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11.6 hrs on record
Il est sûr que le jeu ne rivalise pas avec les standards du genre et que tout est daté, des graphismes aux contrôles en passant par la caméra. On notera également l'absence cruelle d'animations ou d'environnement sonore. Mais comme beaucoup d'autres personnes, ce jeu a bercé mon enfance. Alors, si vous êtes curieux de savoir ce que les créateurs de Euro Truck Simulator ont produit à leurs débuts, ce jeu est à faire pour votre propre curiosité personnelle. Vous passerez un bon moment sans vous prendre la tête si vous acceptez de prendre le jeu avec les défauts de son époque.
Posted 11 December, 2020. Last edited 11 December, 2020.
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14.2 hrs on record (14.0 hrs at review time)
See, the direction the spackle protrudes.
A noisy neighbor? An angry boyfriend? I'll never know. I wasn't home.
I peer inside for a clue.
No! I can't see. I reel, blind, like a film left out in the sun.
But it's too late. My retinas.
Already scorched with a permanent copy of the meaningless image.
It's just a little hole. It wasn't too bright.
It was too deep.
Stretching forever into everything.
A hole of infinite choices.
I realize now, that I wasn't looking in.
I was looking out.
And he, on the other side, was looking in.
Posted 15 May, 2019.
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9 people found this review helpful
37.1 hrs on record
Introduction
Mafia III partait d'une bonne intention. Pour commencer, sachez que le jeu a une durée de vie d'environ 50 heures, ce qui est assez énorme. On part déjà sur un bon point ? Pas si vite, car vous allez découvrir que tout cela n'est qu'un grossier artifice pour augmenter la durée de vie et alimenter l'envie avec une perfusion.

Mafia III a donc pour théâtre la ville de New Bordeaux, une création fictive de Hangar 13, les nouveaux développeurs de la Franchise. L'histoire se déroule en 1968 et suit Lincoln Clay, un vétéran ayant participé à la guerre du Vietnam et se réfugiant chez Sammy, un mafieux qui l'a pris sous son aile dès son plus jeune âge. Sammy ayant des dettes envers le chef de la mafia dirigeant toute la ville (San Marcano), Lincoln va l'aider en réalisant un braquage pour San Marcano. Manque de bol, ça tourne mal et ce qui va se passer va alimenter le désir de revanche de Lincoln Clay. Le voilà parti dans une guerre sans pitié pour reprendre tout le contrôle de la ville, quartier par quartier. Voilà pour le pitch du jeu.

Gameplay
Pendant les 45 heures restantes, votre boulot consistera donc à reprendre chaque quartier de la ville, en vous associant à chefs de gang qui opèrent historiquement dans la ville de New Bordeaux. Vous aurez également l'occasion, plus tard dans le jeu, de donner des quartiers à chaque chef de gang. En leur donnant des quartiers, vous débloquez des quêtes annexes et cela vous rapporte de l'argent. Pouvoir choisir à qui on confie les quartiers est sympa, d'autant plus que vos choix peuvent avoir des conséquences plus tard. Ainsi, rien ne vous empêche de donner tous les quartiers de la ville à un seul associé, mais les autres pourront ne pas l'entendre de cette oreille.

Parmi les associés, on note le retour de Vito Scaletta, le héros de Mafia 2, ce qui est clairement un appel du pied aux fans de la licence. Voir ce qu'il est devenu 15 ans après les événements de Mafia 2 est sympa et le scénario est plutôt bien développé. D'ailleurs, j'ai pas pu m'empêcher de lui donner tous les quartiers et je ne suis clairement pas le seul a être attaché à ce personnage.

Au niveau scénario justement, il est plutôt bien développé et les cinématiques jouissent d'une mise en soignée. C'est d'ailleurs la seule chose qui nous tient sous perfusion pour terminer le jeu, car j'en viens maintenant au plus grand défaut de ce jeu.

