallèle, il faut aussi améliorer le studio en s'équipant avec le matériel adéquat et en gérant le mieux possible ses relations avec les téléspectateurs. C'est aussi lors de cette phase que le joueur peut acheter ou fabriquer les accessoires des cascadeurs, lesquels leurs permettent d'acquérir des compétences particulières en vu des tournages. Plus tard dans le jeu, c'est aussi par cet aspect que l'on peut construire le robot géant qui servira lors du grand final.
La partie gestion n'est, en soi, pas bien difficile, mais elle nécessite d'être très à l'écoute des diverses statistiques et d'être en mesure de se projeter dans le temps à chaque veille de tournage. De mon point de vue, le vrai challenge tient surtout à la relation avec les fans qui se fait essentiellement pas mail. Il faut dire que les otakus ne sont pas avares en critiques mais aussi en suggestions, et certains ont un poids considérables dans la petite communauté des fans de sentaïs.

Côté combat, il s'agit ici d'un tactical RPG relativement classique et assez simple à prendre en main.
Le tout se joue au tour par tour, avec une phase de déplacement et une phase d'action pour chaque personnage, héros comme ennemi.
Nos héros disposent tous de compétences spécifiques (un système de personnalisation de l'équipe permet de créer sa propre escouade en début de partie), lesquelles sont à la fois liées aux cascadeurs mais aussi à leurs classes. On retrouve donc le leader qui est le plus équilibré, l'éclaireur qui peut se faufiler dans les rangs ennemis, le technicien qui utilise de nombreux gadgets, le gros bourrin qui ne combat qu'au corps-à-corps et le soigneur. Chaque personnage peut être équipé différemment de ses collègues, y compris au niveau des armes. A cela s'ajoute des compétences que l'on peut débloquer tout au long des tournages, avec des effets divers selon l'équipement utilisé.

Enfin, une commande permet de réaliser diverses actions spéciales telles que des transformations, des cascades permettant d'atteindre une zone éloignée, d'effectuer des attaques combinées ou de poutrer tous ensemble un ennemi bien retors. Reste que si l'on peut effectuer ces actions à peu près n'importe quand, leurs usage est avant tout conditionné par la jauge d'audience. Celle-ci indique en temps réel le nombre de personnes qui suivent la série. Ainsi, il est nécessaire de ne pas se transformer n'importe quand ou d'utiliser une super attaque de groupe alors que le combat contre le boss vient à peine de commencer. Sur ce point, le jeu propose au joueur un ensemble de challenges à remplir en début de chaque tournage. Ne pas les remplir ne fait pas perdre les combats pour autant, mais la chute de l'audience est garantie. Et sous un certain seuil, les fans partent chez la concurrence, menant à terme le studio à la faillite.
Il faut donc combattre non seulement pour remplir la victoire, mais aussi pour faire plaisir aux fans, quitte à ceux que leurs souhaits mettent parfois gravement en danger l'ensemble du groupe.

La plupart des épisodes sont sanctifiés par un combat de boss, généralement en deux temps. En première partie, un combat plutôt classique où des monstres souvent ridicules sont accompagnés d'une armée de minions qu'il va falloir latter sans concession. Ces combats sont plutôt costauds voire carrément balèzes, les boss disposant de techniques qui ratissent large et font bien mal, sans compter que les conditions pour les vaincre sont parfois assez vicieuses.
Dans la deuxième partie, on dirige le robot géant qui, comme à l'habitude, combat le boss également géant au cœur de la ville. Cette phase qui peut paraître simpliste dans les premiers combats se révèle finalement assez fine car elle repose en partie sur la bonne utilisation de telle ou telle compétence, lesquelles nécessite souvent plusieurs tours avant de pouvoir être utilisées à nouveaux. C'est aussi à ce moment que le nombre de fans impacte directement le combat puisque ce sont eux qui déterminent la vraie jauge de vie du robot. Autrement dit, si l'on a pas respecté les conditions des combats "classiques", le manque de fans se fera cruellement sentir. C'est d'autant plus vrai que selon la façon dont on échange avec ses fans, certains guests peuvent nous venir en aide sur des combats délicats.

