Recent reviews by NiOkY

Stylé

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JOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOJOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Vous êtes Hinata Hajime, un étudiant à l'air plutôt banal récemment admis à la prestigieuse Hope's Peak Academy ou Kibougamine Gakuen, une école de prodiges censée forger l'avenir du monde au travers de ses étudiants de génie.
Vous êtes bg, et super content d'y entrer évidemment mais justement, au moment de pénétrer dans l'établissement vous vous évanouissez et c'est là que tout va tourner au cauchemar.
Reprenant conscience dans une classe de 15 personnes, vous et vos camarades vous rendez vite compte que vous vous trouvez désormais sur une île déserte, sois disant pour des vacances paradisiaques.
Cependant, quand ces vacances paradisiaques tournent au cauchemar, serez vous capable de survivre et faire les choix les plus difficiles au milieu du jeu de la mort du terrible Monokuma, poussant votre classe à s'entre-tuer et réussir le crime parfait afin de pouvoir s'échapper?
Eh bien c'est ce contexte, cette question que Danganronpa 2 explore, et mon dieu qu'il le fait merveilleusement bien!
L'histoire est mystérieuse et rempli de personnages hauts en couleurs très attachants.
Et bien que le jeu souffre indéniablement de quelques moments barbants, on y retourne toujours pour voir comment tout ça va continuer d'évoluer.
Plus que ça le titre tient en haleine grâce à une aura assez incroyable, il est très marqué artistiquement, que ce soit dans son chara design, ses diverses illustrations pour appuyer le récit ou même encore dans ses phases en jeu, mixant 2D et 3D.
Grâce à tout ce travail artistique remarquable réalisé à tous les recoins du jeu, quand on le lance, on est clairement pris directement dans son univers, dans cette île paradisiaque, remplie de meurtres et de trahisons.
Comment par exemple oublier certains lieux comme l'Hôtel, l'Hôpital ou encore la Funhouse?
Des lieux transpirant tellement de créativité, de tellement d'aura, tellement d'unicité!
Mais bref, je n'en dis pas plus, vous comprendrez quand vous y jouerez!
Cependant et évidemment, tout n'est juste dans l'ambiance ou le visuel, parce qu'en plus d'un enrobage au poil, Danganronpa 2 brille aussi dans son fond.
Le concept même est tordu et l'exécution l'est tout autant, la tension entre les 16 personnages du jeu va être brillamment mise en scène tout du long 40-50h de jeu, on va passer beaucoup de temps avec chacun d'entre-eux avant que ces mêmes personnages craquent à tour de bras et commettent l'irréparable.
Ce qui mènera, normal dans un Danganronpa, aux fameuses enquêtes, puis procès pour déterminer le coupable.
Riches, fouillés, chaque enquête et procès sont bien pensés et totalement absurdes dans le bon sens du terme.
Pensez Light Yagami de Death Note avec son fameux keikaku doori, all according to the plan et extrapolez le jusque dans la stratosphère avec des crimes retords à souhait reposant sur des enchaînements et des connexions surprenantes et imprévisibles.
Plus que les crimes en eux-mêmes, dans le jeu et dans les procès, la consistance des personnages évoluant dans cet environnement cruel est tout aussi réussie et elle nous amènera à voir avec adresse leurs meilleurs côtés comme leurs plus horrible.
Et bien que toutes les motivations de personnages ne soient pas forcément claires comme de l'eau de roche directement, elles le deviennent au fur et à mesure des twists du jeu.
Parce que ce qui est le plus important, et qui entretient le mystère ultime du jeu, c'est pourquoi vous êtes là?
Pourquoi vous êtes sur cette île déserte, bien loin d'Hope's Peak Academy?
Pourquoi toutes ces choses étranges et limites fantaisistes vous arrive?
Comment est ce que cette histoire qui lance plein de références au premier jeu en étant malgré tout quelque chose de tout à fait différent se connecte à l'univers plus large?