Dans votre quête pour reprendre le contrôle de la ville, quartier par quartier, vous ferez indéniablement TOUJOURS la même chose. Votre tâche consiste donc à tuer chaque boss de quartier, sauf que pour pouvoir le tuer, vous devrez d'abord vous attaquer à son business ( vente de drogue, prostitution, contrebande d'alcool, etc). Le schéma est donc toujours le même : vous devez aller interroger des informateurs, puis tuer des gros bras, ensuite vous irez saccager un entrepôt ( ce qui consistera la plupart du temps à casser des caisses, détruire des camions, récupérer des $$$$ un peu partout ), puis enfin quand vous aurez fait assez de dégâts, le chef du quartier se pointera et vous pourrez le tuer. Voilà, je vous ai résumé l'intégralité du gameplay. Et c'est ça pendant 40 heures.

Pourquoi continuer à jouer alors si on fait toujours la même chose ? Comme je vous le disais, c'est justement ce scénario et cette mise en scène qui nous tient en haleine. On a envie d'en savoir plus et le jeu nous punit en nous forçant à faire toujours la même chose pour voir la suite.

Ambiance,Graphismes & Optimisation
En parlant de l'ambiance justement, la ville est magnifique et les décors sont relativement variés. La ville n'est pas immense, mais suffisamment vaste et étendue pour qu'on ne s'ennuie pas. Chaque quartier est différent et à un charme bien particulier, des étendues boueuses du Bayou au quartier chic Français. C'est un vrai plaisir de découvrir les paysages et Hangar 13 a fait un beau travail à ce niveau là. On peut se plaindre parfois de quelques textures un peu harsadeuses mais contrairement à ce qui peut se dire, les graphismes ne m'ont pas plus choqués que cela et ne m'ont pas parus datés, surtout que j'ai fait le jeu avec les réglages graphiques au minimum sur PC.

En parlant d'optimisation d'ailleurs elle est loin d'être à la hauteur et sur mon PC (loin d'être incapable) je me suis retrouvé la plupart du temps à 25 fps voir en dessous. Plutôt désagréable, d'autant plus que de nombreux joueurs ayant un config de guerre atteignaient péniblement les 60 fps. D'autant plus qu'à sa sortie le jeu était une calamité avec de nombreux problèmes de textures et d'éclairage (sur PC comme sur Console), mais ayant fait le jeu mi-2017 la plupart des problèmes facheux ont été corrigés. Mais attention pas tous, je vous laisse regarder cet exemple concernant les mirroirs du jeu, qui n'ont toujours pas été corrigés 8 mois après la sortie ( et qui ne le seront probablement jamais ) : Problème de Mirroir (Youtube)

Le Problème de MAFIA III
Cela me permet enfin de conclure sur le plus gros point noir du jeu. Il a été bâclé. Ou plus précisément, le contrôle qualité et la finition a été bâclée. On sent tout au long du jeu un potentiel indéniable : une ville et une époque qui a du charme, une histoire et des personnages travaillés, une conduite plutôt crédible et un terrain de jeu offrant d'immenses possibilités. Et qu'en a fait Hangar 13 ? Rien du tout. Pressés de finir le jeu pour le sortir le plus vite possible et nous bombardant de DLC à n'en plus finir (peût être sous pressions de Take Two, qui sait), aucun soin n' a été apporté aux détails. Les bugs sont nombreux, il n'y a rien à faire en ville ( de nombreux commerces et bâtiments sont accessibles, peût être même le plus de bâtiments accessibles qu'il m'ait été donné de voir dans un GTA/LIKE), pourtant il n'y a rien à faire à part récupérer des trousses de soins. On ne peut pas acheter de vêtements, à manger, personnalisation son personnnage, acheter des voitures, faire des activités annexes... rien de chez rien. On a bien la possibilité de customiser des voitures et de faire des courses, mais là encore c'est ultra limité. On a cette étrange sensation que Hangar 13 a voulu en faire le minimum, et nous contenter du minimum. " Tenez et ne faites pas chier, c'est déjà pas mal".

