Recent reviews by [14e] Gryfon

Bienvenue dans American Arcadia, un futur (en fait, c’est plutôt le passé vu que le jeu se déroule en 2023 😱) où la vie de milliers de citoyens est une émission télévisée. Imaginez un croisement entre The Truman Show et Black Mirror, et vous êtes à peu près dans l’ambiance. Vous suivez Trevor Hills, un citoyen lambda d'Arcadia, aussi inintéressant qu'un toast nature (à l'exception de sa moustache iconique 🥸), et Angela Solano, une technicienne en stage chez Walton Media aux douces envolées lyriques espagnoles. Ensemble, ils vont s'ailler afin de s’échapper de cette émission de télé-réalité à échelle industrielle, tout en dévoilant au grand jour les sombres secrets de ce média assez... Particulier ?

L’histoire est pleine de rebondissements qui vous tiendront en haleine tout au long de votre aventure. Entre chaque twist, vous découvrirez un univers soigné, plongé dans l'esthétique des années 70, mais avec des drones qui vous suivent partout (désolé, on n’est plus dans les années disco). Les références culturelles sont nombreuses et l'humour bien dosé, offrant une expérience à la fois immersive et rafraîchissante.

Le gameplay ? Un vrai régal ! Vous alternerez entre deux personnages avec des mécaniques de jeu distinctes : Trevor, que vous contrôlez dans un side-scroller 2.5D aux jolis décors, et Angela, dans une vue à la première personne. Cela crée une dynamique intéressante, où l'infiltration et les puzzles sont au cœur de l’action. Vous devrez jongler entre ces deux perspectives pour résoudre des énigmes et avancer dans l'histoire

L'ensemble est parfaitement fluide, bien dosé, et l’expérience de jeu est à la fois engageante et bien équilibrée. Ni trop long, ni trop court, American Arcadia parvient à vous tenir captivé sans jamais vous lasser. La narration est solide, et chaque élément du jeu, des personnages aux décors, est pensé pour vous immerger dans cet univers à la fois fascinant et inquiétant.

En résumé, American Arcadia est une expérience qui vaut vraiment la peine. Si vous aimez les histoires qui mêlent suspense, énigmes, humour, et un soupçon de critique social : vous allez adorer ce jeu. De mon côté, je m'en vais trouver un moyen de me sortir un certain jingle de ma tête... Don't be a fool !

Un très bon RPG qui parvient à se distinguer grâce à un système de combat bien conçu et jouissif une fois maîtrisé, une patte graphique agréable et de très bonnes musiques. Même si je ne connais pas l'univers BD dont le jeu est basé, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Gully et de ses partenaires et ce même si l'histoire n'est pas vraiment originale. On notera toutefois un grind un peu poussif qui vous forcera à farmer les trashmobs pour combler le gap de niveau entre chaque donjons (qui sont tous assez bien foutu en plus) et qui aura eu raison de mon envie de tenter le new game plus.

Styx est un jeu autant plaisant que frustrant. Il balance de temps à autre plus d'un côté que de l'autre en fonction des missions. Je ne suis pas un aficionados des jeux d'infiltrations mais ce dernier trainant dans ma bibliothèque depuis un moment je me suis enfin décider à le lancer ! Qu'est-ce que j'en ressors de cette expérience ? Et bien, pour commencer je suis assez fan de l'univers graphique, la façon dont les cartes sont construites est très bien pensée : les niveaux sont vastes, agréables à parcourir et l’architecture intéressante qui joue pas mal avec la verticalité. On voit qu’il y a eu un bon travail de recherche pour construire cet univers. Malheureusement, j’ai été assez déçu de voir que les décors des derniers niveaux ne sont qu’une reprise des environnements des premières missions même si je dois avouer que l’histoire telle qu’elle nous l’est racontée ne permettait sans doute pas d’avoir 300 décors différents. Les graphismes ne sont pas folichons mais sont franchement passables. Un gros plus pour le design des Elfes, ils sortent du lot et je ne pense pas avoir déjà vu des elfes qui ressemblent à cela. Au niveau de l’ambiance sonore, les musiques sont vraiment bien, les violons ajoutent la note en plus qu’il faut à ce type de jeu et sublimes des cinématiques fixes. Je trouve néanmoins dommage qu’elles sont vraiment trop discrètes voir même inexistantes lors des phases de gameplay. Pour parler rapidement de l’histoire, elle est assez plaisante à suivre, sombre et propose quelques petites surprises agréables. Pour ne pas m’étaler là-dessus et faire bref : du bon mais qui aurait quand même mérité un traitement plus profond.