Et c'est bien parce qu'à la fin de la journée, Danganronpa 2 répond avec brio à toutes ces questions, et de manière tellement magistrale qu'il en est tout simplement à mon sens un chef-d'oeuvre, tout comme le premier opus.
Il est un peu moins bien globalement à cause de certains personnages vraiment nazes (nique ta mère Hiyoko) et beaucoup de problèmes de rythme mais malgré tout je trouve ce jeu et cette licence tout simplement extraordinaire.
Tout, du concept jusqu'à l'écriture en passant par la réalisation globale du jeu est absolument remarquable.
Particulièrement c'est vraiment l'histoire et les personnages qui ne nous laissent pas de marbre, on s'y attache, on rit, on pleure à leurs côtés, l'immersion dans ce jeu horrifique de mort et de vie est totale.
Et lorsque arrive enfin la conclusion du cauchemar, l'espoir se laisse finalement entrevoir et la réponse que l'on cherchait tout du long apparaît alors claire comme de l'eau de roche.
Peu importe ce que l'avenir nous réserve...

Très bon jeu au concept de base absolument génial, sorte de Mario Party mixé à du battle royale, mais qui se retrouve malheureusement gâché par un contenu somme toute assez maigre et répétitif ainsi qu'une absence d'options absolument flagrante.
Deux éléments qui ne sont pas arrangés par les mises à jour très espacés et qui semblent fixées sur le fait de créer plus plutôt que de réparer ce qui ne marche pas.
Alors certes au final, du haut de ses 9 saisons, le jeu se retrouve forcément rempli d'un contenu toute de même relativement honnête avec entre 5 et 10 mini-jeux rajoutés à chacune d'entre elles, soit environ une centaine de parcours et challenges rocambolesque à ce jour.
Cependant la moitié de ces mini-jeux sont oubliables, voir carrément pourris, avec des concepts incroyables tels qu'une mémorisation de fruits digne de la maternelle troisième section.
Et la gestion de l'aléatoire dans le jeu, à savoir le roulement de l’apparition des mini-jeux décide malheureusement de faire tomber cette variété plus que convenable dans le vide (référence au fait de tomber, Fall Guys/Les Gars qui Tombent).
En effet, il semblerait que la rotation ne contienne en réalité à chaque fois qu'une dizaine de mini-jeux qui vont revenir en boucle, peu importe que vous jouiez une demi-heure comme 3 heures.
Ne serait-ce qu'un workshop aurait largement changé la donne, ou plus globalement le fait de pouvoir créer ses propres épreuves avec un outil directement dans le jeu mais malheureusement Fall Guys n'en fait rien.
La lassitude s'installe ainsi très vite, on s'énerve, on devient aigri, on rejette notre entourage et voyant bien que c'en est trop, on décide de fermer le jeu avant même d'en avoir vu l'intégralité.
Parce que même avec 100 mini-jeux messieurs de chez Fall Guys, quand la moitié est discutable et que l'autre tourne en boucle, sans aucun moyen de renouveler le jeu avec un workshop, votre jeu devient vite insupportable.
A la fin il sera donc question d'entre 5 et 10 heures pour faire le tour de ce jeu au potentiel illimité avant qu'il ne devienne ce "fameux titre".
Mais si vous savez, ce fameux titre: celui qu'on relance une fois à chaque mise jour pour voir les nouveautés le temps d'une soirée et qu'on remet au placard rempli de poussière immédiatement après.
En conclusion, un terrible gâchis.

Sonic Generations...
Le jeu de la réconciliation pour les fans du hérisson bleu, l'hommage vendu comme "ultime" à 20 ans d'histoire fusant à toute vitesse.
Une histoire qui n'a pas toujours été toute rose, mais pour ça, pas de panique Sega a eu l'idée du siècle, un jeu réunissant à la fois le gameplay du Sonic "moderne", représentant actuel de la licence, mais également du Sonic classique, en 2D, de l'époque de la Genesis.