Conclusion
Un manque flagrant de passion, d'attention aux détails et de finition auront eu raison de ce jeu qui avait un gros potentiel. Comparé aux autres MAFIA, ce jeu est une honte, pris seul sans comparaison, ce jeu est tout juste passable. Dommage et révélateur des tendances actuelles de l'industrie du jeu vidéo, il faut aller le plus vite possible pour faire le plus de $$$$, et c'est souvent à cette occasion que peu de choses séparent un jeu passable d'un véritable chef d'oeuvre, et MAFIA III est un cas d'école en la matière.

12/20
Posted 14 July, 2017. Last edited 14 July, 2017.
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5.5 hrs on record (5.1 hrs at review time)
Malgré des avis mitigés, j'ai vraiment apprécié l'histoire de Kane & Lynch. On prend plaisir à découvrir ces 2 criminels psycopathes dans leur quête de revanche, le tout dans une ambiance assez noire et particulière qui rend l'ensemble relativement crédible. Les niveaux sont également variés et plutôt bien mis en scène, même si les textures sont assez pauvres dans l'ensemble.

On sent également que la patte des créateurs de Hitman est bien présente, avec le même gameplay et le même système de visée, et c'est là où le bat blesse. En effet, si ce système est plutôt approprié pour de l'infiltration, il ne l'est pas vraiment pour un jeu bourrin comme Kane & Lynch, mais malgré tout ce n'est pas non plus complètement rhédibitoire.

Néanmoins ce jeu n'est pas exempt de défauts loin de là. Voilà ce qu'on peut noter :

  • Des problèmes de performances avec des drop de frame constants dû à un bug ( avec des fps passant de 25 à 150 sur la même scène )
  • Un système de couverture "automatique" extrêmement mal pensé et souvent bugué, qui peut vous mettre dans des situations inconfortables
  • Un système de commandes de vos coéquipiers que vous n'aurez pas envie d'utiliser, tellement ils ont tendance à être complètement cons et à se lancer dans la gueule du loup (même si vous leur dites de s'abriter). Du coup, il se retrouvent souvent en plein milieu du champ de bataille blessés, et si vous n'allez pas les sauver vous perdez la mission. Frustrant à la longue, à mon avis I/O aurait du abandonner ce système de commandes.
  • Une durée de vie assez faible de 5 heures - 6 heures ( en mode difficile et en ayant fait les deux fins )
  • Une fin mal mise en scène et extrêmement bâclée. A vrai dire, vous aurez le choix entre 2 fins différentes, mais aucune des deux ne vous donnera probablement entière satisfaction. Dommage vu comment l'histoire était relativement soignée
  • La visée reprenant les mêmes mécanismes que sur les anciens Hitman, les balles partent dans tous les sens et il est impossible de correctement viser. Sans compter que vous ferez ricocher vos balles ou vos grenades si vous êtes trop proche d'un mur en couverture. Extrêmement rageant, surtout qu'à certains moments vous devez vous servir d'un lance grenades ou d'un lance missiles.

Malgré ces défauts qui peuvent parfois être frustrants, je vous conseille d'essayer Kane & Lynch qui reste un petit ovni du genre et qui a une mise en scène plutôt soignée (sauf pour la fin). Surtout qu'aujourd'hui, il est trouvable à petit prix. Et si vous êtes fan de hitman et du travail de I/O, c'est assurément un titre à ajouter à votre collection
Posted 12 July, 2017. Last edited 12 July, 2017.
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4.4 hrs on record (1.6 hrs at review time)
Habituellement pas fan des RPG, des jeux donnant l'impression d'avoir été faits sous RPG Maker ou de thèmes un peu orienté Manga et ciblant principalement les weaboos, Confess My Love avait en apparence rien du jeu fait par moi. Mais après avoir bouclé toutes les différentes fin, je ne regrette absolument pas de m'être laissé tenté par cette petite perle gratuite.