Pour ma part, j'ai beaucoup accroché et j'en redemande volontiers (j'en suis à la cinquième saison pour 12h00 de jeu). L'humour fait souvent mouche, comme lors de la troisième saison où le leader prend la grosse tête, persuadé que les fans n'aiment que lui, ou cet épisode où les vraies forces du mal débarquent à une convention otaku. C'est à la fois très référencé (contrairement à ce qu'indique le sous-titre, le jeu ne fait pas uniquement écho à Power Rangers, loin de là) mais aussi très accessible, en particulier tout ce qui touche aux relations humaines au sein du studio. On retrouve cet aspect gentiment délirant y compris lors des combats où les héros mais aussi les ennemis dialogues entre eux à base de punch-lines volontairement moisies.
La difficulté est aussi très progressive. Il n'est donc pas nécessaire d'être familier avec le genre pour prendre le jeu en main. En sus, chaque épisode peut se jouer en 15-20 minutes max. Il est donc tout à fait possible de jouer par petites sessions.

Simple, beau et drôle. Un joli concept.

Malheureusement, comme beaucoup de "simulations" politiques, Democracy 3 est une déception.

Au démarrage, on doit choisir parmi les cinq pays proposés, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Australie. Et c'est marre. Alors je peux comprendre, sans pour autant être d'accord, que l'on ne propose que de grosses puissances (hormis l'Australie dont je me demande ce qu'elle fait là), mais quid du Japon, de la Chine, du Brésil ou de la Russie? Sur quoi se basent les développeurs sur le choix des pays? Mystère...

Une fois le pays sélectionné, on hérite d'un climat politique, social et économique censé correspondre à la réalité. Sauf que dans ce jeu, il est question de la famille royale en France... Bravo les mecs.
Le reste est à l'avenant avec des raccourcis monstrueux dans le processus démocratique français (je n'ai joué aucune autre nation pour le moment) où le président a les pleins pouvoirs, peut par exemple décider d'appliquer la peine de mort comme il irait acheter une baguette: pouf, un clic et c'est parti mon kiki. Le pire est que ces choix ne sont simplement applicables qu'en fonction de la cote de popularité du président. Le sénat, l'assemblée nationale, le conseil des sages et consort n'existent tout simplement pas. Quant au gouvernement, il décore et est étrangement composé pour l'essentiel de membres de l'opposition dont la seule véritable action consiste à démissionner pour faire savoir leur désaccord. De même, il n'existe aucune autre forme de vote que l'élection présidentielle. Donc les municipales, les régionales, les européennes, tout ça n'existe pas alors qu'elles ont une importance majeure dans notre pays. Et bon, je ne parlerai pas de l'impossibilité de se représenter au-delà de deux mandats.

Mais s'il n'y avait que ça... Le jeu est truffé de fautes absolument dégueulasses. Orthographe catastrophique, grammaire niveau CE1, conjugaison à l'arrache, vocabulaire improvisé, c'est un festival de nullité. On pourrait croire qu'il y a de la Google Traduction derrière, mais le rendu final est encore pire. Sans compter qu'un paquet de textes et d'actions mélangent français et anglais histoire d'ajouter au boxon général de l'interface.

On peut aussi se questionner sur le choix des partis politiques, lesquels permettent par exemple d'incarner tous les partis d'extrême-droite mais aucun d'extrême-gauche. Ça n'a aucun sens pour un jeu qui prétend à la simulation. Du coup, la grande famille de droite est très puissante, la pression des lobbies qui lui sont rattachés est énorme et le moindre écart entraîne nécessairement attentats et tentatives d'assassinat.
La plupart des décisions que l'on prend et qui se découpent en deux options possibles au maximum suivent la même règle, sans aucune demi-mesure possible. Zéro subtilité, zéro possibilité de manœuvre. Sans compter que la plupart des choix entraînent des conséquences particulièrement débiles, comme par exemple les écologistes qui menacent de quitter le gouvernement parce-que l'on a décidé de favoriser les énergies renouvelables...

De manière générale, et comme toujours dès qu'il s'agit d'économie dans un jeu vidéo, seule le modèle ultra capitaliste permet un mode de vie économique viable. Toute tentative de mise en commun des biens de production ou mise en place d'une aide sociale est immédiatement affiliée à ce que le jeu appel les libéraux, et de fait au vilain socialo-communisme avec son couteau entre les dents. Super.

Bref, Democracy 3, c'est gentil mais ça ne vaut pas un pet de lapin pour qui est un minimum rigoureux et souhaite sortir du modèle américain.

Cherchez une définition de l'enfer dans le dico. Vous y trouverez "You have to win the game" en guise d'illustration.

Une expérience de jeu riche et oppressante, dans un univers de science-fiction à la limite du fantastique.
Le système de jeu, relativement permissif, offre un très large éventail de possibilités en matière d'actions et de décisions, chacune ayant un impact réel sur les évènements à venir.

Un jeu très intéressant en matière d'écriture et de réalisation, servit par une direction artistique assez splendide tant elle est rigoureuse.