Deux gameplays pour contenter tous les fans du hérisson bleu, le tout à expérimenter dans les niveaux les plus iconiques de la licence, de Sonic 1 à Sonic Colors.
Ce jeu, et vous l'aurez compris, c'est Sonic Generations.
Une idée de génie, une véritable lettre d'amour aux fans de la saga en général, et surtout une continuation de la fameuse période que l'on appellera "le court retour de Sonic" amorcée avec Sonic Unleashed, ralentie abruptement 5 ans après avec Lost World qui n'a malheureusement pas assez convaincu avant d'être définitivement enterrée par le fameux Sonic Boom.
Une période qui, bien que courte a vu Sonic revenir sur le devant de la scène.
Un Sonic qui redevenait populaire et commençait enfin à retrouver son identité dans le monde périlleux de la 3D après la catastrophe de 2006.
Sonic Generations, sorti durant cette période donc, a convaincu les gens, et est considéré comme un des meilleurs jeux Sonic, souvent recommandé aux novices de la saga pour une première expérience.

Et comme vous pouvez le voir, je ne vais pas faire de suspens, je recommande le jeu, je dois donc être d'accord avec tout ça... sauf que pas tout à fait en fait.
Certes oui, le jeu est bon, et je le recommande, mais il est loin d'être parfait et je vais tenter d'expliquer pourquoi.
Tout d'abord parlons du jeu en lui même, le gameplay est très bon du côté des deux Sonic, Sonic Moderne est extrêmement rapide et plaisant à jouer avec toujours cet esprit de garder le flow du niveau en marche à l'aide de bons réflexes et de décisions rapides pour ne jamais ralentir.
Et pour Sonic Classic, c'est pareil, c'est très bon, la physique n'est pas tout à fait la même que sur Megadrive mais très franchement ce n'est pas grave et ça donne un côté unique à cet hommage.
C'est rapide, assez correctement maniable, ce n'est pas la perfection non plus mais c'est très fun à jouer (mention spéciale aux rebonds de ses sauts qui donnent souvent des combinaisons très plaisantes à regarder où vous survolez vraiment les niveaux en rebondissant sur vos ennemis).
Malheureusement, et ce sera mon premier reproche, malgré un gameplay impeccable c'est du côté du game-design en général que le jeu pêche.
Tout d'abord avec un level-design assez inconsistant, qui enchaîne des bonnes idées sur de très mauvaises, comme des phases très, trop ouvertes où l'on doit ralentir avec Sonic Moderne par exemple, pour ne pas tomber dans le vide comme un con à cause de sa maniabilité qui n'est clairement pas pensée pour ça et à l'opposé de l'idée de vitesse constante.
Ou encore de part des éléments de level-design très mal placés et ce, dans les deux styles de jeu (les scripts aléatoires comme les scies de Rooftop Run, ou encore les putains d'ennemis à la con dans des endroits super chiants qui cassent juste le plaisir de jeu).
Mais ça, c'est sans parler des BUGS, très présent et qui vont souvent vous ruiner des courses dans les niveaux, ce qui est évidemment extrêmement frustrant puisque selon moi l'objectif du jeu est, encore une fois, de ne jamais casser le flow de la rapidité de Sonic, et bien que j'ai dis ça pour le Sonic Moderne précédemment, ça vaut pour les deux styles de jeu.
Mais ça n'a empêché le jeu de me faire valser dans le décor ou tomber de certains plateformes plus d'une fois et c'est tout simplement inacceptable surtout quand dans Sonic Unleashed sorti 4 auparavant, il y avait clairement moins de problèmes du genre et oh je sais pas, niveau 2D, même Sonic 4 était mieux branlé des fois?