Confess Your Love !

Le jeu suit l'histoire du petit Willie, un lycéen amoureux de sa camarade Liza. Le but du jeu est simple, vous devez confesser votre amour à Liza. Le jeu se déroule dans une seule pièce, mais il y a en tout 20 fins différentes à débloquer qui font progressivement avancer l'histoire.

Et si vous avez le courage d'aller jusqu'au bout, vous decouvriez une incroyable chute qui ne vous laissera certainement pas indifférent.

Comptez environ 2 à 3 heures de jeu pour explorer toutes les fins, et si vous êtes bloqués des guides de la communauté sont disponibles

Conclusion

Confess My Love est un petit jeu indépendant sans prétention, avec des graphismes 8 bit soignés tenant dans à peine 30 mo et tournant sur n'importe quelle configuration. On pourra sans doute lui reprocher parfois une traduction approximative et l'absence de réglages graphiques ( la résolution doit être aux alentours de 480x320 ), mais cela n'enlève rien à son charme et à son histoire qui ravira même les moins initiés.

En somme, une véritable petite perle comme on aimerait en voir plus, et qui plus est totalement gratuite !
Posted 23 June, 2017. Last edited 23 June, 2017.
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25.2 hrs on record (19.7 hrs at review time)
Fruit d’une longue réflexion, je vais essayer d’expliquer en détail les raisons de cette note, et surtout quels sont les points négatifs qui ont influé mon ressenti sur le jeu. A noter que le jeu a été fait en niveau de difficulté « Sniper Elite » (avant dernier niveau), je ne sais donc pas ce que vaut l’expérience de jeu avec les autres niveaux de difficulté.
____

Avec un premier épisode sorti en 2005, Sniper Elite est une licence qui commence à être présente depuis un petit moment déjà, et particulièrement appréciée d’une communauté non négligeable d’afficionados d’infiltration et de « Sniping » bien calibré, dont je fais partie. Après une pause de 7 ans, la série est revenue en 2012 avec un Sniper Elite V2 qui malgré quelques points discutables était non dénuée de qualités. 2 ans à peine après la sortie du deuxième épisode, Rebellion nous offre un troisième opus censé renouveler la licence, notamment grâce à un nouveau système de « repérage » par les ennemis et des cartes ouvertes. Alors, pari réussi ? Comme vous pouvez vous en douter, pas vraiment. Mais avant de nous attarder sur les sujets qui fâchent, faisons un petit tour du propriétaire.

Scénario
Après avoir botté le cul des Nazis en Allemagne Nazie, notre protagoniste Karl Fairburne revient cette fois en plein désert d’Afrique, afin d’empêcher un général un peu trop zélé de construire une arme dévastatrice et surpuissante qui risquerait de faire prendre à la guerre un tournant décisif. Comme toujours, vous vous faufilez derrière les lignes ennemies en devant être le plus discret possible, afin de récolter des renseignements dans l’objectif d’empêcher la construction de cette fameuse arme surpuissante. Finalement, si vous vous attendiez à d’autres subtilités sachez que le synopsis assez succinct que je viens de faire résume quasiment intégralement l’histoire de ce Sniper Elite 3. Faisant plus office de toile de fond, elle ne fait pas l’objet d’un soin particulier et n’est jamais vraiment développée et a fortiori puisque comme vous allez le voir, le Gameplay en lui-même n’en a pas vraiment besoin. Et en ce qui concerne les objectifs, ils sont tous extrêmement répétitifs, et vous vous surprendrez finalement à toujours faire la même chose, à savoir sniper des ennemis, le reste n’étant que de la poudre aux yeux. Et ce n’est malheureusement pas la présence de collectibles qui viendront relever suffisamment l’interêt du jeu.

