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Posted: 7 Sep, 2014 @ 2:04pm

HATOFUL BOYFRIEND
ou pourquoi j’ai pleuré devant des pigeons.

Vous en avez forcément entendu parler. Un dating sim, ce genre de jeux bien japonisant, mais où tous les humains sont remplacés par des pigeons? #LEJAPOOOOOOOOOONTOPLEL.

SAUF QUE non. Déjà on joue une humaine. Et certes on “drague” des pigeons, sauf que c’est que la partie émergée de l’iceberg. Mais commençons par le commencement.

Hatoful Boyfriend est un jeu de type “otome game” (c’est à dire, un dating sim pour femmes) crée par PigeoNation Inc, qui est le cercle doujin (en gros le studio de développement) de Moa Hato, un mangaka. On y incarne Hiyoko Tosaka, une humaine qui intègre l’institut St. PigeoNation, la plus prestigieuse école japonaise par et pour les pigeons. A partir de là, il faut essayer de “draguer” un certain nombre de volatiles afin de débloquer leurs différentes fins.
Un remake “HD” est sorti le 4 septembre 2014, développé par Mediatonic (les créateurs de Foul Play) et édité par Devolver, et notamment Hotline Miami et Serious Sam 3. Et c’est de cette version dont je vais vous parler.

La première partie, on est face à un dérivé du Visual Novel. On lit beaucoup et on fait quelques choix. Un type va revenir souvent, c’est le choix du cours. On a le choix entre mathématiques, qui augmente l’intelligence, gym, qui augmente la “force” (mais c’est plus des PV en fait), et musique, qui augmente le charisme. Selon certaines “routes”, il faudra augmenter certaines stats plus que d’autres. Voilà pour le gameplay. C’est très (trop?) simple, mais amplement suffisant. Le plus important restant, dans ce genre de jeux, le scénario.

Le scénario de la première partie du jeu consiste donc à essayer de pécho tous les oiseaux qu’on nous présente : Ryouta, le meilleur ami, Sakuya, l’aristo à la française, Yuuya, son demi frère, Nageki le timide rat de bibliothèque, San, le pigeon un peu con (protip : c’est le meilleur), Kazuaki, le prof principal, Shuu le médecin scolaire, et Anghel, qui se croit dans un univers fantaisiste (amateurs de Chuunibyou, c’est pour vous). Chaque route est particulière, très souvent très drôle, à l’exception d’une ou deux. Du coup, il faut recommencer le jeu à chaque fois, et repasser par certains passages déjà vus. Heureusement, on peut accélérer le défilement du texte et vite passer ce qui a déjà été vu.

La deuxième partie du jeu se fait lorsque toutes les fins “principales” ont été débloquées, ou à peu près toutes, on débloque la séquence “Bad Boys Love”, qui est la vraie fin du jeu et qui explique le scénario, pose une cohérence au postulat de base. Je vous laisse le soin de le découvrir par vous même.
Tout ce passage dure entre une et deux heures, peut être même trois, et est vraiment, vraiment, excellent. Je me force à peser mes mots, mais j’ai une faculté à être happé directement dès que je rentre dans ce genre de scénario. Il y a du mystère, des meurtres, de la conspiration, des retournements de situation… Voilà ce qu’est cette deuxième partie : elle contrebalance tout l’aspect parodique/comique de la première partie. C’est du putain de serious business.

Qu’est-ce que je pourrais dire pour finir? J’ai fini le jeu en à peu près 16 heures, en trois jours. Il a réussi à véritablement me faire hurler de rire, et aussi à véritablement me faire chialer. Mais pas la petite larmichoutte de merde, non, j’ai vraiment pleuré.

Devant un jeu de drague.

AVEC DES PUTAIN DE PIGEONS.

12/10.
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2 Comments
Xgpmcnp 23 Dec, 2014 @ 12:11pm 
Merci pour le pro tip...
"And so world was englufed in Pudding."
Tarama 9 Sep, 2014 @ 1:08pm 
12/10 would bang again