Mais bref, dans ce jeu on revisite donc des zones iconiques de la saga, et très honnêtement, la sélection de niveaux est plutôt pas mal, on retourne avec plaisir de la Green Hill Zone de Sonic 1, bien connue, à City Escape de Sonic Adventure 2, en passant par Crisis City du fameux Sonic 2006.
Des retours intéressants, puisque l'on peut voir les niveaux du Sonic Classic en Moderne et inversement.
CEPENDANT.
Eh bah, il n'y a que 9 niveaux? C'est beaucoup trop peu?
Un seul niveau par jeu, là où il y aurait largement pu en avoir 2 et encore on parle seulement des jeux les plus iconiques de la série, donc pas de Sonic CD, ni de Sonic and the Secret Rings, et encore moins de Black Knight, et j'en passe.
C'est sans mentionner les boss, parce que c'est risible tant c'est incomplet.
Certes on a le Death Egg Robot, Metal Sonic, Perfect Chaos etc...
Mais où sont Biolizard, Metal Madness, Solaris ou encore Dark Gaia?
Je veux dire putain, si vous voulez faire un hommage à Sonic, faites le jusqu'au bout, je ne comprend pas cette sélection qui semble totalement aléatoire, on a Perfect Chaos mais pas de Biolizard, on a Metal Sonic mais pas de niveau de Sonic CD, et surtout pourquoi mettre le Egg Dragoon au lieu de Dark Gaia PUTAIN???
Bref j'ai été très déçu sur ce point, surtout que ça pose un réel problème de contenu, ce n'est pas juste moi, le fan de Sonic qui râle pour râler, non parce que le jeu se finit en 5h à peu près et c'est beaucoup trop court (j'ai beaucoup plus d'heures que ça sur le jeu parce que je l'ai fini à 100%, ce qui ne compte absolument pas comme une vraie durée de vie).
Mais bon là on arrive au point où je ne pourrais pas dire quoi que ce soit, parce qu'on aborde la musique et, que voulez vous? C'est juste nickel, des remix dans tous les sens des thèmes musicaux les plus ICONIQUES de Sonic et même du jeu vidéo en général à la fois adaptés aux niveaux du Sonic Classique et du Sonic Moderne, que demander de plus?
C'est juste charmant et ça accompagne à merveille la revisite de l'histoire du hérisson.

Bon, et avant de conclure cette évaluation, on va parler un peu de l'histoire :)
Désolé, mais là j'ai pas d'autre expression pour décrire cette poubelle en train de brûler à part "explosée au sol".
C'est juste du grand n'importe quoi, ça essaye de construire une histoire de voyage dans le temps causée par un ennemi nommé le Time Eater, Time Eater qui se contentera de 3 apparitions de 10 secondes dans le jeu avant qu'on lui pète le cul, on a vu mieux, mais surtout c'est que tout ça est d'un vide aussi clinquant que le hub du jeu.
Sonic sauve le court du temps tout en faisant des blagues, le tout dans des cinématiques statiques et à peine animées, aucune cinématique en CGI toute propre de tout le jeu d'ailleurs, tu parles d'un hommage à Sonic quand tu sais que les cinématiques épiques en CG, c'est une partie hyper importante de l'histoire du bougre.
Bref c'est une catastrophe ambulante, mais en même temps, ce jeu est le deuxième qui marque le changement d'écriture de la saga après Colors et je déteste cette direction qui prend vraiment la décision d'écrire des scénarios d'attardés mentaux qui ne racontent rien du tout et se contentent de faire des blagues débiles et qui n'ont même pas le mérite de faire au moins sourire.
On est bien loin de la tendresse mélancolique du scénario de Sonic Unleashed qui bien que certainement pas parfait m'a réellement ému et laissé un impact inoubliable.

En bref, oui, je recommande tout de même après tout ce négatif, mais ce n'est clairement pas le jeu Sonic ultime, ni même un jeu particulièrement remarquable.