Gameplay
En ce qui concerne le Gameplay, on retrouve exactement la même chose que dans Sniper Elite V2. Si vous ne connaissez pas la licence et pour vous le résumer simplement, vous avez 3 types d’armes : votre sniper, une arme secondaire qui peût être une mitrailette ou un lance roquettes, et un pistolet ( qui pourra être silencieux ou non). Enfin, vous pouvez transporter une certaine quantité de grenades, de mines et d’accessoires comme une trousse de soins mais vous ne pouvez pas en transporter plus de 2 par type.
Comme vous pouvez vous en douter, votre sniper reste votre arme principale et à part lors de phases d’infiltration rapprochées, vous l’utiliserez la plupart du temps. Au moment de viser, vous devez contrôler votre pouls (qui augmente lorsque vous courrez) et plus il sera bas, plus l’assistance à la visée (qui ralentit le temps et vous indique où votre balle ira se loger) sera efficace. J’en profite d’ailleurs pour dire que la balistique qui est un élement central de la série est toujours aussi crédible et efficace.
3 nouveautés notables sont malgré tout présentes dans cet opus :
- Les cartes ouvertes et non plus « linéaires », permettant en théorie de réaliser des objectifs primaires et secondaires dans l’ordre que l’on veut
- Un système de « repérage » par les ennemis plus poussé qui vous incite à vous déplacer constamment.
- Les véhicules ennemis font leur première apparition et vous devrez affronter des chars et des véhicules légers.
Alors, qu’en est il de la pratique ? Et bien selon moi, à part l’arrivée des véhicules ennemis, les deux premières nouveautés apportent plus de défauts au jeu qu’autre chose.
Premièrement, l’ouverture des cartes et l’absence du côté linéaire n’est qu’un artifice, puisque à part les objectifs secondaires éparpillés aux quatres coins de la carte, les objectifs principaux sont tout aussi linéaires et scriptés que dans les précédents opus. Et le système de repérage, extrêmement mal pensé, met à mal l’art même de sniper qu’est de rester immobile et caché. En gros, à chaque tir bruyant vous devez vous déplacer d'une trentaine de mètres, mais en revenant à votre position les ennemis vous auront magistralement oublié. Rebellion vous incite donc tout le temps à bouger, mais là aussi ça devient répétitif. Si des prémices de ce système étaient déjà présents dans Sniper Elite V2, il était à mon sens beaucoup moins contraignant et plus transparent.

L’IA et le Level Design
Les ennemis arriveront t’il au moins à nous faire oublier ces défauts de gameplay et à nous proposer un challenge digne de ce nom ? Hélas, pas vraiment.
Les ennemis, sans être non plus totalement stupides, ressemblent à des pantins désarticulés qui suivent un chemin prédéfini, conçus pour faire ceux pour quoi ils ont été conçus. D’ailleurs, ils suivent tous les mêmes patterns, à savoir : se cacher quand ils sont suspicieux, devenir suspicieux si ils voient un corps ( et donc se cacher ), et vous tirer dessus quand ils vous ont repéré ou pensent savoir où vous êtes. Et ils ne font rien d’autre.
Si leur système de repérage est relativement efficace et nous permet d’anticiper la plupart du temps, il met en lumière une contradiction : parfois ils ne vous repèrent pas lorsque vous êtes à côté d’eux, et d’autres ils vous repèrent carrément à travers les murs.
En ce qui concerne le Level Design, à part quelques niveaux un peu plus originaux ( comme celui du Canyon ), je l’ai trouvé assez fade et répétitif. Souvent, lorsqu’on se balade dans les niveaux, on a la sensation que Rebellion a achevé certaines portions de niveaux à la va vite sans faire preuve de logique, par exemple certains niveaux proposent des munitions en abondance alors que d’autres pas du tout, ou encore d’autres proposent également des sources de bruit pour pouvoir tuer en toute discrétion, alors que d’autres pas du tout…alors même que rien dans le gameplay ne vient justifier cela.
Les murs invisibles délimitant la map et les chemins inaccessibles alors que la topographie ne l’empêche viennent accentuer une sensation de cloisonnement et portent largement préjudice à l’immersion.