En terme de gameplay, c’est plus délicat. Comme je l’ai dit plus haut, le jeu est parfois frustrant. Il ne déloge pas à la règle de l’IA tantôt bigleux, tantôt en mode superman… Le type de tare que nous avons l’habitude de voir dans les bons jeux d’infiltrations. Les sauts sont aussi parfois aléatoires. J’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai entendu Styx gueuler « F*CK YOU ! » lors d’une chute simplement parce que cette andouille n’a pas voulu s’accrocher à une plateforme alors qu’il avait la tronche dessus…. Le jeu reste quand même assez difficile. Le nombre de gardes disséminés dans les niveaux peut parfois faire peur mais en étant patient, on finit généralement par repérer LA faille ou trouver un chemin alternatif. On peut aussi compter sur un coup de chance de temps en temps mais je plains ceux qui veulent platiner le jeu ! S’en sortir dans chaque mission en moins de 25 minutes, sans déclencher d’alertes, sans victimes, en ramassant chaque reliques et pièces : chapeau !

En conclusion, Styx reste un jeu que je conseil. Il propose un univers médiéval-fantasy assez chouette, une histoire plaisante et un gameplay en demi-teinte mais qui mérite qu’on s’y attarde. Il n’y a plus qu’à espérer que le 2 continue dans cette lancée tout en corrigeant les principaux défauts de son aîné :D

"Vaux est morte hier. Après avoir tenté d'approcher une statue qui avait, au premier regard, l'air parfaitement innoncente mais qui renfermait le plus puissant des démons. Reginald n'a pas résisté non plus, déjà afaibli, c'est une morsure d'araigné qui l'a achevé. Hewk est mort d'une crise cardiaque, en plein milieu d'un combat... Faut dire qu'à force de progresser dans le noir, le pet d'une mouche aurait pû lui être aussi fatal qu'un coup de massue. Quant à moi... Et bien, je suis face à moi même, perdu dans les dédales de ce donjon. J'entends du bruit juste en face... Les premières notes des cancans de ma mort qui approche. Pourvu qu'elle soit rapide et sans douleur mais à la vue des événements passés j'en doute. Satané donjon moi qui venait en quête de fortune et de gloire, je finirai comme tout ces squelettes que nous avons croisé en chemin."

Un jeu sympathique mélant avec brio frustation, énervement, et l'envie d'insulter les développeurs à la suite d'un mauvais coup du sort. Darkest Dungeon est un jeu qui va vous faire apprendre à arrêter de vous la jouer RP en nommant vos personnages. Mettez des numéros, c'est plus simple. De toute manière, ils finiront par mourir d'un coup de hâche d'un squelette, d'une morsure d'araîgnée ou d'une crise cardiaque à cause du stress lié à un passage troublant d'un bouquin déniché dans une bibliothèque qui avait l'air tout à fait banale. Bon allez, j'exagère. Au bout de la 40ème semaine, je n'ai que 4 personnages qui remplissent le cimetière. Pourtant, lorsque je regarde ce qu'il me reste à faire avant d'oser ouvrir les portes du donjon ténébreux, je me dis que les paysans du patelin ont intérêt à commencer à creuser quelques tombes d'avance, ça risque de se remplir rapidement. Au fur et à mesure que je croise des nouvelles têtes dans la diligence je me dis qu'au rythme où ça va, c'est bientôt la fine équipe de Naheulbeuk qui va tenter l'aventure !

Bref, un jeu que je ne peux que conseiller ! Tantôt plaisant, tantôt frustrant au possible mais terriblement prenant et gratifiant !

Après nous avoir déjà proposé un magnifique reboot en 2013, Crystal Dynamics et Square Enix nous présente donc sa suite directe qui ressemble à première vue à une sorte de grosse extension de Tomb Raider car il ne propose pas énormément de nouveautés à première vue. Le système de compétence s’est néanmoins étoffé de la même manière que le craft qui est beaucoup plus complet et la composante survie que l’on ressent un peu plus que lors du premier opus. On prend toujours un véritable plaisir de suivre l’histoire de notre Lara qui est franchement plus humaine depuis le reboot. La mise en scène est soignée, le doublage aux petits oignons, l’histoire est maitrisée et agréable à suivre. Le tout s’enchaîne donc parfaitement et propose une expérience intéressante pour une très bonne durée de vie. Un petit plus pour les paysages franchement grandiose grâce à un moteur qui présente un rendu magnifique et soigné à tout instant. Je me suis à de nombreuses reprises arrêté de jouer afin d’observer la vue en face de moi qui pourrait presque prendre vie grâce à l’ambiance et les animations. Les tombeaux sont eux aussi franchement réussi et accessibles pour ceux qui ne sont pas spécialement fan des « énigmes » que l’on peut retrouver dans ce genre de jeu. En conclusion, une franche réussite dans la ligné de son prédécesseur. On espère que le suivant fera aussi bien, voir même encore mieux !