C'est une idée de génie, exécutée sans l'ombre de génie, au contraire, dans un esprit de "on se contente du minimum".
Et ça donne un jeu bâclé, qui aurait pu être absolument excellent mais qui n'en est absolument rien et est tout juste une expérience agréable à cause des bugs et des conneries latentes de game-design.
En bref c'est pas ouf mais ça mérite bien 5 heures ¯\_(ツ)_/¯

Je vais faire court et simple car ce jeu n'en mérite guère plus, n'y jouez juste pas.
Le jeu n'apporte rien et quand je dis rien c'est RIEN, à l'univers du premier, tout simplement parce qu'au lieu de rendre la relation Chloe/Rachel aussi attachante que celle de Chloe/Max et de donner une histoire intéressante à Rachel, il préfère peindre une dynamique que j'ai trouvée complètement sans âme et faire de l'histoire de celle-ci, un teen movie complètement débile et sans intérêt gâchant complètement le brouillard omniprésent sur son vécu pour en faire bah quelque chose de très mauvais à mon goût.
Ensuite le jeu, artistiquement et techniquement est franchement pas très beau, Life is Strange premier du nom était très loin de briller par sa technique, cependant sa pâte graphique camouflait pas mal ce vice et rendait le tout original et joli.
Eh bien dans Before the Storm, rien à voir, c'est moche, mais vraiment, et dans tous les sens du terme. Au programme, décors en extérieur vides et désagréables à l'oeil et décors en intérieur redressant tout de même un peu le tir mais restant malgré tout vraiment oubliable comparé au premier.
Bref pour résumer le vrai problème du jeu, c'est que toute part de surnaturel est enlevée pour laisser place à une bête histoire de téléfilm du dimanche sans intérêt et enchaînant cliché sur cliché, on troque toute la richesse et l'émotion du premier jeu pour se retrouver face à un univers qui a perdu toute sa lumière, les personnages ne rattrapant rien à ça (et pourtant j'aime énormément Chloe mais là elle est juste complètement antipathique et je ne me suis attaché à elle à aucun moment).
C'est chiant, vide, sans intérêt, mal écrit, mal mis en oeuvre, bref c'est une purge sans nom et une grosse désillusion pour moi qui avait adoré le premier jeu. Ah oui ai-je précisé qu'aucun choix n'est prenant dans l'intégralité du jeu ?
Plutôt embêtant pour quelque chose qui vante ses mérites principalement sur ce fait.
Bref, n'y jouez pas, c'est une perte de temps.

Une très bonne expérience à tenter. Bien qu'un peu court, Defunct arrive à se trouver une identité bien propre et se hisse dans un petit must have dans le genre course parkour/freestyle sur Steam, gameplay fluide et jouissif, direction artistique et environnements envoûtants manquant malgrès tout d'un petit de grain de folie, et ambiance sonore convaincante, il se révèle être une expérience avant tout dont laquelle se dégage une vibe d'aventure exceptionnelle que je ne saurais précisement décrire. Certes il est un peu cher pour ce qu'il propose, l'aventure se boucle entre 1h30 et 2h en prenant son temps, donc oui c'est vraiment court mais n'oublions pas que des sites tiers existent et puis honnêtement il en vaut le détour, à noter que l'aspect try hard rajoute facilement quelques bonnes heures de jeu. Donc voilà Defunct est un petit jeu que je vous recommande fortement, avec son ambiance atypique et son originalité, il vous fera vous évader durant un petit temps qui j'espère vous marquera comme il m'a marqué.

LES AMIS,
Aujourd'hui est un jour historique puisque je viens vous vanter les mérites d'un bordel de BATTLE ROYALE !
Eh oui en effet aujourd'hui je voudrais vous parler de Darwin Project et de pourquoi vous devriez y jouer !
Donc, pourquoi Darwin Project mérite tant votre temps, pourquoi est t'il au dessus des autres BR ?