Conclusion et bons points

LES + :

  • Coopération
  • Multijoueur
  • Kill Cam
  • Personalisation (limitée) des armes
  • L'apparition des véhicules en guise d'ennemis (chars & mitrailleuses)

    LES - :

  • Système de répérage contraignant et rébarbatif
  • Level design bâclé, nombreux murs invisibles et chemins fermés et des méthodes de cloisonnement dignes d'un autre temps, une ouverture des cartes inutile.
  • Nombreux bugs et glitchs ( Game Over instantané si on charge une save à certains moments de la campagne, murs invisibles empêchant de tirer et j'en passe.. )
  • Scénario anecdotique et insipide
  • Gameplay et objectifs ultra répétitifs
Posted 11 January, 2017. Last edited 11 January, 2017.
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14 people found this review helpful
2
11.2 hrs on record
Véritable monument du jeu vidéo et une petite révolution à son époque, j'avais eu l'occasion de découvrir Crysis dans mon enfance mais jamais de le terminer en entier. Armé d'une config qui tient la route 10 ans après, je décide de m'y atteler en le poussant à son "maximum".

Habituellement pas vraiment fan des jeux de science-fiction, que puis-je dire de Crysis ?

Points forts :

  • Une véritable claque graphique, 10 ans après le jeu est toujours d'actualité et tient tête même aux productions les plus récentes ( Crytek avait fait un énorme travail sur leur moteur CryEngine 2 à l'époque ! )
  • Une combinaison qui vous donne différents pouvoirs (vitesse, armure, force ou invisibilité) et qui apporte différents niveaux de gameplay
  • Un monde "semi-ouvert" assez grand
  • Des armes relativement variées et qui plairont au plus grand nombre
  • Différentes options stratégiques pour aborder chaque objectif ( bon en fait vous aurez surtout le choix entre la force ou la discrétion )
  • La possibilité de conduire de nombreux véhicules ( bateaux, jeeps, et même plus tard des chars et des avions à un certain moment de la campagne)
  • Une mise en scène relativement soignée


Points faibles :

  • Une optimisation hasardeuse. Avec un patch d'optimisation qui ajuste certains paramètres gourmands, le jeu oscille entre 20 fps et 90 fps selon les scènes. Le jeu n'est pas le plus mal optimisé, mais il est loin d'être le plus optimisé non plus. Sans compter que le jeu ne se lance pas sur un OS récent sans télécharger des fichiers et bidouiller avant (voir les forums Steam).
  • Un scénario complètement anecdotique. En fait il n'est absolument pas mémorable et sert surtout de prétexte à mettre en avant les scènes à effet "waouw" de cette véritable démo technique à son époque. Malgré tout, il gagne en crédibilité et en intensité à la fin du jeu, nottament grâce à un soin apporté à la mise en scène.
  • Malgré un monde ouvert, le jeu est quand même énormément scripté, ne vous laissant en général pas de choix secondaires ou de chemins alternatifs. On se retrouve donc avec une carte énorme mais avec l'obligation de suivre cette route bien particulière pour avancer.
  • Des ennemis qui, sans être particulièrement bêtes, sont surtout extrêmement boostés. Ils arrivent à vous toucher de très loin avec des armes peu précises...
  • ... ce qui vous oblige à vous mettre en permanence à couvert pour récupérer de la vie, cassant énormément le rythme du jeu et devenant à force, lassant et répétitif.
  • Une ballistique curieuse qui rend vos armes 10 fois moins puissantes lorsque vous tirez de loin (la puissance est proportionnelle à la distance, ce qui rend le jeu arcade et est un moyen facile et feignant de rajouter de la difficulté)
  • Une physique très poussée et réaliste ( les maisons peuvent être détruites, les objets balancés dans tous les sens ) mais qui est très gourmande et surtout parfois buguée. On se retrouve finalement à l'utiliser assez peu et fait plus office une fois de plus de démo technique pour montrer ce dont était capable Crytek à l'époque.
  • Une collision des véhicules complètement hasardeuse qui vous fera vous coincer dans de nombreux élements du décor, retourner votre voiture si vous frôlez un pneu ou encore vous fera percuter un autre véhicule, même si vous étiez persuadé être à 5 mètres de ce dernier.