Après une entrée remarquée dans les STR avec un titre assez particulier : R.U.S.E, Eugen System recommence avec le premier opus de ce qui va s'avérer être une série assez riche : Wargame 1er du nom, European Escalation. Le jeu vous place aux commandes d'unités de l'Otan ou du pacte de Varsovie dans un conflit déclenché après une escalade de violence fin années 85. Avec plusieurs campagnes, un mode escarmouche et un multi compétitif, le jeu a tout pour plaire.

Points forts :

• Vous disposez d'un énorme panel de troupes qui ont chacune leur spécificité. On y trouve de tout : de l'infanterie, des commandos, unités spéciales, supports terrestres, artilleries motorisées, hélicoptères et tanks de toute sorte. Avec autant de véhicules, vous allez vous rendre rapidement compte qui vous faudra étudier avec un grand soin les capacités et portées de chacun afin de savoir avec précision dans quel cas les utilisés.
  
  
• Des cartes gigantesques. Très grandes, elles permettent un éventail de possibilité et il vous faudra choisir avec attention les points clés que vous voulez capturer/défendre afin d'éviter de se faire prendre à revers par l'ennemi.
  
  
• Un gameplay aux petits oignons. Il vous faudra prendre en compte de nombreux éléments comme la portée de chaque unité, ses points forts, faiblesses, leurs champs de vision ainsi que la hauteur à laquelle vos unités sont placées. Des couverts sont aussi possibles avec les différents bois, arbustes et maisons rendant certains combats plutôt difficiles.
  
  
• Un niveau de zoom incroyable. Le tout servis par de bons graphismes (quoi qu'un peu terne). Vous pouvez zoomer au plus près des unités pour profiter des combats, unités et destructions (avec une petite chute de FPS qui s'impose).

Vous l'aurez compris, le jeu est assez tactique, vous disposez de points de commandements qu'il vous faudra dépenser en chaque début de partie le plus judicieusement possible afin de parer aux éventuelles situations que vous risquez de retrouver. Plus vous capturez de zone (avec un véhicule de commandement adéquat, souvent assez cher) plus vous gagnez de points. Et ensuite, a vous d'essayez de vous en sortir.

L'IA est assez maline, parfois frustrante. On se demande si l'ordinateur n'est pas programmer pour commander les troupes qui défonceront à coup sûr ce que vous venez de prendre. Commandez quelques hélicos, l'IA vous enverra des AA, prenez quelques chars et vous ferez face rapidement à des chasseurs de chars ou ATGM embusqués. Bref, certaines missions sont ainsi très difficiles surtout si vous voulez le 100%.

A côté de ça, retrouvez un système de déblocage par étoiles, chaque objectifs remplis (principaux ou secondaires) vous en octroyant un certain nombre. Ces étoiles serviront ensuite à acheter des troupes pour former un deck utilisable en multijoueurs.

Aux chasseurs de succès : En plus de devoir accomplir tout les objectifs de chaque mission (bonne chance) vous allez devoir débloquer toute les troupes des 2 camps. Le problème est que les étoiles gagnées dans les différentes campagnes ne seront pas suffisantes, il vous faudra alors farmer le multijoueurs et monter de niveau(plutôt vide à l'heure actuelle) pour obtenir les fameux succès liés ( au nombre de 2)

En conclusion, c'est un très très bon jeu, tantôt excellent, parfois frustrant mais toujours plaisant. Les combats sont terriblement bien rendus et l'aspect tactique plutôt poussé. A conseiller à tout les amateurs du genre qui n'ont pas peur de prendre en main ce jeu dans lequel il faudra quand même vous investir un minimum pour en maitriser les aspects.

Je n'ai jamais testé Deus Ex premier du nom j'ai donc vraiment découvert cette série et son univers par cet opus du coup, ceux qui ont fait le 1 auront sûrement noter plus de références que moi mais bon... Deus Ex : Human Revolution nous installe aux commandes d'Adam Jensen, chef de la sécurité de l'entreprise (d'ailleurs pour l'anecdote, il y a un site sur l'entreprise encore ouvert sur le net : http://www.sarifindustries.com/). Le jeu se déroule 25 ans avant le premier opus. Le monde commençe à peine à s'ouvrir aux implants génétiques qui divisent la population entre ceux qui sont d'accord et d'autre qui sont contre à l'implantation de ce genre de chose qui dénature l'humain. Adam est sauvé d'une attaque localisé de Sarif qui emporte sa copine et une partie de son équipe. L'homme qui se questionnait encore sur le progrès scientifique se voit sauvé par divers implants neuronaux qui le transforme en sur-homme.

Le jeu se "résume" donc à la poursuite de ceux qui ont attaqués Sarif afin de sauver Mégane et son équipe mais bien entendu, le scénario ne se résume pas qu'à cela et la quête d'Adam va l'emmener dans quelque chose de beaucoup plus gros.