Eh bien ça pourrait premièrement s'expliquer par son originalité et par le fait qu'il se démarque vraiment des autres jeux du style et de manière très bénéfique, je m'explique :
Dans Darwin Project, 10 joueurs sont lachés en pleine forêt enneigée et doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, pour les y aider, ils sont armés d'une hâche et d'un arc, et pourront par le biais du système de craft, fabriquer des pièges, des armures, et plus encore ainsi qu'améliorer leur équipement. Le craft s'effectue à l'aide des deux seuls matériaux récupérables au fil de la partie : le bois et le cuir. Le bois et le cuir s'obtiennent en coupant des arbres et en détruisant des fauteils, et devinez quoi ça laisse des traces, des troncs d'arbre, des bases de fauteils bousillées, et devinez encore quoi, grâce à ces débrits, et aux traces de pas dans la neige les joueurs vont pouvoir se traquer. En revenant sur l'aspect "loot" les 10 joueurs pourront également trouver des powers up comme des potions de heal dans les coffres éparpillés sur la map et de temps à autre apparaîtrons sur la map aux centres des différentes zones les electronics qui sont basiquement des coffres géants offrant un point à dépenser dans une compétence spéciale tel que l'invisibilité, la téléportation et j'en passe. Divers événements contrôlés automatiquement par le système ou manuellement par le joueur ayant le rôle de show director (sur lequel je reviendrais plus tard) viendront courroner le déroulement de la partie, ces événements peuvent êtres des fermetures de zones, des bombardements nucléaires (oui) ou encore des "lunes de sang" révélant la position de chaque joueur sur la map !
Et voilà déjà rien que dans ce paragraphe vous avez la raison principale de pourquoi vous devriez y jouer d'illustrée. Le jeu est original, pas question de vue et revu dans les autres battles royales, ici Darwin Project se démarque complétement en proposant une expérience plus détente et moins "try hard" en limitant le nombre de joueurs à 10 et en incluant plein d'éléments qui vont rendre vos parties bien plus intenses et grisantes, dû aux nombreuses possibilités qui vont être disponibles une fois in-game.
En parlant de sensations grisantes, laissez moi vous dire que l'ambiance de Darwin Project l'est totalement, l'ambiance "seuls dans les montagnes" fonctionne à la perfection et l'immersion est des plus convaincantes.
Et si cette ambiance ainsi que l'immersion fonctionnent si bien c'est aussi grâce à l'élément de gameplay que j'ai introduit auparavant : le tracking. Cet élément rend le tout encore plus oppressant, on a vraiment l'impression d'être au milieu d'une chasse à l'homme sans aucune merci, et on est clairement nulle part à l'abris vu qu'on laisse forcément des traces qui pourront être traquées à tout moment pour révéler notre position. Et au delà de participer à l'ambiance, cet élément de gameplay se révèle être très intelligent puisque la map est quand même grande et seulement 10 joueurs dessus, bah sans ce système, la game durerait une éternité, donc ça aide à pallier ce soucis et ça s'intègre donc parfaitement au jeu et c'est pour ça que ce système fonctionne si bien, parce qu'il est la fois intelligent et bon individuellement mais le jeu en avait également besoin, il est donc totalement légitime.
Passons sur cet élément et concentrons nous réelement sur le gameplay dans sa globalité, comme je l'ai dis vos moyens de défense dans cette lutte, seront une hâche et un arc, pour manier la hâche rien de plus simple vous foncez sur l'ennemi que vous voulez défoncer, et vous bourrinez votre clique gauche, ce qui déclenchera différents paternes selon les touches directionnelles sur lesquelles vous appuyez en même temps et bah vous défoncez le mec ou vous vous faites défoncer, au choix !