Conclusion

Véritable claque technique toujours d'actualité 10 ans plus tard, Crysis mise tout sur l'esthétique au détriment d'un scénario un peu convenu. Néanmoins, une mise en scène soignée, des graphismes spéctaculaires, des phases de gameplay variées et soignées et une durée de vie convenable viennent contrebalancer les nombreux défauts du titre et rendent le jeu objectivement bon. Votre avis, une fois que vous aurez mis les mains dessus dépendra éssentiellement de votre interprétation et de votre sensibilité.

15/20
Posted 9 December, 2016.
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17.2 hrs on record (3.1 hrs at review time)
Early Access Review
Following since 2014 (bought it in kickstarter) but even after countless updates the game is a barely playable mess. You don't have near enough info to gather the gameplay mechanics quickly (you need to dig into a pdf) and the UI in itself if full of bugs. The game itself, in the fire academy, doesn't play above 24 fps and i got 10 fps when i am in a more dense area (i don't even want to know what's the performance in the city). To be clear, my PC handle GTA V just fine, so there's no excuse for this. My hope for this game is slowly dying but i will keep in touch to see if there's any better and change my review accordingly
Posted 3 November, 2016. Last edited 17 April, 2020.
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9.4 hrs on record
Un bon jeu mêlant survie et escalade. Sorti 2 ans avant The Last Of Us, il en inspire les codes autant par l'ambiance que par les similitudes des personnages ou du scénario. Destiné à être un jeu complet mais finalement relayé au rang de jeu dématérialisé exclusivement, la déception vient d'une fin expéditive et frustrante qui aurait méritée un soin plus particulier.

En ce qui concerne le reste, l'aventure est très plaisante à jouer, on se prend facilement à l'histoire et l'endurance qui se vide en permanence rajoute un challenge et un stress permanent. En parallèle à l'histoire, on peut également aider 20 personnages aléatoires sous formes de quêtes annexes consistant à ramasser un certain type de ressources. Ces quêtes nous donnent des "tentatives" qui sont simplement des "retry" à chaque game over, et lorsque vous n'avez plus de "tentatives" vous devez recommencer l'épisode entier. Elles permettent également d'apporter des informations supplémentaires concernant le scénario.

Se finissant en environ 5 heures, I AM ALIVE est un jeu de survie sans prétention, mais prenant de part son histoire et globalement réussi. Mais soyez prévenus : la fin risque d'en décevoir plus d'un.
Posted 7 May, 2016. Last edited 7 May, 2016.
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12.2 hrs on record
Un excellent jeu d'infiltration, qui démarre avec brio la license "Splinter Cell". Avec une panoplie de mouvements assez variés, vous devez vous infiltrer sans vous faire répérer, en prenant en compte à la fois le bruit que vous faites ( vous pouvez contrôler la vitesse à laquelle vous marchez/courez avec la molette de la souris) mais aussi le jeu de lumières qui pourront vous trahir.

Pour 2002 le jeu est vraiment très beau, même aujourd'hui je trouve qu'il a plutôt assez bien vieilli. Les textures sont fines, les animations et les mouvements crédibles, et l'immerssion assez bonne. Côté Scénario c'est du très bon aussi. En tant qu'agent de la NSA, vous devez déjouer une possible 3 ème guerre mondiale et un complot mené par un président Géorgien qui décide de s'attaquer aux États-Unis. Assez mature, le jeu fait quand même preuve d'un assez bon second degré sur tout l'univers des services secrets Américains.

Un jeu à faire sans aucune hésitation.
Posted 31 October, 2015.
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