Au final, j'ai vraiment jouer à Deus Ex pour son gameplay et son scénario. Je ne me suis pas vraiment attaché à cet univers graphique et ses tons sépias/jaune. Les visages sont assez mal foutu ce que j'ai trouvé dommage. Néanmoins, l'infiltration est un vrai plaisir, gratifiant même quand on arrive à tuer personne et à passer toute la zone au nez et à la barbe des gardes qui ne se sont même pas rendu compte de votre présence. Le jeu propose donc plusieurs approches pour passer une zone et c'est tant mieux. A vous de gérer votre manière de jouer, si vous voulez jouer la brutasse vous pouvez, mais j'ai pour ma part adoré explorer les lieux pour trouver un petit conduit caché.

Les personnages sont aussi bien développés, il faudra donc faire attention à vos choix et choisir votre approche pour pouvoir avoir les informations que vous désirez. Vous avez pour cela vos améliorations pour vous aider comme le CASIE qui pourra analyser le comportement des gens afin de les influencer dans la direction que vous jouer.

Pour finir, un petit mot sur la musique et la durée de vie. La musique est vraiment géniale, est contribuer à vous immergez dans cet univers futuristes. Certains passages resteront gravés dans vos mémoire notament grâce à la musique. Pour la durée de vie, la version Director's Cut propose son DLC Chaînon Manquant, j'en ai eu pou 34h en prenant mon temps et en recommençant quelques passages.

En conclusion, Deus Ex n'est pas exempt de défauts mais propose une expérience suffisament intélligente et bien menée pour que vous restez scotchés de nombreuses heures !

Jeu tout bonnement incroyable au vu des différentes possibilités offertes. Si l'on est pas un aficionados des jeux Wargame, ca peu être assez reboutant, cependant c'est un jeu qui reste très accessible malgré un certain temps pour apprendre les mécanismes de jeu. Ici, on se retrouve à la tête d'une dynastie médiévale dont il ne tiendra qu'à nous de la faire évoluer dans la hiérarchie féodale. D'un simple Comte, l'on peu devenir Empereur d'Occident ou Roi d'un royaume. Intrigues, mariages , alliances, tout est bon pour arriver aux objectifs que l'on s'est fixé. Les DLCs sorti à ce jour rallonge une durée de vie déjà énorme et nous permet d'explorer de nouvelles possibilités. Jeu très rôleplay, immersif mais surtout très dur à décrocher.

L'on a pas été gâté cette année niveau city-builder. City XL ressortait avec quelques éléments en plus et SimCity s'avérait être réellement décevant. Ce n'était sans compté sur notre brave Luke Hodorowicz. Décidé de concevoir un jeu de gestion/construction exigeant et réaliste, il nous ponds avec ses petits doigts de fée : Banished. L'on prend les reines d'une colonnie de colons à la recherche du lieu propice pour s'installer et prospérer. L'on devra dés lors subvenir aux besoins de nos protégés, mais ce n'est pas sans compté sur Mère Nature qui décide de nous mettre rapidement des bâtons dans les roues. Catastrophes naturelles, hivers rigoureux, l'on va devoir protéger nos colons comme il se doit en s'assurant qu'ils disposent d'un cadre de vie acceptables et de ressources pour qu'ils puissent survivre. Exigeant, mais complet, Banished n'est pas à mettre en toutes les mains. Que peu guidé par un tuto expéditif, il va falloir faire ses armes à coups de error & try.

Quoi qu'il en soit, la recette fonctionne.

J'attendais pas du tout Civilization V. J'étais un assidu des précédents et je ne voyais pas l'arrivée du cinquième d'un bon œil. Finalement, c'est plutôt une bonne surprise. Les graphismes ont été affinés et les scènes 3D dirigeants sont vraiment superbes. Le problème ici est surtout l'orientation wargame du titre. La grille hexagonale est omniprésente et l'on a vraiment l'impression de déplacer des pionts sur une carte de jeu de société. Ca marche (ou pas). Qui plus est, il est impossible d'empiler nos unités, ce qui prêche pas mal lorsque l'on doit défendre une cité ou justement en attaqué une. L'on doit disposer nos unités stratégiquement autour de la cité en prenant en compte la place disponible autour de cette dernière.

Au niveau des doctrines sociales, elles ne sont pas très poussées. L'absence de certains systèmes présents dans les précédents jeu est aussi incompréhensible ! Où sont passées les Religions ?

Cependant, ce jeu a tout de même réussi à me happer et je peu très aisément y jouer trois heures sans interruption. Civilization V est un très bon jeu de gestion / stratégie. On prend toujours autant de plaisir à développer sa faction, tout en étant en concurrence avec les autres états. Beaucoup de négatif par rapport au précédent, mais le gameplay et les ajouts sont très plaisants.