Et pour l'arc, vous maintenez le clic droit pour le bander (mdr) et vous appuyez sur le clic gauche pour envoyer la flèche, simple, basique. https://www.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU

Le gros point fort de ce gameplay, c'est qu'il est en même temps pas prise de tête et assez simple au premier abord, et en même temps plutôt complexe et difficile à appréhender parce qu'avec la hâche, il faudra avoir le bon timing sinon vous vous entrechoquerez avec l'ennemi ou vous donnerez un coup qui laissera votre garde à découvert et vous vous ferez laver, et avec l'arc il faudra bien apprendre à maitriser le système de visée et à mesurer les distances à prendre entre vous et l'ennemi. Donc oui vous l'aurez compris, pas si simple que ça en a l'air. Cependant comme je l'ai dis c'est accessible à tout le monde, si un moment de jugeote s'empare de vous alors vos chances de gagner même contre un ennemi plus expérimenté sont totalement présentes, je sais pas vraiment comment l'exprimer de manière vraiment clair mais le jeu a différents niveaux de maitrise bien sûr mais le gameplay à sa base est si simple que sur un malentendu, si vous êtes bons, il est tout à fait possible de gagner qui que soit l'ennemi. Donc le gameplay est vraiment un énorme point fort du jeu en étant accessible et en même temps difficile à appréhender, mais en mettant tout le monde au même niveau tant il est simple à sa base.
Un autre aspect de Darwin Project qui joue en sa faveur est l'aspect très "personnalisé" du jeu, en effet puisque vous pourrez modifier votre gameplay drastiquement en changeant sur le menu principal les items que vous souhaitez pouvoir posséder une fois en jeu, vous pourrez modifier vos pièges, vos compétences spéciales obtenables grâces aux points que donnent les electronics, ainsi que les propriétés de vos armes, et équipements et j'en passe, et vraiment le fait de pouvoir décider comme ça de ce qu'on veut pouvoir jouer, bah c'est super cool.
Maintenant parlons d'un truc dont j'ai parlé dans mon paragraphe d'introduction, le "show director" :
Le "show director" est celui qui comme son nom l'indique va contrôler le show et par le show j'entend la game, celui ci peut être géré par l'ordinateur, mais là où ça devient plutôt intéressant c'est qu'il peut être un joueur fait de chair et de sang comme vous et moi. Il pourra influencer la game de manière bien entendu raisonnable, histoire que ce soit pas trop craqué non plus mais grâce aux différentes choses qu'il pourra déclencher il lui sera possible d'épauler ou non un joueur.
Le show director peut visionner le point de vue de chaque jouer présent en jeu, les aider ou non en leur donnant des bonus légers, il a en sa possession des cartes déclenchant des événements divers sur la map bénéfiques ou non, et il pourra faire des annonces aux joueurs via le "mégaphone" et pourra parler plus spéciquement à un seul jouer, le favori du public désigné en début de game. En fait le génie de ce principe de show director, c'est qu'il peut autant être un allié, autant qu'un ennemi donc soit vous l'avez comme allié et youpi mais soit vous devez luter contre lui et l'environnement qu'il influence pour survivre, ça rajoute vraiment du piment aux games du moment bien sûr que les gens n'abusent pas de système pour donner des infos et complétement niquer certaines games, donc c'est un peu à double tranchant. Cette feature reste malgrès tout géniale vu qu'au delà du point de vue du joueur, c'est super marrant de jouer le show director.
La limite de caractères Steam me hurle dessus, alors je finirais par : C'est un jeu original, plein de bonnes idées, avec une ambiance de fou, en bref une petite perle rare multijoueur dans les temps actuels remplis de BR sans identité (même si faut croire que tout le monde s'en satisfait)

Bah c'est vite fait marrant mais ça aurait dû rester une blague de 1er Avril parce que c'est le néant cosmique niveau gameplay, en fait le seul truc vraiment marrant est la nullité du jeu donc pour 5 gigas, et seulement 5 minutes de fun à rigoler à cause de l'aspect parodique, bah ça vaut pas vraiment le coup, donc passez votre chemin.